Je ne me suis jamais entendu avec mes parents. Ce n'sont que des sales cons bourrés de frics, le genre de parents qui n'étaient jamais là pour élever leur enfant (ma petite soeur et moi). A vrai dire, je leur en veux terriblement, on ne fait pas des gosses pour les abandonner à une nounou tous les jours, merde.
Dès que j'ai atteint la majorité, j'me suis cassé du cocon familiale. J'avais nul part où allait, à de nombreuses reprises j'ai passer la nuit dehors, ou dans le métro, entouré de sans abris, comme moi car oui, malgré moi j'étais devenu en quelque sorte un sans abris. Je n'ai jamais craqué pour autant, j'ai finis par m'en sortir grâce à une amie qui a proposée de m'héberger le temps que j'me trouve du taffe. J'ai toujours su que mes parents auraient acceptés que je reviennes à la maison mais je n'ai jamais voulu retourner vers eux, malgré les nombreuses tentatives de ma soeur de me faire revenir à la maison.
Pour le moment j'enchaîne les petits boulots merdiques mais je ne perds pas de vue mon objectif pour autant, celui de percer un jour dans le milieu de la musique. Ce n'est pas gagner pour le moment mais je persévère.
Niveau sentimental, j'suis ce qu'on appelle un salaud. Je ne m'attache pas, je n'ai pas envie de m'attacher. Pourquoi tomber amoureux ? Nan, je préfère les relations d'un soir, ne pas me prendre la tête, pouvoir se faire plaisir sans même connaître le prénom de la fille avec qui je passe la nuit. Pourtant, j'ai déjà été amoureux, une seule fois. Seulement je me suis vite rendu compte que la vie de couple ce n'était pas pour moi. J'ai trompé cette fille au bout de deux mois de relation. Être fidèle c'est vraiment pas mon truc et ça ne le sera certainement jamais. J'aime trop ma liberté pour m'en priver.
Depuis peu je partage un appartement avec ma petite soeur et une de ses amies, elle a décidée de prendre son envol, de partir de chez les vieux, se rendant bien compte qu'ils n'étaient que peu présents pour elle, tout comme pour moi à l'époque. Parfois elle se comporte un peu comme une gosse de riche mais j'arrive plus ou moins à la supporter, même si j'avoue avoir du mal lorsqu'elle ramène un mec chez nous, ça reste ma petite soeur merde. A vrai dire, même sans l'argent de papa et maman, on se débrouille très bien ensemble. Les fins de mois sont difficiles mais on fait avec. Hors de question de rappeler les vieux, pour elle comme pour moi.