« Non, mais c'est une blague Lin! Tu te fous de ma gueule sérieusement? » Je regarde mon frère en croisant les bras alors que lui hausse tout simplement les épaules ne sachant pas trop quoi me répondre. Il a de la chance d'être la seule et unique famille à qui je tiens et qui ne me donne pas envie de l'assassiner sur place. Mon grand frère et moi avons toujours eu un lien fraternelle très fort. Pour cause, nos parents nous ont eu à 5 ans d'écart, mais aussi ne sont pas vraiment les parents de l'année. S'occuper de leurs propre enfant ne fait pas parti de leur priorité. On l'a vite compris plus jeune. C'est Lincoln qui ma apprit la plupart de ce qu'un parent doit apprendre à son enfant. Il a toujours gardé un œil attentif à ma personne. La vie à la Nouvelle-Orléans a toujours été très détendu malgré nos parents. J'ai grandi avec l'idée que ma vraie famille son mon frère et que ces deux personnes ne sont que les géniteurs. Je ne me soucis d'ailleurs plus vraiment d'eux aujourd'hui. Je ne leur ai pas parlé depuis que j'ai 16 ans après m'avoir retrouver à la porte de la maison... « Je te jure que non! Écoute, je sais que Kara et toi ne vous aimez pas franchement beaucoup... » Je croise les bras en grognant. Il ne sait vraiment pace ce qui se cacher derrière tout ça... Je me sens presque mal de ne rien lui dire. « Mais c'est ma meilleure amie et tu es ma sœur. Est-ce que tu crois pouvoir faire un petit effort pour ce soit et t'entendre avec elle pour moi? Je t'en prix Sio. » Je soupire et abandonne. « D'accord! Tu gagnes, mais si sa garce intérieur décide de me mordre, je vais me défendre tu comprends? » Il sourit avant de tourner les talons et me laisser seul.

Je me dirige vers ma chambre en trainant les pieds. Une fois dans celle-ci, je me laisse littéralement tomber sur mon lit. Kara... voilà une personne que je ne veux pas revoir. Il y a toute une histoire entre elle et moi que bien entendu mon frère ne sait rien... pas grand monde connait cette histoire d'ailleurs. À 12 ans, mes parents ont tous largués en Louisiane pour nous imposer une nouvelle vie à New York. J'ai mis un long moment avant de pouvoir m'intégré. Mon accent du sud a fait de moi la cible de bien des moqueries au près de mes camarades de classes. Le fait que j'ai eu tendance à répondre avec mes poings n'a jamais aidé ma cause, je l'admets. Lincoln a rapidement terminer le lycée me laissant seul avec nos parents. Je ne sais toujours pas pourquoi, mais je suis soudainement devenu le centre de leur attention. Ils ont voulu faire de moi ce que je ne suis pas. Une fille sophistiqué et d'autres merdes dans le genre... En gros, ils ont voulu un pantin, une fille parfaite. Ce que je ne suis pas et ne vais jamais être. À 15 ans, j'ai commencé à me rendre compte que les mecs ne m'attirent pas du tout. Ça ma vraiment troubler pendant un moment. Mon copain de l'époque n'a pas compris sur le coup pourquoi j'ai fini par rompre avec lui. Je me dis que c'est sans doute mieux ainsi. Il ne mérite pas une fille incapable de l'apprécier. On est resté amis. Aussi étrange que ça sonne, il a été  le premier à qui j'ai dis sur mon attirance. Il m'a encourager à le dire à mes parents... Deux parents qui aiment tout contrôler, vous vous doutez bien de comment ça à finit. Mes parents ont hurlés. Je ne peux pas être lesbienne! Impossible parce que l'être c'est le mal, c'est contre nature. Je me suis battu pour leur faire comprendre que je ne peux tout simplement pas changer ça. C'est qui je suis après tout. Mon père ma remit 300 dollar et m'a dit de foutre le camp pour ne revenir que quand je suis prête à avouer que je ne fais ça que pour leur faire du mal. Je n'ai jamais remis les pieds dans cette maison.

Sans domicile et avec très peu d'argent ou de bien, je me suis diriger au seul endroit qui m'est venu en tête. Heureusement, mon frère est resté à New York pour ces études. Je me souviens encore avoir frapper à la porte de son appartement à trois heure du matin passé. C'est une femme blonde ne portant qu'un t-shirt de l'université qui m'a ouvert. Ennuyer et encore à moitié endormie, elle m'a lancé un regard furieux. « Tu sais quelle heure il est? » Je suis beaucoup trop épuisé pour me prendre la tête avec elle. « Désolé, mais est-ce que Lincoln est là. Je suis sa soeur Siobhan. J'ai besoin de lui parlé. » Elle me regarde en silence un instant comme si elle me juge, puis elle ouvre la porte et me laisse entré dans l'appartement. « Je vais le réveiller. Attends ici. » Elle entre dans la première chambre. Je peux entendre quelques bruits. La jeune femme blonde ressort. « Il va être debout bientôt. » Je veux la remercier, mais elle se retourne et entre dans une autre chambre en claquant la porte. Et bien merde, cette fille est vraiment un garce. Voilà ce que j'ai pensé de Kara la toute première fois qu'on s'est rencontrer. Après cette nuit, Lincoln l'a supplier de me laisser rester avec eux. Elle a accepté surtout en sachant que bon je n'ai que 16 ans et nulle part où aller.

Au début, Kara et moi ont à rarement parler. Avec ses études et son propre train de vie, la meilleure amie de mon frère se retrouve rarement dans l'appartement. Lincoln m'oblige à finir le lycée... ce que j'ai fais à contre cœur. Mon frère a du commencer à jouer les médiateur rapidement entre nous. Je ne sais même pas pourquoi la plupart du temps on se disputent toutes les deux... elle me tombe généralement sur les nerfs avec ces grands airs, ces magnifiques cheveux blonds et ces yeux d'un bleus orageux. Et puis c'est arrivé. Je suis assis sur le sofa que je squatte depuis presque un an maintenant quand elle débarque. Bien entendu, rapidement des sarcasmes sont balancé des deux côtés. L'instant d'après, ses lèvres sont sur les miennes... et je lui répond sans la moindre hésitation. Mon corps vibre contre le sien. C'est ma première fois. Ce n'est pas juste ma toute première fois avec une femme, c'est MA première fois. Kara est douce, attentive, passionnée au lit. Cette première ne va pas être la dernière. Même si au yeux de tous, on ne se supporte pas. On finit dans le lit l'une de l'autre plus souvent qu'on ne peut le compter. Dès que la porte est fermé, j'ai le droit à un côté d'elle qui me fait inévitablement tomber en amour avec elle même si je ne le veux pas. Le jour où je la retrouve dans son lit, se lit qu'elle partage avec moi depuis près de deux ans sans jamais qu'un autre s'y retrouve, avec un de ses amis d'études... je me rends compte que notre relation n'en est pas une. Rien n'est officiel et je me sens pathétique.

Je suis partie une semaine plus tard pour Boston. Je me suis trouvé un boulot dans une boîte de nuit huppé comme barmaid dans un premier temps avant de faire mes preuves en t'en que DJ. J'ai rapidement réussi à me faire une petite place dans se monde pour pouvoir assez profiter de la vie. Ma vie à commencer à être la même routine sans arrêt. Faire danser la population de Boston, boire, fumer, prendre quelque drogues ici et là et finalement aller dormir aux petites heures de matin. Au début, la drogue ne fut qu'un échappatoire comme le sexe avec des inconnues. Aucunes attaches, aucuns sentiments. Non je ne peux plus me le permettre. Ça va me détruire et Kara l'a déjà assez fait. Mon rythme de vie m'a presque coûter la vie... Il y a plus d'un an et demi... j'ai fais une overdose et je me suis retrouver à l'hosto. Mon frère fut atterré de découvrir le problème que j'ai développé. Qu'est-ce que je peux lui dire? Ta meilleure amie et moi ont a baisé pendant 2 ans ensemble et après elle m'a brisé le coeur ce qui me pousse à me défoncer pour l'oublier.

Non, pas vraiment une option. Lincoln Ma fait revenir à New York. Il a encore prouvé combien il est un grand frère incroyable. Il m'a accompagné dans chaque étape depuis que je suis allé en désintoxication. Aujourd'hui, il continu d'être attentif. Je n'ai pas touché à la drogue depuis. J'ai continué à boire et dieu sait que je fume sans aucun doute trop la cigarette, mais au moins je ne me drogue plus. Il m'a obligé à vivre avec lui à nouveau. Kara est partie avec un de leur ami. Ils vivent ensemble et tout le tra la la. J'ai tout fais pour l'éviter jusqu'à maintenant. Lincoln m'a surpris en me disant qu'elle demande des nouvelles de moi souvent. Elle a semblée très toucher par mon départ des années plus tôt, mais je ne veux pas le croire. Je ne veux pas croire. Alors quand on se croise, je l'ignore et quand je ne le peux pas... je m'installe dans la même type de relation que tout le monde a toujours vu de nous, les disputes, les sarcasmes et autre. Mon coeur fait mal chaque fois, mais je ne peux pas me permettre de la laissé me faire mal à nouveau. Ce soir, je vais encore devoir porté ce masque... c'est épuisant.