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MessageSujet: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyLun 13 Oct - 21:18


Now and then I think of when we were together like when you said you felt so happy you could die. Told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache I still remember.
somebody

La journée s'annonçait chargée, tu l'avais aisément compris au moment où ton chef t'avais souhaité bon courage, te filant un dossier et te laissant te débrouiller avec le cameraman de ton choix. Poussant un léger soupire, en te disant que ce ne serait certainement pas ce soir que tu trouverais la force d'avancer sur ta critique, t'avais lu breffement le sujet du dossier avant d'hocher la têt. Heureusement pour toi, t'allais parler d'art aujourd'hui, et pas de politique ennuyante à mourir ou de coupe de monde. À toi le sujet relaxant et agréable, avec lequel t'apprendrait sûrement toi même quelque chose, c'était ça que tu aimais dans les sujets comportant de l'art, ça te permettais de t'instruire à ton tour, une nouvelle école plus agréable ou l'on pouvait retenir seulement ce qui nous importait vraiment.  Sans perdre plus de temps, sachant que t'avais encore du pain sur la planche, tu te dirigeais vers la salle détente, dans laquelle tous les caméramans encore présents discutaient d'un air décontracté. T'envoyas tes boucles blondes se faire voir, attachant rapidement tes cheveux. « Qui pour un sujet ? Quelqu'un de rapide et efficace, pitié. » Ils te fixèrent tous avant que l'un deux ne se lève, te tendant la main en se présentant. Tu ne connaissais pas vraiment les caméramans, à part peut être deux ou trois, avec lesquels t'avais l'habitude de faire des sujets, mais aujourd'hui t'avais pas vraiment le temps d'agir selon tes préférences, tu préférais être efficace, soit tu avais choisis le premier JRI disponible, capable de te suivre. Tu saluais donc le fameux Tom, lui répondant d'un ton un peu ailleurs que toi c'était Charlie. S'il espérait jouer les séducteurs, c'était cramé et surtout mort, tu ne mélangeais jamais travail et vie privée. Tu fonças chercher une voiture pendant que l'autre s'occupait de son matériel et tu l'attendais à l'extérieur du cinéma, soupirant en klaxonnant pour qu'il presse le pas. Il râla un peu avant de te rejoindre et de grimper dans la caisse, te demandant où est-ce que vous alliez. « La galerie d'art, j'espère que t'es un minimum cultivé. » Il lâcha un petit rire alors que tu souris en coin pour bien lui montrer que tu plaisantais. Tu te ressaisis quelques secondes plus tard, avant de te garer et de chercher le dossier pour vérifier si ton employeur avait bien prévenu les responsables de la galerie de ta venue, puis tu fonçais, faisant signe à Tom de se bouger un peu. L'autre roula les yeux, se demandant sûrement comment tu pouvais courir à une telle vitesse avec des talons si élégants et hauts.

Atteignant l'accueil sans aucun dérapage, un immense sourire aux lèvres, tu vins te présenter, toi et Tom - qui arriva quelques minutes plus tard, et la responsable te fis un petit discours très stricte sur l'importance d'être discret, et de surtout ne rien toucher. Encaissant sans broncher, mais n'en pensant pas moins, tu lui promis de faire attention en te retenant de lui dire franchement que tu n'avais plus quatre ans. Un guide vint alors vous rejoindre, et tu fis à son tour son propre speech, cette fois bien plus intéressant, en t'expliquant de quoi il voulait parler. Après un instant bref de négociation, vous fûtes d'accord, et Tom aussi, et tu pris les commandes. Après une bref scène d'introduction sur le musée tournée soigneusement devant la devanture de la galerie, tu laissa le guide de faire une première visite. Ne pensant pas que la visite serait si longue, tu proposas une pause une fois qu'elle fut terminée, annonçant que vous commenceriez le tournage juste après. Histoire de souffler une seconde, surtout après un début de matinée aussi crevant, tu rejoignis la plus grande salle, prenant place sur l'un des sofas installés là, juste devant un immense tableau impressionniste. Tes yeux glissèrent dessus alors que t'entendais au loin Tom inviter le guide à sortir fumer une clope. Tu roulas les yeux avant de reposer tes yeux sur le tableau, histoire de l'admirer, les mains sur tes genoux et l'air pensive.



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MessageSujet: Re: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyLun 13 Oct - 22:10
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CHARLIE & AUSTIN

Plus rien ne semblait aller ces derniers temps. Son frère venait à peine de se réveiller de son long coma qu’il semait déjà la zizanie entre lui et Gabriela. Lui qui n’avait jamais été très confiant, savoir que Thomas était debout, et sans doute prêt à récupérer son ex-fiancée ne faisait que l’angoisser un peu plus. Il ne cessait de se demander si sa femme ne finirait pas par craquer, toujours amoureuse de lui peut-être. Et s’il n’avait été que son remplaçant ? Cette pensée le faisait toujours frissonner. Il tremblait de peur qu’elle ne le quitte un jour pour retomber dans les bras de Thomas. Six ans balayés aussi simplement que ça. Et leurs filles, que deviendraient-elles ? S’ils se séparaient, se déchireraient-ils pour avoir leur garde ? Il préférait ne pas y penser, même le pessimiste était chez lui quelque chose de naturel. Comme un lâche, il fuyait. Il avait toujours été comme ça, ce n’était pas aujourd’hui que ça changerait. Il évitait le plus possible les confrontations avec Gabriela, et n’avait pas encore vu son frère. Il savait déjà ce qui l’attendrait s’il le revoyait. Il passait donc tout son temps au travail, acharné, et même lorsqu’il avait fini ses tâches, il restait à la galerie. La vérité c’était qu’il ne savait pas quoi faire pour convaincre Gabriela de rester toujours auprès de lui. Il ne savait plus où il en était.

C’était un jour plutôt ordinaire à la galerie. Des gens entraient, visitaient, s’enthousiasmaient parfois de certaines toiles, rêvant de pouvoir en acheter une sans pouvoir toujours le faire par manque de moyens. Austin traînait encore dans les coulisses, exaspéré de n’avoir à retravailler. Il enchaînait cafés sur cafés, contemplant la toile qu’il venait de restaurer en cherchant quelques détails en plus à modifier. Rien. Il faisait trop bien son boulot apparemment. Il entendit des bruits provenant de la galerie mais ne s’en inquiéta pas. Après tout, les gens entraient ici comme dans un moulin, et puis, quelques journalistes passaient de temps à autre pour interroger la responsable, prêt à publier un article dans le journal local en vantant –ou non- les mérites de la boutique. Il se leva brusquement malgré tout et décida de lui-même faire le tour de la galerie qu’il connaissait pourtant par cœur. Il admirait les tableaux, si magnifiques, regrettant de ne pas avoir assez de talent et d’imagination pour réellement figurer sur ces murs. Il avait toujours rêvé d’être un artiste, un vrai, un peintre qu’on prendrait au sérieux, mais avait bien été forcé de reconnaître qu’il n’atteindrait jamais ce sommet. Au moins, il avait la chance d’avoir un pied dans ce domaine.

Il entendit des voix se rapprocher, un employé servant apparemment de guide à deux journalistes. Il finit par comprendre qu’il s’agissait d’une émission télé et en fut étonné. Il tourna la tête vers eux, en biais, intrigué, les sourcils froncés. Dans ce petit groupe, le visage d’une femme lui sembla familier. Il l’avait déjà vu quelque part, mais où ? Il n’arrivait pas à se souvenir. Il les observa en silence, s’efforçant d’être discret. Ils faisaient une pause apparemment. Les deux hommes sortirent pour fumer, très certainement, et la jeune femme prit place sur un sofa dispos là. Elle admirait une toile devant elle, et ce fut lorsqu’elle leva les yeux pour détailler l’œuvre qu’il la reconnut. Charlie, une de ses ex, certainement l’une des plus importantes. Il ne l’avait même pas reconnue tant elle avait changé. Elle s’était embellie, à coup sûr. Pourquoi son cœur se mettait à battre si fort d’un seul coup ? Peut-être que ce n’était qu’en souvenir de leur relation, si brève et pourtant si passionnée. Il avait tellement regretté de la quitter. La dernière fois qu’il l’avait vu, elle avait seize ans, autant dire que l’eau avait coulé sous les ponts. Onze ans qu’ils ne s’étaient pas revus.

Il esquissa un sourire nostalgique et s’approcha doucement d’elle, incapable de retenir son envie de lui parler. D’un seul coup, il oublia tous ces problèmes, se concentrant sur elle et uniquement sur elle. « Charlie ? C’est toi, ou j’hallucine ? » Peut-être qu’il imaginait cette rencontre oui, ce n’était pas impossible, mais pourtant, en la voyant de plus près, il était sûr de ne pas rêver. Son sourire s’élargit. Elle était devenue ravissante. « Tu as tellement changé ! Où est passée ta coupe un peu garçonne ? » Il lâcha un petit rire, se souvenant parfaitement de son look d’adolescente. Elle avait des longs cheveux blonds maintenant, elle portait des talons, élégante et féminine. Elle était une femme à présent.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyLun 13 Oct - 22:14


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T'avais toujours aimé l'art. Depuis toute petite, malgré ton style de garçon manqué rebelle et bagarreuse, t'avais pourtant toujours été sensible aux univers artistiques, que ce soit dans le cinéma, la littérature, la sculpture ou même la peinture. Il était clair que jamais tu ne pourrais devenir une matheuse, les chiffres n'avaient jamais été ton fort, et t'avais jamais compris l’intérêt ou surtout la beauté d'une calculette. Non toi t'étais sensible à tout ce que tu pouvais trouver joli, à l'histoire des choses et les techniques utilisées pour confectionner. Alors aujourd’hui forcément, t'étais plutôt contente de ton sujet, au moins tu ne passerais pas des heures devant une mairie à attendre qu'un pauvre homme politique dont t'arrivais même pas à prononcer le nom daigne enfin sortir. Oui, définitivement la politique, ce n'était pas ton truc. T'allais voter, comme chaque citoyen se devait de le faire, et parce que t'avais trop de respect envers ta patrie pour ne pas le faire, mais pas plus. L'envie démente de zapper lorsque le journal de 20 h présentait un sujet politique te démangeait toujours, mais tu te résolvais à te contenir et à écouter, pour essayer de comprendre et d'être un minimum à la page. Parce que les collègues eux, ne parlaient que principalement de ça, et quand ce n'était pas le cas, c'était de foot ou de manucure. Bien malgré toi tu ne pouvais pas t'empêcher de les trouver bien superficiels. T'étais pas du tout du genre à te surclasser par rapport aux gens, mais ton passé avait fait, du moins envers les femmes, que tu savais reconnaître une nana frivole d'une plus véritable. Et finalement tu te demandais si c'était quelque chose de réellement positif, parce qu'après tout, c'était plus difficile pour s'intégrer. Enfin bon.

Alors tu fixais ce tableau depuis presque cinq minutes, penchant la tête sur le coté pour essayer de déchiffrer le petit écriteau juste en dessous, indiquant le titre et l'auteur de l’œuvre. En vain. Tu allas pour te lever, mais tu fus interpellée par une voix qui n'était ni celle du guide, ni celle de Tom. « Charlie ? C’est toi, ou j’hallucine ? » Tu fronçais les sourcils, te retournant vers l’intéressé en clignant des yeux. A vrai dire, aussi étonnant que ça puisse l'être, tu ne le reconnu pas de suite, le fixant cependant un moment sans répondre, en te disant que t'avais déjà vu ce visage quelque part. Et pour cause oui, tu le connaissais même très bien ce visage, parce qu'il y a – à peine – un an, cet homme devant toi était celui dont t'étais tellement dingue et d'ailleurs pour lequel t'avais pleuré toutes les larmes de ton corps lors de la rupture. T'arrivais pas à y croire, c'était Austin, Austin Whitaker ! Soudainement sortie de ta transe, tu secouas la tête, un léger sourire venant s'emparer de tes lèvres. « Austin ? C'est pas vrai ! » Tu te levas du canapé, t'approchant un peu de lui en continuant de l'observer. Il n'avait pas tant changé que ça finalement, même si ces traits avaient amplement mûris avec le temps. Il semblait encore plus homme désormais, mais toujours si fin. Et puis il avait conservé le même sourire qui à l'époque t'avais tant fait fondre, et cette voix chaude et douce qui avait su autant te rendre heureuse que te faire pleurer. Oui, votre histoire c'était cruellement terminée, mais depuis énormément de temps était passé, onze ans même, et t'avais eu le temps de sécher tes larmes et de tourner la page, enfin du moins c'est ce que tu espérais. Après Austin, tu n'avais eu qu'une seule histoire, mais elle avait été bien différente, et surtout moins passionnée. De toute façon, t'étais bien malheureuse en amour, tu devais être destinée à ça. « Tu as tellement changé ! Où est passée ta coupe un peu garçonne ? » Tu ris avec lui, haussant un peu les épaules. « Oh elle ne me manque pas, crois moi ! » Tu dis, continuant de rire. « Tu peux dire, t'es un vrai bonhomme toi maintenant, ça te va plutôt bien. » Tu souris en coin, arrivant enfin à sa hauteur, prenant une petite inspiration, un peu déboussolée pour le coup. « Qu'est ce que tu fais ici ? »



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MessageSujet: Re: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyLun 13 Oct - 22:22
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CHARLIE & AUSTIN

Austin était persuadé de devoir passer la journée à s’ennuyer. Il avait terminé son travail, la restauration d’un tableau qui lui avait mine de rien pris plusieurs semaines. Il le contemplait d’un air dépité, minutieusement pour trouver un défaut qui lui aurait échappé, mais rien, c’était parfait –en tout cas autant que ça pouvait l’être. Il s’ennuyait maintenant. Il aurait pu s’éclipser, aller voir sa femme au travail pourquoi pas, ou alors rendre enfin visite à son frère qu’il n’avait pas vu debout depuis huit ans, mais non. Il fuyait comme à son habitude, se réfugiant lâchement à la galerie alors qu’il n’avait rien à faire. Les cafés s’enchaînaient les uns après les autres pendant qu’il se demandait comment lui et Gaby s’en sortiraient si Thomas cherchait à la séduire à nouveau. Il retira l’alliance qu’il avait à son doigt pour la contempler, admirant quelques instants son éclat avant de la fourrer dans sa poche. Il ne voulait pas que son mariage parte en fumée, mais la confiance manquait, comme toujours. Il soupira ensuite et finit par se lever, se dirigeant vers la grande salle qui servait de galerie. Il se mit à observer discrètement les journalistes télé –apparemment- arrivés sur les lieux, et le guide leur faisant la visite. Il crut reconnaître une jeune femme mais n’en fut pas bien sûr. Il avait cette étrange impression de l’avoir déjà rencontrée sans se souvenir où et quand.

En la voyant de plus près, il la reconnut bien vite. C’était Charlie. Son ex Charlie. Pas étonnant qu’il ne l’ait pas identifiée aussitôt, elle avait tellement changé ! Elle semblait avoir troqué son allure légèrement garçonne pour une élégance féminine. Elle était magnifique avec ses longs cheveux blonds. Il ne s’attendait absolument pas à la voir, pas maintenant, et certainement plus jamais. Ca faisait onze ans maintenant, onze longues années sans jamais se recroiser et voilà qu’ils se retrouvaient par hasard –en tout cas, d’après ce qu’il voyait- sur le lieu de travail du jeune homme. Il aurait pu croire à un signe s’il avait eu encore la foi. Au moment exact ou la situation dégénérait avec sa femme, Charlie réapparaissait. Il se souvenait l’avoir tant aimée, tellement que lorsque ses frères s’étaient mis à le convaincre qu’il valait mieux disparaître, que c’était mieux pour elle, il avait accepté, malgré son envie de rester avec elle coûte que coûte. Il se demandait souvent ce qui serait arrivé s’ils étaient restés ensemble. Est-ce que ça aurait duré ? Peut-être pas après tout. Il ne le saurait jamais. Il s’approcha doucement d’elle, petit sourire aux lèvres en la questionnant sur son identité pour s’assurer qu’il s’agissait bien d’elle. Et si c’était une illusion ? Ce n’était pas tellement improbable. Pourtant non, elle était bien là. Elle se mit à le fixer un moment, certainement dans le doute elle aussi, puis secoua la tête en se levant. « Austin ? C'est pas vrai ! » Son sourire s’accentua alors qu’elle l’observait.

Elle avait tellement changé ! Elle s’était embellie avec le temps –même si honnêtement, elle était déjà bien magnifique à l’époque- et il sentit aussitôt son cœur s’accélérer, peut-être à cause des souvenirs qu’elle ravivait. Il finit par lui faire remarquer ce changement, enthousiaste et surpris. Elle rit et il se joignit à elle. « Oh elle ne me manque pas, crois moi ! » Il pencha un peu la tête sur le côté, nostalgique. « C’est vrai que ça te va mieux les cheveux longs. » Il avait parlé doucement, d’une voix qu’il avait presque perdu l’habitude d’utiliser. Quel bonheur de la retrouver. « Tu peux dire, t'es un vrai bonhomme toi maintenant, ça te va plutôt bien. » Un sourire béat se dessina sur ses lèvres. C’était peut-être dangereux, mais tant pis. « Ahah ! Ca, c’est parce que je ne me suis pas rasé ! » Il rigola légèrement, conscient qu’il ne s’agissait pas que de ça. Onze ans avaient passé, ils étaient adultes maintenant, il avait prix en âge et ça se voyait déjà un peu, même si on lui répétait souvent qu’il faisait plus jeune. Trente-trois ans, ça faisait bizarre d’y penser, en particulier en voyant Charlie devant lui. Où était passée cette adolescente de seize ans ? Son sourire le faisait toujours autant craquer pourtant. Elle avait beau avoir grandi, certaines choses restaient les mêmes. « Qu'est ce que tu fais ici ? » Il avait presque oublié où est-ce qu’ils se trouvaient. Il observa un instant les lieux, puis reposa ses yeux sur elle en souriant. « Je travaille, qu’est-ce que tu crois ! Et toi alors, qu’est-ce qui t’amène ? Tu passes à la télé ? » Il ne l’avait jamais vue pourtant. A vrai dire, il regardait plutôt rarement la télévision. Peut-être que ça changerait vite.

Il se passa la main sur la nuque, gardant son éternel sourire, et lui proposa de se rasseoir. Il se plaça à côté d’elle pour entretenir la conversation. Maintenant qu’il l’avait retrouvée, il ne la laisserait pas partie si facilement. Il fallait qu’il sache ce qu’elle était devenue, il avait besoin de se rapprocher d’elle à nouveau, comme avant. Ce n’était pas bon signe, mais tant pis, il suivait son cœur plutôt que sa tête, tellement qu’il en oubliait un détail : il était marié. « Alors, raconte-moi, comment tu vas ? Je veux tout savoir ! Tes frères sont toujours à te protéger comme ils le faisaient avant ? » Il ricana, un peu amèrement cependant, en repensant à ces trois grands gaillards prêts à tout pour couver leur sœur. Au final, ils avaient fini par l’éloigner, lui.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyLun 13 Oct - 22:26


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Non, tu n'avais pas rêvé, tu ne t'étais pas trompée, il s'agissait bien d'Austin qui se trouvait en face de toi. Malgré toutes ces années qui s'étaient écoulées, t'aurais pas eu beaucoup de mal à le reconnaître. C'est vrai qu'il était plus homme désormais, plus vieux aussi, il dégageait quelque chose de nouveau, mais son sourire restait le même, t'avais jamais vraiment pu l'oublier. Ce visage, tu l'avais trop aimé pour qu'il puisse s'effacer de ta mémoire aussi facilement. T'avais jamais été autant amoureuse de quelqu'un d'autre autant que tu l'avais été avec Austin. Alors forcément, ça ne t'avait pas aidé à l'oublier. A l'époque t'étais qu'une famine de seize ans, qui disait au revoir à ce qu'elle considérait comme l'amour de sa vie. T'étais bien naïve, t'avais finis par t'en rendre compte, et tu t'étais longtemps demandé par la suite si tu l'avais aimé plus parce qu'il avait été ton premier amour, ou simplement parce qu'il était lui. Tu n'avais pas la réponse à cette question, t'avais cru encore une fois naïvement que le temps te ferais rencontrer un meilleur second amour, qui te ferais oublier le premier. La vérité, c'est que peut importe de qui on tombe amoureux, on n'oublie jamais vraiment ceux qu'on a aimé, du moins pas ceux que t'avais aimé comme t'avais aimé Austin. Mais bon, après onze ans, le fait de le revoir restait tout de même surprenant, et exceptionnel.

« C’est vrai que ça te va mieux les cheveux longs. » Son compliment t'arracha un petit sourire, et tu fis une petite révérence pour le faire rire et le remercier en même temps. « Merci bien monsieur. » T'étais ravie que ça lui plaise, parce qu'après tout vu ce changement brutal, il aurait pu ne pas du tout aimer. Enfin bon, si il avait aimé la petite gamine rebelle à la coupe à la garçonne, il ne pouvait que aimer la nouvelle Charlie. Enfin, peut être que son truc c'était vraiment les garçons manqués... « Ahah ! Ca, c’est parce que je ne me suis pas rasé ! » Tu ris, hochant la tête en faisant une petite moue. « Donc si tu te rases tu perds vingt ans, dis moi ? Explique moi, je suis curieuse. » Tu posais tes petits poing fins sur tes hanches, d'un air suspicieux et curieux. C'était dingue de vous entendre si bien, si naturellement, alors que tant de temps était passé. En fait c'était étrange, t'avais pas l'impression d'avoir un nouvel étranger devant toi, mais bel et bien l'Austin que t'avais connu. Tu ne te sentais pas gênée, tu ne lui en voulais même pas. Non, tu savais que dans cette histoire de rupture, tes frères avaient pas mal insisté pour intimider ton pauvre petit ami de l'époque. Tu ne leur avait d'ailleurs plus adressé la parole pendant des mois après ça, tant tu t'étais sentie mal. Eux aussi avaient finis par regretter leur geste avec le temps, et tu leur avais même fait juré de ne plus jamais reproduire une chose pareille. C'était le problème avec ta fratrie, ils étaient adorables, mais beaucoup trop possessifs et jaloux, et ils n'avaient pas hésiter à se mettre à trois pour empêcher tous les garçons du monde de t'approcher d'un peu trop prêt. Tu profitas de ta proximité avec Austin pour lui demander ce qu'il pouvait bien faire ici, et par quel plus grand des hasards t'avais pu parvenir à le retrouver. « Je travaille, qu’est-ce que tu crois ! Et toi alors, qu’est-ce qui t’amène ? Tu passes à la télé ? » Alors il était artiste ? C'est vrai qu'il t'avait de nombreuses fois parlé de son envie de travailler dans l'art lorsque vous étiez ensemble, cela ne t'étonnait pas tant que ça. Tu clignas des yeux, penchant la tête sur le coté. « Tu es peintre ? T'as réussi alors, t'es un vrai artiste ! » T'étais contente pour lui, tu savais comme c'était important pour Austin. Tu réfléchis à sa question, bombant un peu la poitrine pour te donner un air fier. « Eh ouais, ça t'en bouche un coin hein ? Je suis reporter pour le grand journal. Tu m'as sûrement jamais vu, je ne passe pas plus de dix secondes à l'écran... » Tu lâchais un petit rire gêné, un peu moins fière pour le coup. « Mais voilà. »

Il te proposa de te rasseoir et tu acceptas avec joie, préférant amplement parler avec lui plutôt que d'attendre les deux débiles partis fumer une clope. Tu t'assis élégamment sur le petit sofa, lui adressant un nouveau sourire, toute heureuse de le retrouver, tant que t'en avais le cœur tout chamboulé. Encore une fois, tu ne l'avais jamais vraiment oublié. « Alors, raconte-moi, comment tu vas ? Je veux tout savoir ! Tes frères sont toujours à te protéger comme ils le faisaient avant ? » Tu croisas les jambes, poussant un petit soupire en l'entendant, et levant les yeux vers lui, détectant bien son petit rire jaune. Vous saviez l'un comme l'autre la cause principale de votre rupture. « Ils vont bien, enfin, les deux vont bien, l’aîné est mort il y a quelques années. » Tu secouas la tête. « Je n'ai jamais vraiment eue l'occasion de le faire, mais je voudrais m'excuser pour... Enfin tu sais, ce qu'ils t'ont dit, ce bourrage de crâne. On va pas se mentir, tous les deux on sait très bien pourquoi notre histoire s'est terminée si brutalement, Paul, Zack et Edward sont adorables, et je suis sûre qu'avec le temps ils auraient fini par t'aimer, mais bon... C'est trop tard maintenant. » Tu repoussas une des mèches de tes cheveux derrière ton oreille, un peu maladroitement. « Je voulais juste m'excuser à leur propos, c'est tout. » Tu levais les yeux vers lui, croisant son regard, dans l'attente d'une réaction.



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MessageSujet: Re: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyLun 13 Oct - 22:44
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CHARLIE & AUSTIN

Revoir Charlie lui faisait un drôle d’effet. Il n’aurait jamais cru la recroiser un jour à vrai dire. Elle avait tant changé qu’il avait d’abord eu un peu de mal à la reconnaître, avant de l’approcher et finalement retrouver ses traits fins. Il la détaillait un peu de haut en bas, admirant les changements d’un coup d’œil rapide en souriant. Oui elle était vraiment différente de l’adolescente de seize ans, et pourtant, il avait la nette impression qu’elle restait là, quelque part sous ses longs cheveux blonds et son maquillage discret. Il l’avait quittée adolescente et se retrouvait face à une femme, il y avait de quoi le secouer. Cette rencontre lui rappela à quel point il l’aimait à l’époque et il remarqua soudain que toutes ces années, ces onze longues années passés sans elle, elle lui avait manqué. Il s’était pourtant marié, il était pourtant amoureux de sa femme, il avait deux parfaites filles, mais il ressentait désormais ce manque comme quelque chose de bien réel. Un vrai trou dans la poitrine. Il oublia soudain sa vie, son frère, Gaby, Emma, Alix. La seule chose qu’il voyait en cet instant précis, c’était que Charlie était de retour, et qu’il n’avait aucune envie de la voir partir à nouveau.

Oui, ses cheveux longs lui allaient bien mieux que sa coupe garçonne. A l’époque, ça ne l’avait absolument pas empêché de tomber raide dingue d’elle. Elle était elle-même, et ça lui plaisait. « Merci bien monsieur. » Elle fit une légère révérence et il rit d’un air léger. Léger, c’était exactement ce qu’il ressentait, de la légèreté. Ca faisait tellement du bien après tout ce qui lui arrivait. Finalement peut-être que la page Charlie s’était transformé en roman invisible tout ce temps. Peut-être qu’il n’avait jamais vraiment oublié. Elle lui fit remarquer qu’il avait vraiment l’air d’un homme à présent et il plaisanta en disant que c’était parce qu’il ne s’était pas rasé. On avait toujours tendance à lui dire qu’il faisait presque dix ans de moins sans pilosité. « Donc si tu te rases tu perds vingt ans, dis moi ? Explique moi, je suis curieuse. » Sa moue et son air curieux, les poings sur les hanches, le faisaient déjà craquer. Il se contenta de rire avant de froncer les sourcils, feignant un air indigné. « Eh ! Ne te moque pas hein ! J’ai toujours l’air d’un adolescent quand je me rase ! » Il esquissa un large sourire en coin, charmeur, plaçant sa main sur son menton pour lui accentuer sa réponse.

Malgré les années, il avait l’impression de s’entendre merveilleusement bien avec elle, comme si rien n’était arrivé entre eux, ou du moins, comme s’il ne l’avait pas quittée de la façon dont il l’avait faite. Peut-être que ses frères n’y étaient pas pour rien, mais il n’avait pas fait grand-chose pour se battre. Il avait abandonné plutôt vite malgré tout. La lâcheté lui collait à la peau. Elle s’approcha un peu de lui en lui demandant ce qu’il faisait là, ce à quoi il s’empressa de répondre qu’il travaillait. Enfin, façon de parler puisqu’il n’avait pas grand-chose à faire aujourd’hui. « Tu es peintre ? T'as réussi alors, t'es un vrai artiste ! » Evidemment, elle s’imagina aussitôt qu’il avait parfaitement bien réussi, qu’il avait réalisé son rêve. Il sourit, un peu gêné, baissant la tête en se frottant la nuque. « Non, je n’en suis pas là, je n’ai jamais été assez doué, pas vrai ? Je restaure simplement les œuvres des autres. » Il était déçu de lui-même. Il aurait tellement voulu l’impressionner et lui dire qu’il était le peintre de sa génération, celui dont le nom resterait gravé à jamais dans les mémoires. Mais il n’était pas Monet, il ne faisait rien d’assez remarquable.

Ce fut bientôt à elle de répondre, le torse bombé pour signifier qu’elle était fière. « Eh ouais, ça t'en bouche un coin hein ? Je suis reporter pour le grand journal. Tu m'as sûrement jamais vu, je ne passe pas plus de dix secondes à l'écran... » Il lâcha un rire soudain devant le sourire gêné de la jeune femme. « Mais voilà. » Il sourit, l’air béat malgré lui. « C’est déjà génial ! On commence avec dix secondes et on finit par avoir son émission entière ! Je ne regarde pas vraiment la télévision, mais je crois que je vais m’y mettre si je peux passer dix secondes à savoir ce que tu fais ! » Il imagina un instant la réaction de sa femme quand il allumerait la télé pour trouver Charlie. Ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire. Tant pis, il était grand, il n’avait besoin de personne pour lui dicter des règles. Surtout pas Gabriela. Depuis quand avait-il des pensées si agressives envers elle ?

Ils s’assirent finalement sur le sofa qu’elle occupait tout à l’heure et il lui demanda rapidement des nouvelles, abordant ses frères en riant amèrement. Il regrettait tellement. Elle croisa les jambes avant de soupirer et relever les yeux vers lui. « Ils vont bien, enfin, les deux vont bien, l’aîné est mort il y a quelques années. » Il fut choqué par cette nouvelle. Il baissa les yeux, sans trop savoir comment se comporter. « Edward ? Oh je suis vraiment désolé Charlie… » Elle secoua la tête et reprit la parole. « Je n'ai jamais vraiment eue l'occasion de le faire, mais je voudrais m'excuser pour... Enfin tu sais, ce qu'ils t'ont dit, ce bourrage de crâne. On va pas se mentir, tous les deux on sait très bien pourquoi notre histoire s'est terminée si brutalement, Paul, Zack et Edward sont adorables, et je suis sûre qu'avec le temps ils auraient fini par t'aimer, mais bon... C'est trop tard maintenant. » Il se détourna un moment d’elle, baissant de nouveau la tête en joignant ses mains. Oui c’était trop tard. Voilà que c’était elle qui s’excusait alors que c’était lui le fautif. Il se dégoûtait tellement. S’il avait insisté, alors peut-être que leur relation aurait duré plus longtemps, peut-être qu’ils auraient été vraiment heureux ensemble, peut-être bien même qu’elle l’aurait rendu meilleur, comme elle avait déjà commencé à le faire les cinq mois qu’ils avaient partagé. C’était trop tard maintenant. Cette phrase le choquait, et pourtant elle avait cent fois raison.

Il resta muet, honteux, son sourire s’étant abaissé, lorsqu’elle le tira de ses pensées. « Je voulais juste m'excuser à leur propos, c'est tout. » Il se mordit la joue et releva les yeux vers elle en croisant son regard. Un seul coup d’œil et son cœur éclatait. L’entendre s’excuser comme ça, ça le gênait. « C’est à moi de m’excuser, tu crois pas ? J’aurais pu essayer de me faire accepter, tenir tête à tes frères mais… J’ai été trop lâche et puis… J’avais vingt-deux ans, et toi à peine seize. A ce moment-là, ça faisait une sacrée différence. Même si tu as souvent été plus mature que moi ! » Il rit un peu, légèrement nostalgique. Oui étrangement parfois, il avait l’impression d’être un gamin en face d’une femme. Il la regarda du coin de l’œil, son éternel sourire au coin des lèvres. Ca n’avait peut-être pas tant changé ça non plus. « Au fait… Je ne sais pas du tout ce que tu as pensé à l’époque mais… Ca a compté pour moi ces cinq mois. Ca n’a pas duré très longtemps mais ça a réellement compté à mes yeux. Ca a été dur de te quitter. » Il préférait être honnête, quitte à se ridiculiser, tant pis. Elle avait été si importante dans sa vie… Il reprit son sourire moins sérieux, gêné par la tournure que prenait la conversation. « Mais c’est du passé pas vrai ? Ca fait onze ans maintenant, on en a des choses à se raconter ! » Ca oui, ils en avaient des choses à se dire. Pourtant, il ne voulait surtout pas lui dire qu’il avait une femme et des enfants qui l’attendaient à la maison…

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MessageSujet: Re: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyLun 13 Oct - 22:54


Now and then I think of when we were together like when you said you felt so happy you could die. Told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache I still remember.
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T'étais sur un petit nuage, détendue comme jamais. C'était d'ailleurs plutôt étrange de te sentir aussi bien, après tout ce que t'avais dû endurer pour oublier ce garçon qui te paraissais maintenant bien plus mature qu'à l'époque. Enfin, c'était peut être la barbe, comme il te l'avait dis, pourtant tu trouvais que c'était au delà de l'apparence, comme si sa voix reflétait quelque chose de nouveau, de changé. C'était toujours la même, c'était indéniable, mais le ton avait changé. Ou peut être que c'était simplement toi, qui avais finis par tourner la page, et par le voir autrement qu'un con. Parce que oui, pendant un temps, tu l'avais haïs plus que tout au monde, comme n'importe qui l'aurait fait après une rupture, mais le temps avais finalement finis par penser tes douleurs, et par sécher tes larmes. T'étais désormais capable de rire et de parler normalement avec lui, et d'être même si heureuse et détendue.

« Eh ! Ne te moque pas hein ! J’ai toujours l’air d’un adolescent quand je me rase ! » Tu ris de plus belle, parce qu'en vérité tu ne voyais pas tellement ce que pouvais être Austin avec un look adolescent. Tu l'avais connu déjà jeune adulte, c'était toi l'adolescente à l'époque. « Mais je ne me moque pas. » Tu lâchas ensuite, d'une voix plus douce, avec un léger sourire taquin au creux des lèvres. Votre conversation divergea vers votre métier, et lorsqu'il t'avoua travailler dans l'art, tu pensas directement qu'il était devenu artiste. Pour toi c'était une évidence, tu savais à quel point cet univers le passionnait. Malheureusement, il t'avoua que tu t'étais un peu emballée. « Non, je n’en suis pas là, je n’ai jamais été assez doué, pas vrai ? Je restaure simplement les œuvres des autres. » Tu t'en voulue immédiatement, et une petite grimace vint immédiatement s'emparer de ton visage. Tu lu sur le sien une sorte de déception, honte de lui même, qui n'avait pas lieue d'être selon toi. S'il n'était pas artiste, tu ne te moquerais pas de lui, au contraire, ce n'était pas ton genre, de rire des autres. Tu clignas des yeux, posant une main sur son épaule, mécaniquement, sans trop réfléchir à ton geste, tu voulais seulement le réconforter et le rassurer. « Je ne peux pas te laisser dire ça, je me souviens que même à l'époque je te trouvais au contraire très doué, j'étais toujours là pour te soutenir, et ça m'étonnerait que tu es régressé avec le temps. Je suis sûre que tu as le potentiel pour être ce que tu veux, mais tu ne te rends sans doute pas compte. » Tu pensais réellement ce que tu disais, tu l'avais toujours pensé. Après, tu n'étais certainement pas une spécialiste dans le domaine de l'art, mais tu savais apprécier certaines choses, et tu appréciais Austin, euh enfin, les œuvres d'Austin.
Tu lui parlas donc à ton tour de ton propre métier, avouant que malheureusement tu ne passais pas énormément à la télé, et qu'il te fallait encore gravir quelques échelons pour te sentir réellement fier, et pouvoir frimer. « C’est déjà génial ! On commence avec dix secondes et on finit par avoir son émission entière ! Je ne regarde pas vraiment la télévision, mais je crois que je vais m’y mettre si je peux passer dix secondes à savoir ce que tu fais ! » Il te redonna le sourire, rien qu'en parlant, et tu ris doucement, te grattant le derrière de la tête. « C'est gentil. » Tu dis d'une petite voix, souriant en coin.

Tu pris place sur la canapé, et il te rejoignit. Tu croisas élégamment les jambes, alors que vous poursuiviez sur un sujet plus sensible, tes frères. Tu lui avouas alors d'une voix plus douce, plus ailleurs, le fait sensible qu'Edward était mort il y avait peu de temps. Et à ton plus grand étonnement, Austin se rappela parfaitement du prénom de ton frère ainé. « Edward ? Oh je suis vraiment désolé Charlie… » Tu hochas doucement la tête. « Je ne pensais pas que tu te souviendrais de son nom. » Tu avouas, surprise, avant de secouer la tête. Tu t'étais remise de la mort d'Edward désormais. Tu poursuivis alors sur des excuses, parce que tu t'en voulais terriblement pour le comportement qu'avaient eu tes trois frères à l'époque, tu savais qu'ils étaient en partie responsables de votre rupture. « C’est à moi de m’excuser, tu crois pas ? J’aurais pu essayer de me faire accepter, tenir tête à tes frères mais… J’ai été trop lâche et puis… J’avais vingt-deux ans, et toi à peine seize. A ce moment-là, ça faisait une sacrée différence. Même si tu as souvent été plus mature que moi ! » Tu fis un léger sourire nostalgique, baissant les yeux, l'écoutant parler. Tu ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, tu savais à quel point il était difficile de tenir tête à tes frères, surtout à Paul. De toute façon ce qui était fait était fait, mais tu étais tout de même heureuse qu'il soit aussi désolé que toi. « Au fait… Je ne sais pas du tout ce que tu as pensé à l’époque mais… Ca a compté pour moi ces cinq mois. Ca n’a pas duré très longtemps mais ça a réellement compté à mes yeux. Ca a été dur de te quitter. Mais c’est du passé pas vrai ? Ca fait onze ans maintenant, on en a des choses à se raconter ! » Tu levas les yeux vers lui, souriant doucement en acquiesçant vivement de la tête. Bien sûr que ça avait été important pour toi aussi, t'avais même presque cru après la rupture que ça n'avait été important que pour toi. « On était sans doute trop jeunes tous les deux, je t'en ai voulu pendant longtemps avant de réaliser que... j'étais aussi responsable que toi dans cette histoire. Mais comme tu dis c'est du passé... Nous sommes deux adultes maintenant. D'ailleurs tu... Tu as quelqu'un, aujourd'hui ? Enfin pardon, je suis... Trop curieuse. » Tu ris nerveusement, ne pouvant t'empêcher de poser tant de questions. Cela faisait si longtemps...



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MessageSujet: Re: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyLun 13 Oct - 23:38
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CHARLIE & AUSTIN

Austin n’aurait pas pensé que ses retrouvailles avec Charlie soient aussi amicales. Il ne s’attendait déjà pas à la revoir, mais pouvoir parler aussi calmement avec elle de cette manière lui faisait un bien fou. A l’époque, il s’en était longtemps voulu de l’avoir quitté comme ça, sans vraiment d’excuse, par pure lâcheté. Elle avait dû tellement le détester pour ça. Mais onze ans étaient passés depuis et heureusement, elle ne semblait plus lui reprocher ce qu’il avait fait. Elle avait énormément changé là où lui, il avait l’impression d’être resté le même, en plus vieux cependant. Ses cheveux, autrefois courts, tombaient élégamment sur ses épaules, et sa manière de s’habiller était bien plus féminine. Elle lui plaisait, à vrai dire, comme autrefois. La revoir réveillait un sentiment longtemps enfoui qu’il valait mieux pour lui ignorer. Il s’enthousiasma de ses changements, la complimentant avec un petit sourire un brin charmeur malgré lui. Il blagua sur sa barbe de trois jours, se vantant presque de paraître bien plus jeune sans. A trente-trois ans, sans aucune pilosité, on pouvait le prendre pour un adolescent, ou du moins, il pouvait bien faire dix ans de moins. Elle s’en amusa, évidemment. « Mais je ne me moque pas. » Elle lâcha un petit sourire en coin qui le faisait toujours autant craquer, et il sourit lui aussi, entraîné par elle. Ce n’était pas raisonnable, mais il préférait ignorer ses responsabilités.

En lui racontant qu’il travaillait ici, elle se mit tout de suite à imaginer qu’il était un artiste, un vrai, l’auteur d’un de ces tableaux qu’ils exposaient à la galerie. Il eût légèrement honte d’avouer n’être que le restaurateur de ces œuvres, n’ayant concrètement pas assez de talent ni d’imagination pour créer lui-même une peinture, ou quoi que ce soit de réellement artistique. Elle l’avait connu à l’époque où il rêvait encore naïvement de devenir peintre ou dessinateur, et il était normal, en quelque sorte, qu’elle s’imagine qu’il ait réussi. Après tout, on a toujours tendance à penser que ceux qu’on a autrefois connus ont bien fait leur vie. Il baissa la tête, honteux d’avouer que ce n’était pas tellement le cas pour lui, et elle posa sa main sur son épaule, ce qui le tira automatiquement de ses pensées. « Je ne peux pas te laisser dire ça, je me souviens que même à l'époque je te trouvais au contraire très doué, j'étais toujours là pour te soutenir, et ça m'étonnerait que tu es régressé avec le temps. Je suis sûre que tu as le potentiel pour être ce que tu veux, mais tu ne te rends sans doute pas compte. » Il sourit, soulagé de l’entendre lui dire ça. Bizarrement, ça le rassura énormément. « Tu le penses vraiment ou c’est juste pour me flatter ? Enfin… Être restaurateur ici, ça ne me dérange pas vraiment, j’ai un pied dans l’art au moins ! » C’était vrai, il avait déjà la chance de travailler dans le domaine qui le passionnait, il n’allait pas en demander plus, après tout.

Elle lui parla à son tour de son métier en lui disant qu’elle passait à la télé, pas énormément, mais c’était déjà ça. Il ne l’avait pas vue, ne regardant pas énormément la télé, mais il eût soudain l’envie de se coller devant l’écran pour la voir au moins quelques instants. Il l’encouragea, rappelant que dix secondes, c’était déjà un début, et que ça pouvait déboucher sur une émission complète, enthousiaste. Elle sourit, avant de rire. « C'est gentil. » Elle était adorable, c’était ce qu’il ne pouvait pas s’empêcher de penser. Ce n’était pourtant pas correct de penser ça d’une autre femme que la sienne, mais tant pis. Charlie, elle avait compté bien avant Gabriela. Ils prirent place sur le sofa sur lequel elle était assise un peu plus tôt, et la discussion dériva sur elle et ses frères. Ceux-là, il les avait aussi longtemps détestés, rancunier qu’il pouvait être parfois. Elle lui apprit que son plus grand frère, Edward, était mort. Malgré tout ce qu’il avait pu ressentir à son égard, il était quand même désolé, touché par cet évènement. « Je ne pensais pas que tu te souviendrais de son nom. » S’il s’en souvenait ? Evidemment ! Ca avait bien plus compté qu’il ne pouvait l’avouer. « Il y a des choses qu’on n’oublie pas. » Il se contenta de répondre avec un petit sourire nostalgique en coin de lèvres. Il n’avait absolument rien oublié de cette époque où il l’aimait comme un fou. Cinq petits mois qui égalait des années de mariage.

Elle se mit ensuite à s’excuser pour ses frères et leur comportement, consciente que ça avait tout à voir avec leur séparation, mais il ne supportait pas de la voir s’excuser comme ça. C’était lui le fautif après tout ? Il aurait très bien pu se battre, mais il n’avait pas eu le courage, et six ans de différence, ça semblait un écart trop important à ce moment-là. Il en profita pour avouer que ces mois passés avec elle avaient réellement compté, n’ayant pas envie qu’elle croie que ça n’avait eu aucune importance. Ils échangèrent un regard avant qu’elle ne réponde. « On était sans doute trop jeunes tous les deux, je t'en ai voulu pendant longtemps avant de réaliser que... j'étais aussi responsable que toi dans cette histoire. Mais comme tu dis c'est du passé... Nous sommes deux adultes maintenant. D'ailleurs tu... Tu as quelqu'un, aujourd'hui ? Enfin pardon, je suis... Trop curieuse. » Elle avait raison, maintenant, c’était différent, ils étaient tous les deux adultes, ils avaient tous les deux avancé. A sa question, il baissa un peu la tête, posant sa main sur sa poche pour vérifier que son alliance s’y trouvait toujours. Pourquoi n’avait-il aucune envie de lui dire qu’il était marié ? Il finit par sourire et secoua la tête à la négative. « Non, non, je n’ai personne dans ma vie en ce moment. » Il n’avait aucune idée de ce qu’il faisait, de ce qui le poussait à mentir, mais voir Charlie s’éloigner parce qu’il était marié lui faisait mal au cœur. Autant qu’elle l’ignore. « Et toi, tu as trouvé ta perle rare ? Quelqu’un que tes frères apprécient peut-être ? » Il rit encore. Ce n’était sans doute pas évident à trouver. Ses frères étaient plus protecteurs qu’une mère. « Je n’arrive pas à croire que ça fait déjà onze ans. » Dans son esprit, ça paraissait bien plus proche, comme si c’était hier que Paul l’avait menacé pour qu’il quitte sa sœur chérie. Et si on leur offrait une deuxième chance ? C’était certainement complètement ridicule d’y penser, mais cet hasard était bien trop grand pour laisser passer cette chance.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyMar 14 Oct - 13:15


Now and then I think of when we were together like when you said you felt so happy you could die. Told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache I still remember.
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T'étais sincère dans tes propos. T'avais toujours aimé les petits essais que faisait Austin, à l'époque où il voulait se lancer dans l'art. Encore une fois t'étais certainement pas spécialiste, mais t'aimais le coup de crayon d'Austin, parce que c'était ses dessins que tu préférais le plus. Combien de fois tu l'avais supplié de te dessiner pour pouvoir t'amuser à prendre la pause telle une véritable mannequin ? Ça l'avait fait rire. Et t'aimais son rire. T'en étais dingue à l'époque de ton brun. D'ailleurs ton amour pour lui avait réveillé des sentiments que tu pensais jusque là en être dépourvue, tels que la jalousie ou la possessivité. Mais bon, qu'en était-il de ses sentiments aujourd'hui ? Mis à part de brèves apparitions lorsque t'étais ivre après une soirée un peu trop arrosée avec des copines, t'avais finis par oublier ce que c'était que d'être jalouse ou possessive avec un mec en particulier. Tu l'avais été avec Trystan, et puis plus rien. De toute façon l'amour ce n'était pas fait pour toi, ce n'était pas la première fois que tu te le disais. T'avais plus qu'à tirer définitivement une croix sur toute histoire. T'avais pas envie de souffrir une troisième fois. T'avais trop souffert, t'avais eu trop mal, t'avais mis trop de temps à t'en remettre. Tu ne pouvais plus te permettre de replonger. « Tu le penses vraiment ou c’est juste pour me flatter ? Enfin… Être restaurateur ici, ça ne me dérange pas vraiment, j’ai un pied dans l’art au moins ! » Tu poussas un petit grognement affectueux, lui pokant doucement l'épaule. « Mais je suis sérieuse voyons, tu le sais en plus, j'ai toujours eu un faible pour tes dessins. » Tu dis, de ta voix la plus sincère. « D'ailleurs... Tu les as gardé ? Enfin je parle, tu sais, de ceux que tu avais fait de moi ? J'aimerai les voir. » Tu avouas alors, sans honte. Comme toujours t'étais franche et sans complexe. C'est vrai que ses croquis étaient personnels, mais si lui les avait gardé, pourquoi tu n'aurais pas le droit de les voir ? Après tout, c'était toi dessus, « le modèle ». « Et puis qui sait, ta carrière est loin d'être terminée... » Tu conclus, au sujet de son job, pour lui faire comprendre que qui sait, peut être qu'un jour il parviendrait à sortir du lot. Mieux vaut tard que jamais, non ? Tu savais qu'il en était capable.

Edward n'était pas un sujet que tu avais particulièrement envie d'aborder, mais tu laissas tout de même la discussion dériver sur ce dernier, sans te montrer vraiment farouche. Tu n'avais pas honte de la mort de ton frère, ce n'était pas un sujet dont tu avais du mal à parler, parce que tu avais fais ton deuil. Tu n'étais pas non plus prête à en parler pendant des heures, mais t'étais celle de la famille, après Paul, qui parvenait le mieux à en parler. Pour la simple et bonne raison que tu n'avais pas si bien connue Edward que ça, et qu'après tout tes échecs en amour, t'avais appris à tourner les pages... Enfin presque. « Il y a des choses qu’on n’oublie pas. » Il répondit, lorsque tu lui avouas que tu ne t'attendais certainement pas à ce qu'il se souvienne du prénom de ton frère aujourd’hui décédé. Il n'avait pas tord, t'avais jamais oublié le prénom de son frère non plus. Pensant bien faire d'ailleurs, tu décidas de changer de sujet. « Et de ton coté, comment vont tes parents ? Oh, et Thomas ? Tu es encore fâché avec lui, dis moi ? » En vérité, tu installas une atmosphère encore plus lourde, même si tu ne compris pas vraiment pourquoi. Tu savais qu'Austin était auparavant en mauvais termes avec son frère... mais à ce point là ? T'aurais pensé sans doute qu'avec le temps les deux frères finiraient par se retrouver. Mais ça c'était sûrement dû à ta propre vision des choses, pour une fille comme toi, qui avais sans doute été élevé dans l'une des familles les plus unies au monde, une dispute si violente entre frère était inconcevable, pourtant ça semblait bien être, encore aujourd'hui, réel. « Oh... je suis désolée si j'ai demandé quelque chose qu'il ne fallait pas... » Tu dis, en voyant le silence que ta question avait suscité. « Laisse tomber... » Tu soufflas, tout gênée, avec cette moue adorable de la fille qui ne sait plus où se mettre pour le coup... bravo Charlie.

Pour cette nouvelle question, il te fallut réfléchir un peu et rassembler ton courage. Tu lui demandas s'il avait quelqu'un dans sa vie. Ce n'était pas une question facile, surtout pour toi, qui l'avait connu si bien, qui avait été si proche de lui... C'était toujours douloureux lorsqu'un ex se remettait avec quelqu'un d'autre. Toujours, même s'il n'y avait plus rien entre vous deux. Mais sa réponse te rassura énormément, autant qu'elle te surpris : « Non, non, je n’ai personne dans ma vie en ce moment. » Il était célibataire ! Pour le coup, tu ne t'y attendais pas du tout. Tu l'imaginais bien... Marié, ou fiancé, avec peut être même des enfants... Mais non. Bizarrement tu ressentis comme une sorte de joie intense en entendant sa réponse. Tu fis tout pour cacher ton enthousiasme, te contentant d'un petit sourire pour ne pas paraître étrange mais... mais d'ailleurs pourquoi ça te rendais si heureuse ? Il était de toute façon hors de question que... Oh non non Charlie, tu ne pouvais pas. Certainement pas. Tu pouvais directement oublier cette idée, et plus vite que ça. Heureusement qu'Austin fut là pour te sortir de tes pensées un peu trop dangereuses. « Et toi, tu as trouvé ta perle rare ? Quelqu’un que tes frères apprécient peut-être ? » Tu ne pus t'empêcher de rire un peu en entendant sa deuxième question. « Quelqu'un qui plaise à mes frères ? Ça n'existe pas, tu sais ! » Personne ne semblait assez bien pour toi, selon Paul, alors bon. De son coté, Zackary t'avait déjà présenté quelques collègues, mais t'avais toujours refusé les rendez-vous. T'avais horreur de ce genre de rencontre organisée, et puis de toute manière, tu ne voulais pas à nouveau tomber amoureuse. C'était interdit, tu te l'étais promis. « Mais non, de toute manière, je n'ai personne. Je suis le genre de fille qui finira sans doute seule à quarante ans avec son chien. » Tu ris à nouveau. Qui sait, peut être bien que c'était ce qui t'arriverais... Quelle horreur. « Je n’arrive pas à croire que ça fait déjà onze ans. » Tu soupiras doucement, hochant la tête pour acquiescer. « Ah c'est sûr que ça fait un sacré bout de temps... S'en est presque triste. » Tu réfléchis. « Tu sais j'ai... Toujours espéré te revoir un jour en fait. Bon au départ c'était pour te casser la gueule mais après c'était juste... je sais pas. J'avais besoin de ta présence, même comme un simple ami... Tu trouves ça étrange ? » Tu te tournas vers lui, mordillant ta lèvre.



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MessageSujet: Re: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyMar 14 Oct - 16:03
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CHARLIE & AUSTIN

Elle semblait lui faire confiance. Elle lui disait qu’il avait du potentiel, qu’il pouvait faire ce qu’il voulait et qu’il ne s’en rendait pas compte. Etrangement entendre ces mots de la bouche de Charlie lui faisait un bien fou. Elle ne l’avait pas vu depuis des années, plus d’une décennie même, mais elle arrivait quand même à trouver les mots pour le rassurer. Il était rare à présent qu’on croie en lui, à vrai dire. Il en était même à se demander depuis combien de temps ce n’était pas arrivé. Certainement que même sa femme n’y croyait plus. Charlie resurgissait du passé, d’un passé heureux où il souriait, où il riait, où il avait encore des rêves plein la tête, s’imaginant dessinateur ou peintre, se voyant déjà créer une bande-dessinée ou un tableau merveilleux qui ferait de lui un artiste reconnu. Elle croyait en lui. Il se souvenait même l’avoir plusieurs fois dessiné, et même bien avant qu’ils ne deviennent réellement un couple. A force, il connaissait ses traits par cœur, tellement qu’il aurait pu la dessiner avec sa simple imagination. Il était curieux de savoir si c’était toujours le cas, si ses mains se souvenaient encore. « Mais je suis sérieuse voyons, tu le sais en plus, j'ai toujours eu un faible pour tes dessins. » Il sourit, charmé, une fois de plus. « D'ailleurs... Tu les as gardé ? Enfin je parle, tu sais, de ceux que tu avais fait de moi ? J'aimerai les voir. » Il esquissa un sourire un peu gêné. Oui, bien sûr qu’il les avait gardés. Ils étaient soigneusement rangés dans une grosse boîte spécialement dédiée à elle. Si sa femme connaissait l’existence de cette boîte, il ne donnait pas cher de sa peau. Il hocha légèrement la tête. « Oui, je les ai encore. Si tu veux je pourrai les ressortir pour toi. » C’était comme une petite promesse. La promesse que ce n’était pas la dernière fois qu’ils se voyaient. « Et puis qui sait, ta carrière est loin d'être terminée... » Elle avait peut-être raison oui. Après tout, il n’était pas si vieux que ça, pas vrai ? « Qui sait. » Il ne pouvait pas en dire plus, mais rien que de l’entendre l’encourager lui donnait des tas d’espoirs. Certainement trop pour son bien, d’ailleurs.

Il apprit que son plus grand frère, Edward, était mort. Cette nouvelle ne le réjouissait pas. Malgré tout ce qu’on pouvait bien dire, malgré tous leurs différends, il n’arrivait même pas à imaginer ce qu’il ferait si Thomas venait à mourir. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il s’était toujours opposé à son envie d’entrer dans l’armée. Au final, c’était grâce à ça qu’il avait eu sa femme. Et maintenant, tout était plus compliqué. « Et de ton coté, comment vont tes parents ? Oh, et Thomas ? Tu es encore fâché avec lui, dis moi ? » Evidemment, elle fallait qu’elle lui demande. Elle aussi se souvenait de son frère, et elle savait très bien que même à l’époque ils ne s’entendaient pas. Que répondre ? Fâché ? C’était même pire que ça. Aujourd’hui, les deux frères ne pourraient sans doute pas se retrouver dans la même pièce sans s’entretuer. Presque littéralement. Il se contenta de baisser la tête en silence. Un silence lourd, pesant, qui contrastait avec leur conversation jusque-là. « Oh... je suis désolée si j'ai demandé quelque chose qu'il ne fallait pas... » En effet. Il ne pouvait pas dire qu’elle avait tort après tout, son frère, c’était le sujet tabou. « Laisse tomber... » Il releva la tête vers elle au moment où elle fit une moue étrange et incroyablement adorable. Elle était certainement gênée. Il sourit, avec moins d’entrain cependant. « C’est pas grave… Disons que… Maintenant, on ne peut plus se voir. J’ai fait quelque chose de mal et il n’arrive pas à me pardonner. » C’était un assez bon résumé de la situation. Oui, voler la fiancée de son frère, se marier avec elle et fonder une famille avec elle, c’était mal. En effet, il avait mal digéré la nouvelle. Les réconciliations étaient impossibles à présent.

Comme un fait exprès, elle lui demanda ensuite s’il avait quelqu’un dans sa vie. Il n’avait pas remis sa bague et tâta sa poche un instant pour s’assurer qu’elle s’y trouvait toujours. Il n’avait pas envie de dire qu’il était marié, pas à Charlie. Pourquoi ? Bonne question, peut-être que ce n’était pas vraiment terminé, peut-être qu’il avait envie d’être disponible pour elle. Il lui mentit alors et dit qu’il était célibataire. Il jouait avec le feu mais tant pis. De toute façon, elle, elle devait avoir trouvé quelqu’un. Ce type était certainement bien mieux que lui, quelqu’un que ses frères acceptaient peut-être. Elle lâcha un rire qui le surprit. « Quelqu'un qui plaise à mes frères ? Ça n'existe pas, tu sais ! » Il se mit à rire lui aussi. « C’est vrai que c’est plutôt dur à imaginer ! » Oui, ses frères n’étaient pas vraiment du genre à apprécier le moindre type qui s’approcherait de leur petite sœur chérie. « Mais non, de toute manière, je n'ai personne. Je suis le genre de fille qui finira sans doute seule à quarante ans avec son chien. » Ils rirent ensemble. Non, il ne la voyait pas du tout comme ça à quarante ans. Il fut incroyablement soulagé de l’entendre dire qu’elle était seule. C’était malsain, malhonnête aussi, et dangereux. Il ne pensa même plus à l’interdit de cette possible relation. Relation ? A quoi pensait-il ?! « Mais non ! Je suis sûr que tu trouveras quelqu’un bien avant ! » Il la taquina en tapotant son épaule gentiment, large sourire aux lèvres. Quelle belle sensation de la retrouver. Il avait du mal à croire que ça faisait onze ans.

« Ah c'est sûr que ça fait un sacré bout de temps... S'en est presque triste. » Triste en effet, c’était le mot. Il aurait tellement voulu la revoir avant, lui expliquer, s’excuser. Il baissa la tête, honteux. Si seulement il avait eu plus de courage à l’époque. « Tu sais j'ai... Toujours espéré te revoir un jour en fait. Bon au départ c'était pour te casser la gueule mais après c'était juste... je sais pas. J'avais besoin de ta présence, même comme un simple ami... Tu trouves ça étrange ? » Elle se retourna vers lui et se mordit la lèvre. Elle voulait l’achever ? Il allait craquer si ça continuait. Déjà, il avait envie de l’embrasser, mais ce n’était certainement pas une bonne idée. Il détourna donc la tête, les joues légèrement rosées tout d’un coup. Il perdait la tête. « C’est dommage qu’on ne se soit pas revus plus tôt… Moi aussi, j’aurais aimé que tu sois là, même si ça n’aurait pas été pareil. Ca n’a rien de bizarre. Enfin, je ne crois pas. » Il osa un regard vers elle, petit sourire en coin. Il flirtait avec son ex, là ? Il faisait vraiment n’importe quoi. « Je me demande bien ce que ça aurait donné si on était resté ensemble. » Il lâcha un petit rire. Il était bien curieux de le savoir. Peut-être que ça aurait duré, peut-être pas. Ils ne pouvaient pas le savoir. « Enfin… Tu… Tu as du travail non ? Tu veux que je te laisse bosser ? » Après tout, c’était bien beau les retrouvailles, mais elle était en plein boulot avant qu’il n’arrive.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyMar 14 Oct - 17:41


Now and then I think of when we were together like when you said you felt so happy you could die. Told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache I still remember.
somebody

« Oui, je les ai encore. Si tu veux je pourrai les ressortir pour toi. » T'aimais bien le "pour toi'". Tu lui souris pour le remercier, vrai dire toujours un peu surprise qu'il ai gardé ces trucs même après votre rupture. De rage, en grand garçon manqué, toi, t'avais pris soin de déchirer chacune des photos que vous aviez prises ensemble, et de les jeter dans le feu de la cheminée, pleurant toutes les larmes de ton corps. Mais bon, ça n'avait rien d'étonnant. A l'époque t'étais pas tellement mature - même aujourd'hui tu ne l'étais pas alors c'était dire - et t'avais simplement voulu évacuer la rage et la tristesse. C'était triste de se dire que finalement, celles ci avaient disparues progressivement, peu à peu, avec le temps, et qu'aujourd'hui, bêtement, tu n'en ressentais plus une seule à l'égard d'Austin. Le cœur humain était un mystère, et le tien une énigme à lui seul. T'avais aimé deux fois, hais comme jamais deux fois, et aujourd'hui t'étais seule. Tu t'étais toujours dis que ça te suffisais amplement, mais l'amour n'était pas quelque chose de négligeable, tu l'attendais simplement, sans franche recherche, un peu obnubilée par ton boulot en ce moment.

Mais c'était sans doute le pire. Tu parlais avec lui, lui adressant des tonnes de sourires, sans penser une seule seconde au boulot monstre qui t'attendais aujourd'hui. Austin était parvenu à te faire oublier ton boulot monstre, et ce n'était certainement pas donné à tout le monde. C'était ce qu'il y avait de plus inquiétant sans doute dans cette conversation. « C’est pas grave… Disons que… Maintenant, on ne peut plus se voir. J’ai fait quelque chose de mal et il n’arrive pas à me pardonner. » T'avais été idiote sur ce coup, parler de son frère n'était pas vraiment une bonne idée. T'étais tellement à l'aise que t'avais simplement voulu prendre un peu trop de ses nouvelles. Un peu décontenancée par sa drôle de réponse, tu fis une petite grimace, penchant la tête sur le coté. « Oh je vois... » Tu dis seulement, te disant que ce n'était certainement pas le moment d'en demander plus, vu que sa relation avec son frère semblait encore extrêmement tendue.

T'avais pas le droit de le regarder comme ça. C'était mauvais signe, très mauvais signe. Tu ne pouvais pas te permettre de replonger comme tu l'avais fais auparavant, t'étais plus une gamine maintenant, tu savais la conséquence de ses gestes, tu te rappelais parfaitement d'à quel point t'avais souffert. Pourtant t'étais là, à le dévorer malgré toi du regard, à lui parler, à lui sourire... Putain Charlie ! « Mais non ! Je suis sûr que tu trouveras quelqu’un bien avant ! » Il avait peut être raison, du moins espérons le. C'est sûr que l'idée de finir à quarante ans avec pour seul compagnon Oscar, ton gros tout bien attachant, mais qui ne remplaçait pas pour autant un homme, ne te réjouissais pas tellement. « J'aimerai bien... Toute mes histoires se sont soldées par des échecs, alors bon... Enfin tu sais. » Oui il le savait bien, puisqu'il avait été ton premier. Et ça, c'était important. Ta première fois aussi. Pour une fille, ça marque ce genre de choses.

« C’est dommage qu’on ne se soit pas revus plus tôt… Moi aussi, j’aurais aimé que tu sois là, même si ça n’aurait pas été pareil. Ça n’a rien de bizarre. Enfin, je ne crois pas. » T'aurais juré voir ses joues rougir, mais sans doute que t'avais rêvé. « Tant mieux alors, si tu ne trouves pas ça bizarre. Je suis contente. » Tu lui répondis, réalisant un peu tard que tu te confiais peut être un peu trop à lui... Mais c'était comme ça, tu pouvais pas t'en empêcher, ça te paraissais presque comme naturel. T'avais certainement besoin de parler, à quelqu'un d'autre que tes frères, qui te dirais sans cesse que t'avais pas à regretter les mecs qui t'avaient plaqués, qu'ils ne te méritaient pas... La vérité c'était que t'étais pas plus extraordinaire que d'autres filles, ou seulement aux yeux de tes frères. « Je me demande bien ce que ça aurait donné si on était resté ensemble. » Tes yeux s'arrondirent en l'entendant, et tu le fixais droit dans les yeux, interdit, sans savoir quoi répondre. Tu restas alors un moment à le regarder comme ça, yeux dans les yeux, déglutissant avec peine. Une étrange sensation te parcouru alors l'échine, avant que tu détourne comme honteusement les yeux. Charlie, fallait que tu te ressaisisse... Ce mec t'avais brisé le cœur ! Rougissant alors affreusement, tu te mis à rire nerveusement. « Ahahah... J-J'en sais r-rien, q-qui sait ! » Tu haussas les épaules, tentant de cacher ton gêne. Est-ce que finalement, t'étais pas la seule à t'être déjà demander ce que tu serais devenue si t'étais resté avec Austin, ou est-ce qu'il lisait dans ton esprit ? C'était foutrement bizarre. Ça ressemblait presque à de la... Drague ?

« Enfin… Tu… Tu as du travail non ? Tu veux que je te laisse bosser ? » Il te ramena alors à la réalité, brusquement, et tu réalisas à quel point il avait raison. Tu sursautas, regardant partout autour de toi avant de rire à nouveau, cette fois vraiment, posant une main sur ta bouche. « Oh mon dieu, mais t'as raison ! Ohlala, j'ai pas vu le temps passer ! » T'éclatas de rire, te levant alors, en époussetant ta jupe, avant de mordiller ta lèvre. « B-Bon... On se voit plus tard ? Enfin, si c'était aussi agréable pour toi que ça l'a été pour moi... » Tu dis d'une voix plus douce, attrapant un stylo dans ton sac avant de griffonner sur un bout de papier, et de lui tendre. « C'est mon numéro... On pourrait se faire une sortie. » Tu te penchas vers lui, hésitant un peu, venant déposer un baiser sur sa joue. « A plus tard alors. » Et tu disparus alors, tournant les talons pour vite rejoindre ton caméraman, le cœur léger, si étrangement.



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MessageSujet: Re: [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know.   [TERMINE] (AUSLIE) somebody that i used to know. EmptyMar 14 Oct - 17:48
SOMEBODY THAT I USED TO KNOW

CHARLIE & AUSTIN

Elle voulait voir les dessins qu’il avait faits d’elle. Il les avait gardés bien précieusement dans une boîte qui lui était dédiée, en souvenir, incapable de tout jeter aux ordures. Il avait des photos, des dessins, des cadeaux, un porte-clés, tout un tas de choses qui étaient rattachées à cette époque. Il n’avait pourtant pas vraiment l’âme d’un collectionneur de souvenirs, mais ceux-là, il les avait gardés précieusement. Si sa femme savait ça… Il n’aurait de toute façon pas pensé avoir à ressortir cette boîte après autant d’années, mais le hasard avait voulu qu’il retrouve Charlie. Elle voulait donc voir ses dessins. Il fut surpris, mais enchanté de l’entendre. Pourtant il n’y avait peut-être pas grand-chose de surprenant là-dedans, après tout, c’était elle sur ces dessins, il était parfaitement normal qu’elle veuille les voir, et peut-être même les récupérer, allez savoir pourquoi. Peut-être par simple envie de se souvenir, de revoir tout ça une dernière fois avant de refermer définitivement la boîte à souvenirs. Cette idée lui déchirait bêtement le cœur. Il n’avait pas envie de ça. Il voulait la garder ouverte, bien ouverte, qu’elle fasse à nouveau partie de sa vie. Etait-ce vraiment mal de penser ça ? Certainement oui, surtout qu’il n’était pas honnête avec elle, mais peu importait. Elle était là et il ne la laisserait pas partir si facilement maintenant.

Ils parlaient de leur vie, de leur travail, de leur famille, oubliant le monde autour d’eux, oubliant où ils étaient, ce qu’ils faisaient là, comme si plus rien n’existait à part eux. En tout cas, c’était ce qu’il ressentait. Il n’y avait qu’elle, en face de lui, à cet instant précis, et c’était tout ce qui importait vraiment. Lorsqu’elle lui demanda des nouvelles de son frère, il se referma, gardant le silence un moment, honteux, déçu, interdit. Son frère, c’était encore le sujet tabou. Ces huit ans de coma n’avait rien changé à leur relation, au contraire. Tout avait empiré à son réveil. Il aurait préféré le voir éternellement attaché à ce lit d’hôpital, comme une image froide et sinistre de ce qu’il était. Ca aussi, c’était mal. Il n’aurait jamais cru penser une telle chose de son petit frère. De toute façon, c’était certainement réciproque. A présent, ils se vouaient une haine sans limite, il était impossible qu’ils s’entendent à nouveau après ça. « Oh je vois... » Charlie ne posa pas plus de question et il lui en fut reconnaissant. Heureusement, elle avait assez de tact pour ne pas chercher plus loin. Il détestait parler de son frère.

Il se passait quelque chose entre eux. Après toutes ces années, c’était toujours pareil. Il ne s’était jamais vraiment rendu compte à quel point sa présence lui avait manqué jusqu’à maintenant. Il se sentait bien mieux avec elle à ses côtés. Ce n’était pas bien, pas responsable, mais au diable les responsabilités. Elle blagua, affirmant qu’elle serait sans doute toujours seule à quarante ans avec son chien. Il ne pouvait pas la laisser dire ça. Elle trouverait quelqu’un de bien, quelqu’un que ses frères apprécieraient enfin, quelqu’un… Pas comme lui. Il fallait bien l’admettre, il n’était pas ce qu’on appelait un type bien. « J'aimerai bien... Toute mes histoires se sont soldées par des échecs, alors bon... Enfin tu sais. » Il baissa la tête. Il était fautif lui aussi. Tout avait commencé avec lui et sans doute que ça s’était enchaîné. Il se sentait terriblement coupable. « Désolé… C’est en partie ma faute aussi… » Il devait au moins l’admettre, il n’avait pas été le meilleur premier petit-ami au monde, loin de là. C’était même l’exemple de ce qu’il ne fallait pas faire. Et pourtant, ce qu’il l’avait aimée… C’était d’ailleurs pour ça qu’il avait préféré partir. Elle était bien plus jeune que lui à ce moment-là, trop jeune.

Il finit par avouer regretter de ne pas l’avoir revue plus tôt, profitant de ce moment pour lui dire que lui aussi, il aurait voulu qu’elle soit là, quitte à n’être que des amis, même si cette situation aurait été plus qu’étrange. Elle lui avait tellement manqué ces onze dernières années… Ce n’était pas bizarre de penser ça. En tout cas, pas pour lui. « Tant mieux alors, si tu ne trouves pas ça bizarre. Je suis contente. » Il sourit à sa remarque. Il était heureux, tout simplement. Il n’y avait ni dispute, ni rancœur, ils discutaient tout naturellement, et c’était parfait. Il se mit alors à se demander ce que ça aurait été s’ils ne s’étaient pas quittés. Est-ce qu’ils se seraient mariés ? Est-ce qu’elle aurait été à la place de Gabriela en ce moment-même ? Sans doute que si elle avait été là, Austin n’aurait jamais pris la fiancée de son frère, et alors, à l’heure actuelle, ils siroteraient tranquillement un verre dans un café en riant. Cette vision lui fit un drôle d’effet. Non, c’était bien trop bizarre. Elle le regarda un long moment, tellement qu’il sentit ses joues rougir légèrement. Elle le scrutait. Avait-il dit quelque chose de mal ? Avait-il exagéré ? Pourtant, il n’avait pas l’impression. Elle finit par détourner les yeux, il crut même la voir rougir. Peut-être qu’il hallucinait. Elle se mit soudain à rire. « Ahahah... J-J'en sais r-rien, q-qui sait ! » Elle bafouillait ? Est-ce qu’il avait été trop loin ? Est-ce qu’il dépassait les limites ? Très certainement. Et pourtant, il sourit, de plus en plus touché par la jeune femme. Elle était adorable.

Il revint soudain à la réalité, réalisant que si elle était là à la base, c’était pour son travail. Il n’avait même pas vu le temps défiler. « Oh mon dieu, mais t'as raison ! Ohlala, j'ai pas vu le temps passer ! » A sa remarque, il sourit plus encore. Elle non plus n’avait pas fait attention à l’heure. Au moins, ils semblaient sur la même longueur d’ondes. Ca n’avait pas changé. Elle se leva alors, et il en fit autant. « B-Bon... On se voit plus tard ? Enfin, si c'était aussi agréable pour toi que ça l'a été pour moi... » Tout en elle l’attirait. C’était mauvais, très mauvais, mais il adorait ça. Il se mordit à son tour la lèvre en la regardant. « Evidemment ! Quand tu veux ! » Elle attrapa aussitôt un stylo pour lui noter son numéro avant de le lui tendre. « C'est mon numéro... On pourrait se faire une sortie. » Il sourit en prenant le papier, commençant déjà à mémoriser les chiffres. Il prendrait grand soin de ces coordonnées, elle pouvait en être sûre. « Je t’appelle très vite dans ce cas ! » Il était plus qu’enthousiaste à l’idée de la revoir. C’était mal, mais ça rendait la chose encore plus agréable. Il bravait l’interdit. Il était occupé à fixer les chiffres lorsqu’elle s’approcha de lui pour l’embrasser sur la joue. Il releva aussitôt la tête, surpris, le cœur battant à tout rompre, tel un adolescent découvrant tout juste l’amour. « A plus tard alors. » Elle s’éclipsa bien vite, et lui, il était bien trop choqué pour avoir la moindre réaction. Retombait-il amoureux ? Très certainement.


THE END


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