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 (#05) Auslie | Are we all lost stars ?

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MessageSujet: (#05) Auslie | Are we all lost stars ?   (#05) Auslie | Are we all lost stars ? EmptyMar 14 Oct - 22:03
ARE WE ALL LOST STARS ?

CHARLIE & AUSTIN

Sa relation avec sa femme s’empirait de jour en jour. C’était à peine s’ils pouvaient se croiser sans se chamailler bêtement. Quel gâchis. Six années foutues en l’air par le simple réveil de Thomas. Il avait bien choisi son moment celui-là. Tout aurait été plus simple s’il s’était réveillé tout de suite, ou s’il ne s’était pas réveillé du tout. L’un ou l’autre quelle importance, le fait était qu’en ce moment, Austin et sa femme ne s’entendaient plus du tout. Elle lui en voulait, et il la sentait s’éloigner toujours un peu plus. Il se doutait bien de comment ça allait finir, mais n’arrivait pas à faire le premier pas vers la réelle séparation. Et leurs petites filles ? Dans le fond c’était peut-être ce qui lui faisait le plus mal. Il ne voulait pas être le père absent qu’elles détesteraient, à qui elles ne parleraient même plus, avec qui ce serait une corvée de vivre. Lui qui s’était toujours appliqué pour être le meilleur père possible, il n’avait aucune envie de disparaître subitement de leur vie, et encore moins qu’elles appellent un autre que lui ‘papa’. Ca lui briserait le cœur, s’il était encore possible de le fissurer plus. Tout avait volé en éclat d’un seul coup.

Depuis combien de temps dormait-il sur le canapé ? Bien trop longtemps en tout cas. Il n’en pouvait plus, il avait mal au dos, il dormait mal, si mal qu’il lui arrivait de s’assoupir au travail. Parfois, même, il ne dormait pas de la nuit et regardait la télévision passivement, discutant parfois par sms avec Charlie. Charlie. Depuis qu’il l’avait revue tout avait changé. Il avait retrouvé ses vieux cartons, il avait regardé les quelques photos d’eux, les dessins, et tout le reste, se souvenant à quel point à ce moment-là, tout était parfait. Il n’avait suffi que d’une seule rencontre pour que d’anciens sentiments soient ravivés. Il retombait amoureux, il le sentait, ça le brûlait de l’intérieur. C’était magique. Cependant, il était toujours marié. Son cœur vacillait entre deux femmes, l’une qui ne le regardait plus, l’autre qu’il valait mieux éviter pour ne pas faire de bêtise. Il le sentait, il pourrait très bien tromper sa femme, et pourtant, quelques mois auparavant, il n’aurait jamais cru ça possible. Charlie avait un effet tout particulier sur lui. Elle lui rendait le cœur léger, elle lui donnait le sourire, l’espoir, l’envie, elle lui redonnait confiance, alors que ces derniers temps, sa femme avait plutôt tendance à le rabaisser. Ca faisait du bien d’avoir une présence amicale autour de lui. Amicale ? Non, ce n’était pas le bon terme, mais il n’osait penser à plus.

Il se retournait sans cesse, tâchant de s’endormir dans ce canapé totalement inconfortable. Il était à bout de nerfs, il n’en pouvait plus. Il avait beau essayer, rien n’y faisait, il n’arrivait pas à fermer l’œil. Alors, il osa déballer cette fameuse boîte qui contenait tout ce qui concernait Charlie, et regarda les dessins, les images, laissant défiler les souvenirs. Ca lui manquait. Elle lui manquait terriblement. Il regarda ensuite dehors. Il pleuvait. Il était tard, elle devait sans doute dormir à cette heure-ci. Il avait envie de la voir, là, maintenant, il n’en pouvait plus de cette situation avec sa femme, de sa sentir rejeté dans sa propre maison, condamné à dormir sur le canapé alors qu’elle occupait le lit. Leur lit. Il soupira, regarda une dernière fois ses dessins, les enroula, enfila un t-shirt et se décida finalement à quitter la maison. Tant pis pour la pluie, tant pis pour l’heure, tant pis. Il voulait la voir. Il alla donc à pied, sous les trombes d’eau, jusqu’à chez elle, sans se soucier du temps qu’il mettait ni d’à quel point il pouvait être trempé. Il savait où elle vivait, il l’avait déjà raccompagnée une ou deux fois chez elle. A mi-chemin, il s’arrêta brusquement, puis retira sa bague avant de la jeter aussi loin qu’il le pouvait. De toute façon, ça ne signifiait plus rien.

Il arriva quelques minutes plus tard, trempé jusqu’aux os, et s’approcha de la porte d’entrée. Il était dans un état pitoyable. Tant pis. Il sonna plusieurs fois et vit la lumière s’allumer à l’intérieur. Sa lueur d’espoir. La porte s’ouvrit sur Charlie, encore dans le vague, il la réveillait sans doute. Le visage d’Austin s’illumina alors d’un large sourire. « Hey ! Désolé, je te réveille… Je… » Un excuse, il lui fallait une excuse. Il ne pouvait pas dire qu’il dormait sur le canapé de chez lui depuis des lustres. « J’ai… J’ai perdu mes clefs, voilà… Et… Du coup je n’ai nulle part où aller… Je n’ai même pas de quoi me payer une chambre d’hôtel… Je… Je sais que c’est bizarre, je suis vraiment désolé… » Il s’embrouillait, se frottant la tête, gêné, embarrassé. Finalement, il lui désigna les dessins qu’il avait pris avec lui. « J’ai apporté les dessins que tu voulais voir… Euh… Est-ce que je peux… entrer ? » Il commençait à avoir froid, trempé qu’il était, la mine pitoyable d’un chien errant, cherchant n’importe quelle excuse pour la voir, rien qu’un peu. Même encore endormie et sans maquillage, elle restait magnifique. Son cœur battait trop vite pour son bien, c’était sûr. Il n’avait pu résister à l’envie d’être avec elle.

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MessageSujet: Re: (#05) Auslie | Are we all lost stars ?   (#05) Auslie | Are we all lost stars ? EmptyMar 14 Oct - 22:09

   

   
AUSLIE :meugnons:
   
lost stars

   
   Ton plat surgelé habituel te faisait peu envie ce soir. Tu fixais ce qui semblait être une sorte d'épinards brulée, que t'avais dû mal réchauffer puisqu'ils semblaient tout sauf verts. Malgré tout, tu attrapas ta fourchette en attrapant une petite partie de la nourriture non identifiée, que tu fourras dans ta bouche, avant de retenir un haut le cœur et de filer aux toilettes. Même Oscar semblait en rire, décidément, t'étais tout sauf cuisinière. Pire encore, c'était la cuisine qui semblait ne pas t'aimer. T'étais même pas capable de cuisiner le moindre plat. Grognant en revenant dans la cuisine, t'attrapas finalement un plat tout fait que tu fourras dans le micro-onde en pestant, les bras croisés à jeter un regard noir à Oscar. Le chien poussa un petit aboiement avant de retourner dans le salon.

      Ce soir là, ce fut avec fatigue que tu appelas à tour de rôle tes deux frères. T'avais eu une dure journée au boulot et tu t'étais engueulée avec plusieurs de tes collègues, au sujet d'un reportage qu'on ne t'avais pas laissé assuré jusqu'au bout. T'avais horreur que l'on te prive de travail, c'était pour toi la seule manière que t'avais trouvé pour t'empêcher de penser à combien ta vie sentimentale était un échec. T'avais envoyé un "bonne nuit" à Austin, attendant le sien sans trouver la force de t'endormir avant qu'il t'ai répondu. Te trouvant bornée, et même quasiment folle, tu secouas la tête, attrapant une chemise de nuit et te glissant dans tes draps vides. Ton portable vibra alors, et tu te jetas littéralement dessus, souriant grandement en voyant le nom d'Austin s'afficher à l'écran. Bizarrement rassurée qu'il t'ai répondu, comme si c'était vital, tu t'autorisas alors à fermer les yeux, épuisée.

      Ça faisait maintenant quelques semaines que vous vous re-fréquentiez avec Austin, et il y avait une grande complicité entre vous. C'est simple, t'échangeais plus de textos par jour avec lui qu'avec Zackary, et aussi simple que ça puisse paraitre, c'était énorme, Zack était une vraie pipelette. Tu le laissais s'approcher, et tu te laissais t'attacher à lui un peu plus chaque jour. Tu savais que c'était mal, que tu t'étais promis de maudire ce type jusqu'à la fin de ta vie mais... T'en étais incapable. Personne n'était comparable à Austin, personne ne savait te faire rire comme lui le faisait. Personne ne lui ressemblait... T'avais aimé personne comme lui tu l'avais aimé. Et de vous retrouver, ça faisait un bien fou... même si vous n'étiez pas ensemble, de toute manière. C'était sans doute mieux comme ça.

      Minuit et demi, la sonnette retentit plusieurs fois dans ton appartement. Tu grognas, mettant d'abord l'oreiller sur tes oreilles en espérant que ça passerait, mais devant l'insistance, tu finis par soupirer et te lever, enfilant tes chaussons et un peignoir pour cacher ta courte chemise de nuit qui t'arrive au ras des fesses. Tu refermes ton peignoir et tu files ouvrir, écarquillant les yeux en apercevant Austin sur le seuil, trempé jusqu'aux os. « Hey ! Désolé, je te réveille… Je… » Tu secoues la tête, encore un peu assommée par la fatigue. « J’ai… J’ai perdu mes clefs, voilà… Et… Du coup je n’ai nulle part où aller… Je n’ai même pas de quoi me payer une chambre d’hôtel… Je… Je sais que c’est bizarre, je suis vraiment désolé… » T'étais loin d'imaginer que c'est vers toi qu'il se tournerait si jamais il avait ce genre de problème, mais ça te fis énormément plaisir de l'entendre. Après tout, Austin, à défaut de ne pas être prêt de son frère, devait avoir des amis... mais c'est toi qu'il avait décidé de venir voir. « Oh. » Tu dis seulement, le fixant un peu perdue. « J’ai apporté les dessins que tu voulais voir… Euh… Est-ce que je peux… entrer ? » Tu secoues à nouveau la tête pour te réveiller pour de bon, avant de la hocher. « Oh je, oui bien sûr ! Pardon. » Tu t'efface alors pour le laisser entrer, avant de refermer la porte. « Attend, je vais aller te chercher une serviette. » Tu files à la salle de bain, un peu paniquée, t'attendant à tout sauf à ce qu'il te rende visite. T'as l'impression d'être une ado prise de cours pour présenter son premier petit ami à ses parents. Il n'y a personne à présenter, mais t'es loin d'être présentable. Tu attrapes une longue serviette avant de revenir dans l'entrée, la lui tendant pour qu'il puisse se sécher, en profitant pour prendre son manteau et le mettre à sécher près du radiateur. Tu l'invites alors à aller s'installer dans le salon. « Pardon, tout est dans un bordel pas possible, je ne savais pas que j'aurai de la visite. Mais je t'en pris, fais comme chez toi. » Tu resserres bien ton peignoir, espérant qu'il ne se desserrerait pas pendant que tu lui parlerais. Tu prends place à coté de lui, excitée comme une puce. « Tu veux boire quelque chose ? Tu dois avoir froid... Attend j'vais t'aider. » Tu ris doucement, attrapant la serviette en la mettant sur la tête du brun, venant doucement frotter ses cheveux pour les lui sécher le plus efficacement possible. Cette scène te rappelle presque douloureusement le jour où t'étais venue te réfugier chez lui, alors que t'avais à peine seize ans, et que trempée par la pluie il s'était occupée de toi pendant ta petite fugue, après que tu te sois disputée avec tes parents. Tu pris soin de le sécher doucement, avec presque une certaine tendresse dans tes gestes. Tu retiras alors la serviette, la posant sur une chaise, avant de lui adresser un petit sourire gêné. « Voilà, t'es déjà plus sec. » Tu souffles alors, avant de te racler la gorge.

   

   
   

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MessageSujet: Re: (#05) Auslie | Are we all lost stars ?   (#05) Auslie | Are we all lost stars ? EmptyMar 14 Oct - 22:38
ARE WE ALL LOST STARS ?

CHARLIE & AUSTIN

Depuis leurs retrouvailles plus que bienvenues, Charlie et Austin passait du temps ensemble, ils se donnaient rendez-vous et se promenaient, parlaient de tout et de rien, riaient comme ils le faisaient autrefois. Il était reconnaissait à ce fichu destin de l’avoir faire réapparaître dans sa vie au moment où il avait justement le plus besoin d’elle. Il ne s’en était pas rendu compte avant, mais c’était ça. Il avait besoin d’elle. Chaque message qu’il recevait de Charlie le rendait plus joyeux, plus concerné. Ce lien de complicité si particulière n’avait jamais cessé, même après ces onze années sans se voir. Ils s’envoyaient une quantité incroyable de messages à s’échanger des banalités qui pourtant semblaient extrêmement importantes. Il attendait toujours une réponse de sa part et avait du mal à faire sans. Après qu’elle lui ait dit qu’elle allait dormir, après un bonne nuit qu’il adorait lire, il n’arrêta pas de penser à elle, à ce qu’elle avait représenté, et à ce qu’elle représentait aujourd’hui. Au final il ressortit même sa boîte de souvenirs pour regarder chacun d’eux, remontant le temps délicieusement, jusqu’à comprendre qu’il avait vraiment besoin de la voir immédiatement. Cette relation, c’était bien trop dangereux. Elle ne savait pas qu’il était marié et il ne comptait pas le lui dire. Il risquait tout, mais c’était plus fort que lui, comme si un fil le guidait jusqu’à elle. Il n’arrivait pas à dormir sur ce maudit canapé, il avait envie de la voir.

Il décida alors de suivre son envie malgré l’heure, malgré la pluie qui s’abattait au dehors, emportant ses dessins avec lui. Il fit le chemin à pieds, ne remarquant qu’à peine à quel point il était trempé. Rien n’importait vraiment, il était comme absent tout le trajet. A mi-chemin, il s’arrêta et jeta son alliance au loin, comme un signe que son mariage ne tenait plus. Charlie ne saurait jamais, et Gabriela non plus. De toute façon, ce n’était pas comme si la situation allait se régler facilement. C’était fini maintenant, il fallait bien l’admettre, même s’il aurait imaginé passer sa vie à ses côtés. Tout avait soudain basculé. Il arriva chez Charlie, totalement trempé, à tel point qu’on aurait pu croire qu’il avait plongé dans une piscine tout habillé. Vu l’heure, elle dormait, c’était évidemment, mais il ne pouvait pas s’empêcher de sonner. Il avait besoin de la voir, pour n’importe quelle raison, tant qu’elle était là. Elle ouvrit la porte, en peignoir, encore endormie, et un sourire s’inscrivit aussitôt sur le visage du jeune homme. Elle était si belle.

Il s’excusa ensuite d’être là, de la réveiller, et finit par inventer une excuse complètement bidon. S’il avait vraiment perdu ses clefs, pourquoi ne pas aller voir Jaime, ou Isaac, ou n’importe qui d’autre. Mais non. Elle devait trouver ça bizarre. « Oh. » Pas plus de réaction que ça. Allait-elle le jeter dehors ? Après tout elle aurait peut-être raison, il venait la déranger en pleine nuit tout ça pour un caprice, trempé jusqu’aux os, tellement qu’il commençait même à trembler de froid sans s’en rendre compte. Finalement, il osa demander s’il pouvait entrer, peut-être un peu sans gêne. Elle secoua la tête, peut-être encore dans les vapes. Elle était si mignonne. « Oh je, oui bien sûr ! Pardon. » Elle le laissa donc entrer et il sourit. « C’est moi qui m’excuse de venir si tard… Mais merci. » Il lui était reconnaissant, vraiment, de le délivrer ainsi de sa peine. « Attend, je vais aller te chercher une serviette. » Elle disparut alors et il en profita pour admirer les lieux. Il reconnaissait quelques petites choses, mais très peu. Elle n’était plus la Charlie de seize ans. Il ne bougeait pas, légèrement frigorifié, se rendant soudain compte qu’il était trempé de la tête aux pieds. Elle revint alors, serviette à la main qu’elle ne tarda pas à lui tendre et en attrapa bien vite le manteau d’Austin pour le mettre à sécher. Il prit la serviette et commença à s’essuyer la tête, sentant avec une attention particulière le parfum de celle-ci. Ce n’était pas normal d’agir ainsi lorsqu’on était marié. Il déraillait complètement.

Elle l’invita ensuite à passer au salon et il la suivit, un peu hésitant cependant vu son état. « Pardon, tout est dans un bordel pas possible, je ne savais pas que j'aurai de la visite. Mais je t'en pris, fais comme chez toi. » Il lâcha un petit rire. Après tout c’était normal, il n’était pas censé être là. « Ne t’en fais pas pour ça… Désolé de venir à l’improviste… J’aurais dû t’envoyer un message avant de venir… J’ai juste… Je sais pas… » Il était complètement déboussolé. Pourquoi était-il venu, vraiment ? A quoi ça rimait tout ça ? Il n’avait pourtant pas l’intention de faire du mal à qui que ce soit, il n’avait pas dans l’idée de tromper sa femme, alors pourquoi tout ça ? Pourquoi ne pas dire à Charlie qu’il était marié et père, pourquoi ne pas raconter à Gaby qu’il avait retrouvé son ex, à quoi il jouait ? Il était complètement plongé dans ses pensées, la mine renfermée, lorsqu’elle s’installa à ses côtés. Aussitôt, il esquissa un large sourire. Oui, voilà pourquoi. Parce qu’avec elle, il était bien, parce qu’avec elle, il avait l’impression d’être lui-même, d’être quelqu’un d’autre que le raté, le lâche, le minable. « Tu veux boire quelque chose ? Tu dois avoir froid... Attend j'vais t'aider. » Il n’eût même pas le temps de répondre à sa question qu’elle s’empara de la serviette pour tâcher de sécher les cheveux du jeune homme.

Il se sentait comme un enfant tout à coup, mais c’était agréable. Il ferma les yeux, profitant. Elle était douce, agréable, elle lui réchauffait le cœur. Il rouvrit finalement les yeux pour la regarder. Elle était belle. C’était mal de penser ça. Tant pis. Son cœur battait plus fort avec Charlie à ses côtés, tellement que ça en devenait douloureux. Son regard glissa légèrement sur ses lèvres mais elle retira la serviette et la posa sur une chaise, esquissant un petit sourire qui le faisait craquer. « Voilà, t'es déjà plus sec. » Elle souffla et se racla la gorge, comme si elle était gênée. Si mignonne. Il sourit et détourna la tête, récupérant ses dessins. « Tu voulais les voir non ? Je les ai tous apporté je crois. » Un sourire s’étira au coin de ses lèvres alors qu’il lui lançait un petit regard. « Prête à remonter onze ans en arrière ? Ne te moque pas de mon coup de crayon hein ! » Il lâcha un petit rire avant de tousser, portant la main à sa bouche. Il avait quand même passé un bon moment dehors, sous la pluie. Il allait certainement tomber malade. Tant pis, ce n’était pas très grave. Au moins, elle était là. Cependant, quelques frissons le parcoururent malgré lui. « Je ne voudrais pas abuser surtout… Mais… Tu… Tu n’aurais pas quelque chose de chaud ? » Il passa une main derrière sa tête, légèrement gêné de poser la question. Il abusait, il le savait très bien.

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MessageSujet: Re: (#05) Auslie | Are we all lost stars ?   (#05) Auslie | Are we all lost stars ? EmptyMar 14 Oct - 23:16

   

   
   
lost stars

   
D'un coté, t'avais ton esprit qui te soufflais de ne pas le laisser entrer chez toi, et d'avantage dans ton coeur, qui te recommandait de ne pas trop t'attacher, comme si une partie de toi était persuadée qu'il te ferait encore du mal. Tes ruptures amoureuses t'avais laissé des cicatrices, et de la méfiance à en revendre, qui pourtant ne réussit tout de même pas à t'empêcher de le faire entrer. Comme toujours, t'étais têtue, et ça même avec toi même. T'avais décidé d'en faire qu'à ta tête, et de regretter par la suite, comme toujours. Plus tard, sans doute, tu finirais pas te dire que t'aurais probablement dû refermer cette porte... Mais si au contraire, ce n'était pas le cas ? Si la vie t'offrait, pour une fois, une petite dose de bonheur durable ? Si tout ça signifiait réellement quelque chose ? T'étais peut être folle de penser ça, alors que tu t'étais promis tant de choses mais... T'étais si seule, et si bien avec lui.

Ni le temps ni la rage n'avait en vérité agit sur votre relation. Vous vous retrouviez presque tel quel, avec quelques bleus et éraflures passées, mais bel et bien face à face. « C’est moi qui m’excuse de venir si tard… Mais merci. » Il pénétra alors dans ton modeste appartement, mal rangé, avec une ou deux paires de talons par ci ou par là, que t'avais tout simplement balancé plusieurs jours de suite en rentrant, trop crevé lorsque tu rentrais du travail. Dans l'ensemble heureusement, ton appartement restait présentable, t'avais même fait la poussière quelques jours auparavant. Sur la table d'entrée, se trouvait même une photo de toi plus jeune, durant la période de tes seize ans justement, les cheveux courts et portant des jean troués, entourés de tes trois frères. T'aimais cette photo, elle te rappelait chaque jour du temps qui s'était écoulé, des proprets que t'avais fait pour arriver jusqu'à aujourd’hui. T'avais pourtant pensé à la jeter à la mort d'Edward, te demandant si tu trouverais la force de le voir chaque jour depuis son décès. Mais t'avais pas pu te résoudre à jeter ça, t'étais déjà plus une ado, et t'avais aussi expérimenté et compris qu'il ne suffisait pas de bruler les photos pour oublier la personne. La preuve, t'avais jamais oublier Austin... « Ne t’en fais pas pour ça… Désolé de venir à l’improviste… J’aurais dû t’envoyer un message avant de venir… J’ai juste… Je sais pas… » dit-il alors que tu revenais dans le salon, prendre place près de lui, et que tu haussais les épaules, désormais un peu plus réveillée, et que tu lui tendais les serviettes. « Ne t'inquiète pas, après tout, je suis presque touchée que ce soit chez moi que tu sois venu te réfugier ! » Tu dis, lâchant un petit rire même si t'étais sérieuse. C'est vrai quoi, il avait pensé à toi, et sans doute que tu pouvais te sentir un peu flattée. « et puis on est amis maintenant, je suppose que l'on peut à nouveau compter l'un sur l'autre. » mais qu'est-ce qui te prenait Charlie ?! T'étais folle ou quoi ?! Tu rompais tous tes principes en une phrase.

Tu décidas de l'aider avec sa serviette, venant doucement le sécher en riant doucement, avant de reposer la serviette sur une chaise, lui souriant grandement en concluant qu'il était désormais plus sec. « Tu voulais les voir non ? Je les ai tous apporté je crois. » Il récupéra alors brusquement ses dessins, alors que tu secouais la tête. Il avait pensé à les amener, alors qu'il avait perdu ses clés ? Tu fronças les sourcils. « Oh oui ! Mais comment tu as fait pour les amener si tu as perdu tes clés ? » Tu osas tout de même demander avant d'hausser les épaules et de les prendre doucement, faisant attention à ne pas les abimer. Ça n'avait pas grande importance, sans doute les avait-il avec lui dans sa voiture avant. Tu cherchais la petite bête Charlie. « Prête à remonter onze ans en arrière ? Ne te moque pas de mon coup de crayon hein ! » Il réussit à faire monter ton excitation, alors que tu tapais dans tes mains, t'asseyant en tailleur, comme une enfant ravie de regarder les photos de famille. « Tu parles que je suis prête ! »

Tu allas pour déplier le papier mais tu l'entendis se racler la gorge, et tu tournas les yeux vers lui. « Je ne voudrais pas abuser surtout… Mais… Tu… Tu n’aurais pas quelque chose de chaud ? » Tu hochas la tête, te redressant sur tes pieds. « Ah oui, je t'ai proposé mais je ne t'ai même pas dis quoi. Un chocolat chaud ? C'est toujours ce qu'on prenait au café, lorsqu'on sortait tous les deux. » un petit sourire nostalgique se posa un instant sur tes lèvres, avant que tu secoues la tête pour le chasser, filant à la cuisine préparer deux chocolats chauds. Tu inspiras une fois seule, posant une main sur ton cœur, le sentant cogner contre ta poitrine. Tu soupiras un grand coup, rougissant. Qu'est-ce qui t'arrivais bordel ? Le micro-onde te tira de tes pensées, et tu vins saisir les deux tasses chaudes, avant de les lui apporter, les posant sur la table basse. « Voilà, fais attention c'est sûrement chaud. » Tu repris à nouveau place à coté de lui, attrapant ta propre tasse entre tes mains, pour qu'elle réchauffe doucement ta paume. Il y eut alors un petit silence, mais cette fois loin d'être gênant. Tu tournas les yeux vers lui, éclatant alors de rire en voyant l'épaisse moustache blanche qu'il avait au dessus des lèvres. « T'as pas changé ! » Tu dis alors, et sans y penser, tu vins glisser ton index sur sa petite moustache, pour la lui enlever. Un frisson te parcouru l'échine, et tu retiras lentement ta main, inspirant. « T'avais...U-Une... Moustache. » Tu soufflas, le fixant un instant dans les yeux, déglutissant, le bouffant littéralement du regard. « B-Bon alors ces dessins ! » tu dis, essayant de te reprendre encore, passant une main sur ton front. Tu reposas ta tasse pour attraper les épaisses feuilles de papier.

Tu les déplia pour de bon, promenant ton regard sur ce premier portrait de toi, et sans doute le premier qu'il avait fait de toi. Les cheveux en bataille, et un sourire de vainqueur sur les lèvres, la langue légèrement sortie. Tu te reconnus bien là, et tu ris de bon coeur. « Quelle bad girl ! Et quel trait ! » Tu glissas tes doigts sur ta joue de papier rèche, inspirant. « Ça semble loin tout ça. » Tu soufflas alors d'une petite voix, mordillant ta lèvre avant d'inspirer, et de passer au portrait suivant, du même genre. Tu ris à nouveau, l'observant un instant avant de passer au troisième, qui te fis écarquiller les yeux. « Oh mon dieu ! » Tu portas ta main à ta bouche, découvrant ton corps d'adolescente endormie, les yeux clos, et un sein révélé. Tu ne te souvenais même pas qu'il t'ai déjà dessiné dans une telle posture. Tu fixas alors le dessin, mordillant ta lèvre en inspirant. « Je ne me souvenais même pas de ça... » Tu tournas les yeux vers Austin, vos yeux se croisant à nouveau, alors que tu rougissais malgré toi. « T-T'as gardé ça... » Et vos souffles se croisèrent.

   

   
   

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MessageSujet: Re: (#05) Auslie | Are we all lost stars ?   (#05) Auslie | Are we all lost stars ? EmptyMer 15 Oct - 7:02
ARE WE ALL LOST STARS ?

CHARLIE & AUSTIN

Il avait l’air bien pitoyable devant la porte de chez Charlie, trempé de la tête aux pieds, le regard d’un vrai désespéré collé au visage. Il n’avait aucune idée de ce qui l’avait poussé à quitter sa maison pour venir la voir en pleine nuit. Il avait simplement ressenti le besoin de la voir, comme si c’était vital. Marcher sous la pluie battante n’était sans doute pas une bonne idée, et aller chez elle l’était encore moins. Il était complètement déboussolé, perdu. Lui qui clamait aimer sa femme, qui disait avoir besoin d’elle pour vivre, que sans elle il n’était rien, il avait fallu qu’il retrouve Charlie pour que d’un coup, tout change. Ca, et aussi le réveil de Thomas, évidemment. Dans tout ça, il avait perdu le fil. Il ne savait plus ce qu’il devait faire. Sauver son mariage malgré la certitude que Gabriela ressentait toujours de l’amour pour Thomas ? Tout abandonner quitte à risquer perdre ses filles ? Non, il avait choisi la facilité, comme toujours : mentir. Dire qu’il n’était pas marié, qu’il était seul, dire qu’il avait perdu ses clés alors qu’il n’arrivait tout simplement pas à dormir sur ce maudit canapé, dire qu’il avait une réunion importante au lieu d’aller voir son frère à l’hôpital… La facilité, la lâcheté, c’était son truc, à croire qu’il ne savait être que ça. Quel bon père il faisait, quel bel exemple à suivre !

Il la réveillait bêtement par caprice, mais elle le laissait entrer sans qu’il ne comprenne vraiment pourquoi. Il aurait compris qu’elle le rejette, qu’elle lui dise qu’il était trop tard, qu’il devrait se débrouiller. Il s’excusa encore avant de la remercier et d’entrer. Il admira un peu sa maison, petit sourire aux lèvres en découvrant son univers, reconnaissant la jeune adolescente aux cheveux courts sur une photo, accompagnée de ses trois frères. En voyant Paul dessus, son sourire s’évanouit un instant. Lui aussi, il l’avait récemment revu, et leurs retrouvailles étaient bien moins amicales. La menace planait encore au-dessus de sa tête. Peut-être que c’était aussi pour ça qu’il était là, pour le défier, même si c’était stupide. Après tout, il n’y avait plus rien entre eux non ? Il n’était même plus sûr de rien. Il retombait amoureux dangereusement, incapable de réprimer ce sentiment alors qu’il le devrait. Il n’aurait jamais dû la recontacter, il aurait simplement dû déchirer son numéro et ignorer cette rencontre, mais il n’avait pas pu. Charlie avait trop d’importance. Il s’excusa à nouveau d’être là, de venir sans prévenir et dans un tel état. « Ne t'inquiète pas, après tout, je suis presque touchée que ce soit chez moi que tu sois venu te réfugier ! » Il sourit. C’était vrai, il aurait bien pu aller chez quelqu’un d’autre, mais il avait envie de la voir elle, et personne d’autre.

Il prit la serviette qu’elle lui tendait et commença à se sécher, se rendant soudain compte de la gravité des dégâts. « Et puis on est amis maintenant, je suppose que l'on peut à nouveau compter l'un sur l'autre. » Amis. Alors c’était ce qu’ils étaient ? Elle avait mis un mot sur ce lien si particulier qu’il avait avec elle. Il était à la fois flatté et … vexé. Seulement des amis ? Il secoua un peu la tête. Il ne devait pas penser à plus, il était marié. Il sourit. « Oui, j’imagine… Tu peux compter sur moi aussi si besoin ! » A quoi il jouait ? Il n’avait pas le droit de dire ça. Finalement, elle l’aida avec sa serviette en riant légèrement. Elle était douce, il avait l’impression d’être un enfant dont la mère s’occupait. Dans un sens, c’était agréable et il ferma même les yeux pour en profiter, les relevant ensuite légèrement sur elle, une envie de l’embrasser qu’il eût du mal à contenir, mais heureusement, elle coupa court et posa la serviette sur une chaise. Il secoua la tête pour reprendre ses esprits et lui montra les dessins d’elle qu’il avait apportés. « Oh oui ! Mais comment tu as fait pour les amener si tu as perdu tes clés ? » Il n’avait pas pensé à ça. Il paniqua légèrement, tentant de trouver une excuse, et rapidement. « Oh... Euh … J’ai… Je les avais avec moi, je… Je pensais passer te voir dans la journée, mais au final, je n’ai pas eu le temps et… Voilà. » Encore un mensonge bidon. C’était pourtant plausible, en tout cas il espérait fortement qu’elle le croie.

Il sourit, l’invitant subitement à remonter le temps, un peu bêtement. « Tu parles que je suis prête ! » Il rit à son enthousiasme et commença à les déballer, mais se mit soudain à tousser. Oui, marcher sous la pluie en pleine nuit, pas tellement couvert, ça n’aidait pas à la santé. Il osa alors demander si elle avait quelque chose de chaud, sentant déjà le rhume approcher à grands pas. « Ah oui, je t'ai proposé mais je ne t'ai même pas dis quoi. Un chocolat chaud ? C'est toujours ce qu'on prenait au café, lorsqu'on sortait tous les deux. » Il sourit d’un air nostalgique. Oui, en effet, c’était comme un petit rituel. Ca lui rappelait tellement de bons souvenirs… « Oui, c’est parfait. » Elle fila bien vite, le laissant seul à ses réflexions quelques minutes. Mon Dieu mais qu’est-ce qu’il faisait. Si sa femme apprenait qu’il était ici, il aurait de sacrés ennuis. Il fut très vite tiré de ses pensées par Charlie, qui revenait avec deux tasses pleines de chocolat chaud. Depuis combien de temps n’en avait-il pas pris ? Peut-être depuis leur rupture en fin de compte. « Voilà, fais attention c'est sûrement chaud. » Il lui sourit, de plus en plus charmé par elle. « Merci. Ca fait une éternité que je n’ai pas pris de chocolat chaud ! » Il rit légèrement, amusé par ce fait, puis il porta la tasse à ses lèvres et but une petite gorgée. Ca faisait un bien fou.

Puis d’un coup, Charlie éclata de rire. Il se retourna vers elle, intrigué. « T'as pas changé ! » Est-ce que c’était un compliment ou une insulte ? Vu son rire, ça devait être amusant. « Quoi ? » Dit-il, amusé lui aussi, sans savoir par quoi. Elle ne répondit pas tout de suite et plaça son index au-dessus de ses lèvres. Ce geste seul suffit à lui faire battre le cœur à toute allure. Il rougissait légèrement, l’observant attentivement, obnubilé par elle. Ses yeux glissèrent une deuxième fois jusqu’à ses lèvres. Il avait envie de l’embrasser. Elle retira subitement sa main et il en profita pour reprendre consistance. « T'avais...U-Une... Moustache. » Elle paraissait aussi troublée que lui. « Oh ! » Il s’essuya donc de dessus de la bouche, gêné, paniqué. Bon sang, il devrait partir, c’était le mieux à faire, quelle idée d’être venu ici, il perdait totalement la tête. « B-Bon alors ces dessins ! » Il se racla la gorge, troublé, les sourcils froncés, essayant vainement de reprendre son sérieux et d’ignorer les battements de son cœur. « Oui ! Les dessins ! » Dire qu’il était attiré par elle était un vaste euphémisme.

Elle commença donc à déballer les feuilles de papier et à contempler les dessins. Il en fit autant, un peu honteux de retrouver ces vieux dessins et de constater tous les défauts qu’ils pouvaient avoir. « Quelle bad girl ! Et quel trait ! » Il haussa les épaules en riant, c’est vrai qu’à cette époque, elle avait toujours cet air fier au visage. « Ça semble loin tout ça. » Il la regarda du coin de l’œil, petit sourire aux lèvres, charmeur malgré lui. « C’est vrai que tu as beaucoup changé depuis ! Tu fais bien plus adulte maintenant. » Evidemment, bougre d’idiot, onze ans avaient passé ! Elle soupira, en sortant un deuxième, riant de cette même allure, puis vint le troisième. « Oh mon dieu ! » Il posa le regard sur le dessin, à son tour, et paniqua presque. Elle n’était pas au courant de ce dessin, elle ne l’avait jamais vu, et ce n’était pas vraiment celui qu’elle aurait dû voir. « Je ne me souvenais même pas de ça... » Elle était fâchée ? Il ne savait pas vraiment quoi lui répondre, il tournait rouge pivoine, gêné, la tête basse, le cœur battant la chamade. « Euh… Je... C’est normal… Tu dormais et… Tu étais tellement adorable que… voilà… Désolé ! Je… J’aurais dû te le dire… Je… Okay c’est bizarre ? » Il ne savait plus où se mettre. Il devait avoir l’air d’un vrai pervers à présent. « T-T'as gardé ça... » Elle le regardait. Il avait l’impression d’être un gamin pris en faute. « P-Pardon… Euh… Je n’ai rien trié alors… Il se trouvait là et… » C’était faux bien sûr, il n’avait pas pu se séparer de ce dessin.

« J-Je vais le reprendre si ça te gêne ! Désolé. » Il fit un geste pour le récupérer mais elle l’en empêcha. Il se rapprocha alors, le bras tendu pour récupérer ce fichu dessin, sans prendre conscience qu’ainsi, leurs visages se touchaient presque. Il la regarda longtemps, incapable de détourner les yeux, captivé, oubliant même le dessin, prêt à craquer, et tant pis pour tous les ennuis. Il baissa le bras et s’appuya sur la table basse pour se rapprocher plus, sauf qu’au lieu de prendre appui sur la table, sa main heurta la tasse de Charlie qui tomba en plein sur le pantalon d’Austin. Alerté par la chaleur de la boisson, il s’écarta bien vite. « Ah putain ! C’est chaud !! » Le juron l’avait échappé. Il avait l’air d’un parfait idiot, en plus d’être faible, prêt à craquer à n’importe quel instant. Il le savait, venir ici ne lui apporterait que des ennuis.

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MessageSujet: Re: (#05) Auslie | Are we all lost stars ?   (#05) Auslie | Are we all lost stars ? EmptyMer 15 Oct - 14:03

   

   
   
lost stars

   
A vrai dire t’étais plutôt loin de le trouver pitoyable toi, d’abord en partie parce que t’étais très mal réveillée, et la seule qui te semblait vraiment pitoyable à ce moment là, c’était plutôt toi ; mais aussi parce que quoiqu’il fasse, tu n’arrêterais jamais de lui trouver des excuses. Ca avait toujours été comme ça, et ça même lorsque tes frères cherchaient à le faire paraitre à tes yeux comme le pire connard de tous les temps, pour te faire rompre. ‘Tiens, j’ai vu Austin avec une fille ce matin’ ‘de toute façon les hommes sont tous les mêmes, tu verras un jour il te décevra’. Tu ne les avais jamais crus, tu t’étais cramponnée à ton homme comme à une bouée de sauvetage. T’étais qu’une gamine folle amoureuse à l’époque, tu te fichais des critiques, tu l’avais choisis et tu ne voulais que lui. Le pire c’est que ce fut lui qui te quitta, quelques mois plus tard, même si les raisons de cette soudaine rupture te paraissaient plutôt évidentes. Austin avait peut être été lâche, comme te le disais si souvent Paul, mais ce dernier s’était également mal comporté. Enfin bon, cette histoire était loin derrière toi désormais. Quoique ?

« Oui, j’imagine… Tu peux compter sur moi aussi si besoin ! »
Il avait l’air comme contrarié par le fait que tu te sois proclamée comme son amie. Il ne pouvait y avoir que deux raisons possibles à cela. Soit il ne t’appréciait pas autant que tu le pensais, soit il attendait… Autre chose. Inspirant en faisant mine de ne rien avoir relevé, tu te contentas de lui sourire, comme si sa réponse te satisfaisait pleinement. Est-ce que t'avais espéré d'ailleurs, cette petite moue que tu lisais sur son visage ? Oui. Tu l'avais drôlement espéré. Ça t'étonnerait franchement de savoir qu'Austin se sentait mal en ta compagnie, et la deuxième option pouvait presque paraître plus évidente... M'enfin. Mieux valait-il ne pas t'emballer... Et puis qu'est-ce que ça pouvait bien te faire de toute façon ? Tu ne songeais pas sérieusement pouvoir retomber dans les bras d'Austin ? T'étais encore plus folle qu'à priori. « Oh... Euh … J’ai… Je les avais avec moi, je… Je pensais passer te voir dans la journée, mais au final, je n’ai pas eu le temps et… Voilà. » dit-il pour expliquer le fait qu'il ait les dessins auprès de lui, malgré qu'il ai perdu ses clés. Ne doutant pas une seule seconde de sa sincérité, à vrai dire tu ne voyais pas pourquoi tu douterais, tu haussas les épaules. C'était toujours une excuse plausible après tout.

Excitée comme une puce à l'idée de replonger dans ses dessins que tu n'avais pas vu depuis des années, tu en oublias presque de lui proposer à nouveau à boire. Il te le demanda alors timidement, et évidement, te sentant un peu sotte, tu filas chercher deux tasses de chocolat chaud. Tu bus quelques gorgées de la tienne avant de la reposer sur ta table basse, t'installant bien auprès de lui, alors qu'il sortait enfin ses précieux dessins. Il déroula alors le premier et tu te pressas de le prendre sur tes genoux, comme une petite fille à laquelle on offre son premier cadeau de Noël. Un immense sourire t'échappa, rempli d'une mélancolie à la fois agréable et douloureuse. L'époque de tes jeans troués et de tes cheveux incroyablement courts te semblait bien loin maintenant, et tu mesurais enfin à quel point t'avais pu changer et grandir à l'intérieur de ta tête. N'était-ce pas incroyable, de constater qu'on pouvait changer, tout en restant la même ? T'étais toujours Charlie, la petite rebelle à la grande gueule, boudeuse et folle comme jamais... Mais t'avais comme mûrie un peu, appris de certaines conneries : c'était un peu ça, la vie. « C’est vrai que tu as beaucoup changé depuis ! Tu fais bien plus adulte maintenant. » Tu hochas la tête pour acquiescer, poussant un petit soupir. « Hmm... D'ailleurs, tu me préfères en rousse ou en blonde ? » Tu demandas, plutôt curieuse d'entendre sa réponse. C'était un peu une question vaine, c'était deux apparences totalement différentes que tu lui présentais, surtout pour lui qui t'avais connu avec ta coupe courte et ton air si peu féminine. D'ailleurs c'était lui, en partie, qui t'avais aidé à trouver ton équilibre, qui t'avait fait grandir. Avec lui, t'avais accepté ton corps, t'avais pris conscience de la femme qui pouvait se trouver au fond de toi... Il t'avais aimé tout simplement, tout ton être, et pas seulement la rebelle, même le petit bout de femme bien caché à l'intérieur. « J'aimais le roux aussi, mais quand t'es partis je... J'avais besoin de changement. » C'était la première fois que tu te confiais sur ce sujet plus sensible. « J'ai brûlé toutes les photos que j'avais de toi et j'ai pleuré pendant des jours. » Tu avouas, toujours avec ce petit sourire comme amusé, mais cette ancienne tristesse dans la voix, cette ancienne douleur qui te paraissais si lointaine. « Tu dois te dire, l'exemple parfait de l'ado en crise mais... Pour moi c'était pas simplement une petite amourette sans conséquence, t'étais mon premier, t'étais tout. » Tout inspiras, baissant les yeux, mordillant ta lèvre avant de glisser une mèche blonde derrière ton oreille, soupirant, caressant du bout du doigt ta joue d'ado, sur laquelle tu croyais même discerner une petite de tes nombreuses griffures. « Je t'aimais énormément, c'est tout. » Oui, c'était tout, tu ne savais même plus pourquoi tu parlais de ça. Si tu voulais imposer une ambiance lourde, super, t'avais réussis.

Et puis tu tombas sur ce dessin, qui fit rondir tes yeux et ouvrir grand ta bouche. Prise au dépourvue, tu fus d'abord incapable de dire quoi que ce soit, ignorant d'abord que ce dessin existait, et surtout qu'il l'avait conservé. La réaction d'Austin ne se fit pas attendre, et il vira au rouge tomate. « Euh… Je... C’est normal… Tu dormais et… Tu étais tellement adorable que… voilà… Désolé ! Je… J’aurais dû te le dire… Je… Okay c’est bizarre ? P-Pardon… Euh… Je n’ai rien trié alors… Il se trouvait là et… J-Je vais le reprendre si ça te gêne ! Désolé. » Tu le fixas un long moment avant d'éclater de rire, reculant le dessin au moment où il cherche à le reprendre. Tu es sans doute un peu gênée, mais il s'agit plus de surprise que de gêne en vérité, mais ce que tu préfères, c'est la réaction d'Austin. Amusée, tu te mets à agiter le dessin en riant de plus belle, l'empêchant de l'atteindre. « Ah non, c'est le mien maintenant ! » Tu grognes, alors qu'il cherche à se rapprocher par tous les moyens pour l'attraper, tu continues de rire, de ton rire cristallin qui anime maintenant tout la pièce. Ses doigts frôlent les siens au moment où il parvient presque à l'attraper, mais ce n'est pas ce qui t'importe le plus : ses lèvres sont désormais toutes proches des tiennes. Tu mordilles les tiennes, inspirant, et sans que tu tu ais le temps de réagir, ta tasse se renverse sur sa cuisse et il se met à hurler. « Ah putain ! C’est chaud !! » Il se recule alors d'un seul coup, et tu écarquilles les yeux, faisant de même en posant les dessins au sec. Tu grimaces. « Merde, ça va ? » Tu te lève et écarte vite la tasse, jetant un coup d'oeil à sa cuisse en grimaçant. « Attend, tu vas passer ta cuisse sous l'eau froide... » Tu lui fais signe de te suivre, l'emmenant à la salle de bain ou tu fais couler un peu d'eau froide depuis la baignoire, avant de te racler la gorge. « Au pire, prend une douche entière... De toute façon tu es trempé. » Tu lui adresse un petit sourire timide, restant planté là un moment avant de comprendre qu'il faudrait peut être que tu sortes. Tu te racles la gorge et sort, après qu'il t'ai dit qu'il était d'accord. Tu fermes alors la porte derrière toi et tu pousses un long soupir : okay, situation la plus étrange au monde, ton ex sous ta douche.

Alors tu attends, d'abord derrière la porte puis ensuite dans le salon, à tourner en rond. Tu débarrasses les tasses vides, et tu essayes de ranger un peu les tas de trucs partout par terre. Ton appart est vrai dans un bordel pas possible ! Finalement tu entends la douche se stopper et tu inspires, tiltant d'un coup en te rappelant qu'Austin n'a rien à se mettre sur le dos. Tu trottines jusqu'à ta chambre et tu fouilles dans ta penderie des vêtements que Zackary ou Paul auraient pu avoir oublié. Tu trouves finalement un t-shirt et un pantalon, que tu attrapes, allant toquer à la porte de la salle de bain. « C'est moi. » ce que tu peux être conne, évidement que c'est toi, qui d'autre ? « Heum, je regarde pas hein, mais si tu veux j'ai des affaires propres pour toi. » Il entrouvre la porte et tu passes ton bras dans la toute petite ouverture, posant l'autre sur tes yeux pour jouer le jeu à fond. Il prend alors les vêtements et tu souris en coin. « Ils sont à P...Heu, Zackary. » Tu retires ton bras en soupirant, frottant tes yeux en lui disant que tu vas l'attendre dans le salon. Tu te laisses alors tomber sur ton canapé, t'allongeant une minute, les yeux clos. Quelle nuit.

   

   
   

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MessageSujet: Re: (#05) Auslie | Are we all lost stars ?   (#05) Auslie | Are we all lost stars ? EmptyVen 17 Oct - 21:39
ARE WE ALL LOST STARS ?

CHARLIE & AUSTIN

Ils redécouvraient ensemble les dessins qu’il avait faits d’elle, bien longtemps auparavant, se replongeant dans leurs souvenirs partagés autour d’une tasse de chocolat chaud, comme avant. Il avait tout oublié de cette habitude qu’ils avaient lorsqu’ils étaient ensemble de prendre un chocolat chaud dans un café, mais lorsqu’elle le lui rappela, tout devint très clair, comme si ça ne faisait que quelques mois, quelques semaines, alors que le temps avait eu largement eu le temps d’emporter leur innocence. Ce qu’elle avait pu lui manquer toutes ces années. Il ne s’en rendait réellement compte que maintenant, mais c’était si net, il aurait eu besoin d’elle ces onze ans, pour prendre les bonnes décisions, faire les bons choix. Elle n’avait pas été là et voilà ce qui était arrivé : il avait épousé la fiancée de son frère et aujourd’hui, il en payait le prix. Depuis leur dernière rencontre, il ne cessait de se demander ce qu’ils seraient devenus s’ils ne s’étaient pas quittés à ce moment-là. Toute sa vie aurait sans doute changé, mais aujourd’hui c’était trop tard, il ne pouvait plus revenir en arrière, et arriver chez elle en pleine nuit les paroles remplie de mensonges n’était certainement pas une bonne idée. Et pourtant, il fonçait tête baissée, incapable de s’arrêter. Charlie avait un drôle de pouvoir sur lui, elle l’attirait irrésistiblement, comme ça avait été le cas autrefois, peut-être même plus, ce sentiment renforcé par la douleur de son absence.

Ces dessins, il n’avait pas pu les jeter, c’était trop douloureux, il n’avait pas voulu tourner la page à l’époque, et il fallait croire que ça lui avait plutôt bien servi puisqu’il se retrouvait avec elle à contempler ces dessins qu’il trouvait aujourd’hui tellement maladroits. Elle, elle riait de son allure, et semblait apprécier son coup de crayon malgré l’œil critique du jeune homme. Elle avait tellement changé physiquement qu’il était difficile de la reconnaître au premier abord, et pourtant, elle n’avait pas l’air si différente. Plus adulte, plus féminine, moins naïve certainement, mais toujours la même Charlie au fond d’elle. Les gens ne changeaient pas tellement dans une vie, en fin de compte. Il était ravi de la retrouver. Il souriait en observant sa réaction face au dessin. Oui, c’était le bon vieux temps. « Hmm... D'ailleurs, tu me préfères en rousse ou en blonde ? » Que répondre ? L’adolescente qu’il avait connue, la rousse, n’avait pas du tout la même allure que l’adulte qu’il avait en face de lui à présent, la blonde. Mais pour lui, toutes les couleurs lui iraient à merveille. Il sourit, faisant mine de réfléchir un instant en plissant légèrement les yeux. « Toutes les couleurs du monde t’iraient je crois. » Il ne pouvait pas être plus honnête. Elle pouvait bien se teindre en bleu ou devenir chauve, elle n’en resterait pas moins belle à ses yeux.

Il flirtait bêtement avec elle, inconsciemment, oubliant qu’il avait une femme et des enfants, complètement plongé dans sa bulle. Charlie captait toute son attention. « J'aimais le roux aussi, mais quand t'es parti je... J'avais besoin de changement. » Il baissa la tête à l’entente de ces mots. Elle avait dû tellement souffrir à cause de lui… « J'ai brûlé toutes les photos que j'avais de toi et j'ai pleuré pendant des jours. Tu dois te dire, l'exemple parfait de l'ado en crise mais... Pour moi c'était pas simplement une petite amourette sans conséquence, t'étais mon premier, t'étais tout. » L’entendre parler comme ça, le son de sa voix, qui semblait brisée, lui fendit le cœur. Il n’avait jamais réalisé à quel point sa décision pourrait lui faire du mal. Bien sûr, il avait également souffert de la même manière, mais il n’avait pas pensé qu’elle réagirait comme ça. Lui, il avait été incapable de brûler la moindre chose qui lui rappelait Charlie. Il entrouvrit la bouche pour répondre, mais elle ne lui en laissa pas le temps. « Je t'aimais énormément, c'est tout. » Son cœur se crispa encore. Pour lui aussi, elle avait été tout, la première, en tout cas la première à avoir de l’importance. Il l’avait tellement aimée… et quelque part, il savait que ça n’était pas totalement terminé. « Je suis vraiment désolé… Je ne sais pas quoi dire d’autre, je n’ai pas d’excuse. Pour moi non plus ce n’était pas une simple amourette sans importance, c’était bien plus que ça… Tellement plus que ça… Moi aussi je t’aimais tu sais ? » Ca lui paraissait évident. Et c’était d’ailleurs en grande partie pour ça qu’il avait choisi d’abandonner. Ils étaient si jeunes à l’époque…

Elle arriva vite au troisième dessin, un qu’elle n’avait jamais vu, un qu’elle n’était d’ailleurs pas supposée voir. Gêné, il devint vite aussi rouge qu’une tomate et tenta vainement de s’expliquer sur ce dessin avant de proposer de le reprendre. Il ne savait plus où se mettre. Il aurait dû trier les dessins avant de venir les lui montrer, quel idiot. Lorsqu’il tendit le bras pour le reprendre, elle éclata de rire et leva le bras pour empêcher le jeune homme d’atteindre le dessin. Son rire résonnait divinement dans la pièce alors qu’il cherchait désespérément à le récupérer. « Ah non, c'est le mien maintenant ! » Elle grogna légèrement, éloignant toujours plus le dessin de lui alors qu’il se rapprochait toujours plus, à tel point que leurs visages se touchèrent presque. Ils étaient très proches maintenant, trop proche sans doute. Austin oublia vite le dessin, se concentrant sur les lèvres de Charlie. Il allait craquer, tant pis pour tout le reste, il ne pouvait plus retenir cette envie de l’embrasser. Il voulut s’appuyer sur la table basse mais au lieu de ça, ce fut la tasse de Charlie qu’il heurta, et dont le contenu vint se déverser sur la cuisse du jeune homme, qui s’éloigna rapidement, constatant la douleur que lui infligeait la brûlure. « Merde, ça va ? » Il grimaça. « Ca va, c’est juste… Ca brûle ! »

Il avait l’air d’un parfait idiot maintenant. « Attend, tu vas passer ta cuisse sous l'eau froide... » Elle l’emmena alors dans la salle de bain et commença à faire couleur de l’eau dans le bain. « Au pire, prend une douche entière... De toute façon tu es trempé. » Il la dévisagea alors, surpris par sa proposition. « Tu es sûre ? Je ne veux pas t’ennuyer encore plus… » Après tout il était arrivé au beau milieu de la nuit, trempé de la tête aux pieds, la faisant se lever inutilement et maintenant… « D’accord… Merci. » Il lui sourit, il ne pouvait faire que ça après tout. Elle resta là un moment, puis finit par sortir après s’être raclé la gorge. Il n’y avait pas plus étrange comme situation. Il était chez son ex, alors qu’il était marié, et prenait désormais une douche chez elle. Lorsqu’il eût terminé, il réalisa soudain qu’il n’avait pas de quoi se changer. Evidemment, il n’y avait pas pensé ! Ce fut à ce moment précis qu’elle frappa à la porte, comme si elle avait lu dans ses pensées. « C'est moi. Heum, je regarde pas hein, mais si tu veux j'ai des affaires propres pour toi. » Il rit légèrement à sa remarque, puis entrouvrit la porte alors qu’il se séchait. Elle passa quelques vêtements dans l’entrebâillement, qu’il prit aussitôt. « Ils sont à P...Heu, Zackary. » Cette idée ne l’enchantait pas, mais tant pis, il devait bien se mettre quelque chose sur le dos… « Merci. » Elle partit alors et il se rhabilla rapidement.

Il sortit ensuite timidement de la salle de bain et retrouva son chemin jusqu’à Charlie, allongée sur le canapé, les yeux fermés. Elle était si belle, c’en était déroutant. Comment pouvait-il lui résister ? Il passa un instant à la contempler en silence, puis fit remarquer sa présence en s’éclaircissant la gorge. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, il s’approcha. « Désolé pour tout ça, je te dérange en pleine nuit et j’utilise même ta douche, je suis vraiment désolé. » Il sourit néanmoins en s’excusant, toujours autant attiré par elle. Il se détestait d’être autant attaché à elle. « Merci, en tout cas. Et… Evite peut-être de dire à ton frère que j’ai emprunté ses vêtements… Pas sûr qu’il le prenne bien… » Il rit légèrement, plutôt gêné par la situation, et surtout ce qui venait d’arriver. Il avait été à deux doigts de l’embrasser. Ce n’était pas normal, ce n’était pas bien. Venir ici, c’était de la folie, il aurait dû le savoir pourtant ! Il baissa la tête, silencieux, puis finit par reprendre la parole. « Je… Je devrais peut-être y aller, pas vrai ? Je t’ai assez embêtée comme ça… Je n’aurais pas dû passer à l’improviste, pardon. J’avais juste… Envie de te voir… » Il n’avait pas pu s’empêcher de l’avouer. Il avait eu envie de la voir, et cette terrible envie le hantait chaque jour depuis leurs retrouvailles.


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(#05) Auslie | Are we all lost stars ? Empty
MessageSujet: Re: (#05) Auslie | Are we all lost stars ?   (#05) Auslie | Are we all lost stars ? EmptySam 25 Oct - 19:49

   

   
   
lost stars

   
Et voilà que vous parliez de tes cheveux. Ça pouvait paraître bien bête comme ça, mais c'est vrai qu'il y avait à dire sur le sujet. T'étais sans doute passée par toutes les couleurs du monde, et par toutes les coupes possibles et inimaginables, mais celle qu'Austin connaissait le mieux, c'était tes cheveux courts et roux, ce carré plongeant toujours décoiffé, légèrement rasé derrière la nuque, avec de grandes mèches au devant. Maintenant que t'y repensais, c'était drôle. Les années t'avais changé du tout au tout. Tu n'étais pas passée au blond dès votre rupture, d'ailleurs, tu t'en souvenais parfaitement, deux jours après qu'il ait disparu, t'avais filé chez le coiffeur, les yeux rouges comme jamais et la morve encore au nez et tu t'étais fais teindre d'un noir corbeau, qui ne t'allait pas du tout au teint. T'étais d'ailleurs resté presque six mois avec cette teinte, qui à défaut de bien t'aller et de te bousiller les cheveux, correspondait parfaitement à ton humeur du moment. T'avais brouillé du noir pendant des mois, avant d'enfin opter pour d'abord un châtain clair, puis du blond, quelques années plus tard. Ce n'était donc pas un mensonge, de dire que t'étais passé par tout capillairement parlant. Cheveux courts, à la garçonne plus jeune, et puis, tes cheveux longs que t'avais aujourd'hui. Ton apparence se ressentait sur les périodes de ta vie, et tes envies aussi. Tes cheveux fonçaient lorsque t'étais triste, et brillaient lorsque t'étais heureuse,  et ne parlons même pas de la véracité de tes sourires.

Sans surprise, tu te mis à parler, encore, de ce que t'avais pu ressentir lorsqu'il était parti. La discussion divagua toute seule, sans même que t'y réfléchisses, mais Austin ne t'en tint pas rigueur, de remettre encore cela sur le tapi, et il t'écouta attentivement, parce que cette fois, tu te confiais plus particulièrement. « Je suis vraiment désolé… Je ne sais pas quoi dire d’autre, je n’ai pas d’excuse. Pour moi non plus ce n’était pas une simple amourette sans importance, c’était bien plus que ça… Tellement plus que ça… Moi aussi je t’aimais tu sais ? » Tu n'en doutais plus maintenant, et tu n'avais pas cherché à le faire culpabiliser, t'avais juste voulu qu'il le sache. Est-ce que ça voulait dire que t'avais aussi cherché à remettre, votre histoire sur le tapis ? Lui rappeler que t'étais là, que t'avais souffert, mais que tu lui avais pardonné maintenant ? Peut être.« Je ne disais pas ça pour te faire culpabiliser, Austin, et en y repensant maintenant, je n'ai jamais vraiment douté de ton amour. J'ai douté de ta détermination à m'aimer, plutôt. » Tu avouas, tout en réfléchissant, avant de lui sourire. « J'espère que ça s'est mieux passé avec les copines que tu as eu après. » Tu dis, avec une pointe d'amertume dans la voix, malgré tout. Jalouse toi ? Hmm.

Il y eut ensuite le problème du chocolat. Décidément, ton idée n'était peut être pas si bonne que ça, parce qu'il termina renversé sur sa cuisse, alors qu'il lâchait un cri de douleur. Tu réagis au quart de tour, lui proposant finalement d'aller prendre une douche. Après tout, il était déjà trempé, ça ne changerait pas grand chose. « Tu es sûre ? Je ne veux pas t’ennuyer encore plus… » Tu secouas la tête, il était loin de t'ennuyer. « Puisque je te le propose. » Tu lui souris, lui indiquant le chemin de la salle de bain, avant de pousser un long soupir, te retrouvant désormais seule. Tu tâchas de te rendre utile, après une petite réflexion, revenant à toi, et tu fis rapidement le ménage, lavant les tasses et tâchant de mettre en ordre le bordel dans l'appartement. Tu repensas alors au fait qu'Austin ne devait pas avoir grand chose à se mettre sur le dos, et tu allas chercher quelques fringues appartenant à Zackary, que tu lui tendis à travers la porte entre-ouverte. Il te remercia, et tu secouas la tête pour lui dire que ce n'était rien, retournant au salon avant de te laisser tomber sur le sofa, épuisée par cette nuit, fermant tout naturellement les yeux.

Tu ne l'entendis pas revenir, dans tes pensées, presque au bord au sommeil. Puis tu entendis son raclement de gorgée et tu rouvris les yeux, sans savoir qu'il t'observait depuis quelques minutes. Tu lui souris, te redressant en position assise sur le canapé. « Désolé pour tout ça, je te dérange en pleine nuit et j’utilise même ta douche, je suis vraiment désolé. » Tu le pris avec humour, ne comprenant pas son inquiétude. Malgré la fatigue, t'étais ravie qu'il soit là. « Tu t'en fais vraiment pour rien, tout va bien... » Mais déjà il poursuivait, vraiment mal à l'aise. « Merci, en tout cas. Et… Evite peut-être de dire à ton frère que j’ai emprunté ses vêtements… Pas sûr qu’il le prenne bien… » Tu ris, imaginant la tête que ferait Zackary si tu lui disais qu'Austin était venu chez toi en pleine nuit et que tu lui avais passé des vêtements à lui, évidement que tu ne lui dirais pas. Tu ris de plus belle, arrangeant une mèche de tes cheveux. « Oh, je ne comptais pas lui dire, j'imagine déjà sa tête si je le faisais ! » De toute façon, même si tu le lui avais dis, il n'avait qu'à pas oublier ses vêtements hein, il le faisait toujours cet idiot. « Je… Je devrais peut-être y aller, pas vrai ? Je t’ai assez embêtée comme ça… Je n’aurais pas dû passer à l’improviste, pardon. J’avais juste… Envie de te voir… » Tu cessas de rire, clignant des yeux, sentant ton coeur s'emballer à l'idée qu'il puisse déjà repartir et te laisser seule. Tu réagis alors un peu précipitamment, bégayent comme une idiote. « O-Oh n-non Austin, reste ! » Tu t'écriais, avant de réaliser que ta réaction était un peu exagérée, et de rougir affreusement. Tu déglutit, et vint doucement attraper sa main, pour avoir son attention. Tu ne voulais pas qu'il parte, pas maintenant. « J-Je veux dire... » Tu te raclas la gorgée, mordillant ta lèvre inférieure. « Tu ne vas quand même pas partir... Maintenant. » Tu levas des yeux plein d'espoir vers lui, l'espoir de l'avoir retrouvé, l'espoir qu'il ne parte plus, plus maintenant.
   

   
   

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AH ENFIN, Ausliiiiiiie gaa bril :meugnons: choupi
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MessageSujet: Re: (#05) Auslie | Are we all lost stars ?   (#05) Auslie | Are we all lost stars ? EmptyMer 29 Oct - 1:25
ARE WE ALL LOST STARS ?

CHARLIE & AUSTIN

Pour la première fois depuis leurs retrouvailles, Charlie lui parla de comment elle avait vécu leur séparation. Jamais il n’aurait cru l’avoir autant blessée à l’époque. Lui, il avait souffert, surtout de ne pas pouvoir rester avec elle malgré tout. Il avait bêtement eu peur de ses frères, et de ce que cette différence d’âge impliquait pour deux adolescents comme eux. Aujourd’hui, il regrettait de ne pas s’être plus accroché à elle. Tout aurait été alors différent, il en était persuadé. Il serait devenu quelqu’un de meilleur, peut-être. C’était trop tard pour réparer ce qu’il avait fait. L’entendre lui raconter comment elle l’avait vécu, l’entendre dire qu’elle avait déchiré et brûlé toutes les photos d’eux, qu’elle avait pleuré pendant des jours, l’entendre lui parler de tout ça, ça lui faisait mal. Il ne pouvait que se sentir coupable. Pour lui aussi ça avait compté, réellement compté. Peut-être que leur histoire aurait duré, peut-être qu’ils seraient encore ensemble à l’heure actuelle. Ils ne le seraient jamais, et il en était le seul fautif. Pourtant à l’époque, il avait été persuadé de faire le bon choix pour elle. C’était mieux, c’était ce que lui avaient dit les frères de la jeune femme. C’était mieux pour elle, il n’avait pas le droit de la priver de sa jeunesse, il n’avait pas le droit de l’embarquer avec lui, s’il l’aimait, il devrait la quitter. Il avait été manipulé, sans doute. Il avait fait son choix et aujourd’hui, il regrettait. « Je ne disais pas ça pour te faire culpabiliser, Austin, et en y repensant maintenant, je n'ai jamais vraiment douté de ton amour. J'ai douté de ta détermination à m'aimer, plutôt. » Elle avait raison, il n’avait pas été assez déterminé. Il aurait pu se battre pour ne pas renoncer. Il baissa la tête pour seule réponse. Qu’est-ce qu’il pouvait bien dire à part répéter qu’il était désolé, et avouer qu’elle avait eu raison de douter ? « J'espère que ça s'est mieux passé avec les copines que tu as eu après. » Il crut déceler une pointe d’amertume dans sa voix, mais ne releva pas. Il sourit, pas bien sûr de ce qu’il devait dire. « Je ne sais pas si on peut dire ça. » Il pensa à Gabriela. Non, on ne pouvait pas vraiment dire que ça s’était mieux passé. Aujourd’hui, c’était pire que tout.

Après avoir bataillé pour récupérer un dessin qu’elle n’était pas censé voir, il faillit craquer, oubliant tous ses principes, du moins le peu qui lui restaient, oubliant sa femme, ses enfants, tout ce qu’ils avaient construit ensemble. Charlie était revenue, et elle avait tout balayé. Heureusement, l’incident du chocolat chaud vint le tirer de sa rêverie, comme un signal, quelque chose pour lui dire qu’il ne devait pas être là. Elle lui proposa de prendre une douche, lui qui était déjà trempé de la tête aux pieds, et après quelques hésitations, il finit par accepter. Après tout, ça ne pouvait pas être pire. Elle le conduit jusqu’à la salle de bain et il prit une douche rapide, gêné de la situation bien particulière. Prendre une douche chez son ex en plein milieu de la nuit, alors qu’il était marié, ce n’était pas commun. Il préférait ne pas y penser. Charlie lui apporta des vêtements empruntés à son frère, qu’il accepta malgré sa réserve, puis il la rejoignit dans le salon. Elle était étendue sur le sofa, les yeux clos, magnifique. Il ne put s’empêcher de la contempler quelques instants. Comment faire pour lui résister ? Elle était là, juste en face de lui, elle avait tellement compté à une époque. Peut-être que ce n’était pas totalement fini après tout. Il s’éclaircit la gorge pour signaler sa présence après quelques temps, et elle rouvrit les yeux, lui souriant tout en se rasseyant sur le sofa. Il s’excusa encore, c’était devenu une habitude avec elle apparemment. « Tu t'en fais vraiment pour rien, tout va bien... » Elle avait beau le rassurer, il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir gêné.

Il la remercia ensuite pour les vêtements qu’elle lui avait prêté, lui suggérant de ne rien dire à son frère, sachant pertinemment que celui-ci n’apprécierait pas ce fait. Elle se mit à rire. Ce qu’il adorait son rire, toujours le même, onze ans après. Un rire communicatif, chaleureux, qui lui réchauffait toujours le cœur. « Oh, je ne comptais pas lui dire, j'imagine déjà sa tête si je le faisais ! » Il rit à son tour en imaginant lui aussi la tête que son frère ferait s’il l’apprenait. « Il ramènerait sans doute ton autre frère pour me dire de déguerpir ! » Il continua de rire et pourtant, une pointe d’amertume subsistait dans sa voix. Il n’était pas bien sûr de leur avoir pardonné pour ce qu’ils lui avaient fait subir simplement pour le séparer de sa sœur, comme s’il avait été un danger mortel à écarter, alors que tout ce qu’il avait toujours voulu, c’était la protéger. Ils n’avaient certainement jamais compris. Au final, Austin repensa à sa vie d’aujourd’hui, sa vie de mari, de père. Il ne devait pas être ici, il n’avait pas à flirter avec quelqu’un d’autre. Ce n’était pas bien, il s’égarait. Il ne pouvait pas faire ça. « O-Oh n-non Austin, reste ! » Il se retourna alors vers elle. Qu’est-ce qu’elle cherchait ? Il ne devait pas céder. Et pourtant, le simple fait de la voir rougir et attraper sa main lui suffit à perdre la raison. « J-Je veux dire... Tu ne vas quand même pas partir... Maintenant. » Elle était bien trop magnifique, bien trop désirable, elle avait toujours eu ce petit quelque chose qui réussissait à avoir raison de lui. Elle le fixait à présent, lui demandant de rester. Que devait-il faire ? Il n’avait aucun droit d’être ici.

Il resta de longues secondes à la fixer lui aussi, complètement déboussolé. Et s’il restait finalement ? Après tout, sa femme ne s’en souciait sans doute pas. Elle était bien trop occupée à penser à son frère. Au final, il n’avait rien à perdre. Il pensa à toute vitesse, et dans la panique, sans réfléchir, il plaça ses mains sur le visage de Charlie et s’empara de ses lèvres, y mettant tous ses sentiments. Il lui était impossible de résister. Il faisait une grave erreur, mais il s’en fichait. Il avait besoin d’elle, et de personne d’autre.

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