Sujet: But Baby we're kings tonight ♛ ft. Isaac Mar 10 Nov - 22:29
❝Isaac x Jill
♡ But baby we are kings tonight
La musique battait son plein depuis plusieurs heures déjà et j'avais déjà servi des litres et des litres de tequila. J'adorais cette ambiance électrique, cette animosité palpable qui animait chaque personne qui dansait. J'adorais mon job, en fait, et c'était bien la seule chose que j'aimais bien dans la vie de merde que j'avais, c'était bien la seule chose qui me retenait dans cette ville. Ca, et la thune que j'avais pas pour me barrer. J'avais à peine le temps de regarder les corps bouger au rythme de la musique - ou parfois, vraiment pas au bon rythme en fait, ça me faisait toujours un peu marrer - entre deux verres. Etre barmaid en boîte de nuit, c'était vraiment pas un métier facile. Je vis vaguement un des agents de sécurité approcher du bar et il me cria un truc. Quoi ? J'ai rien compris ! Je lui ai fais en m'approchant un peu. Y a un mec qui dit qu'il te connait à l'entrée. Je haussais vaguement un sourcil tout en servant un client. Un mec ? Qui me connait ? Ca me disais rien. Je fis un signe à l'autre barman qui hocha la tête. J'prenais ma pause. Je donnais le verre que j'étais en train de faire à un client et sortit dans l'arène. Comme d'habitude, il a fallut que je fende la foule pour atteindre l'entrée, les mecs pleins de sueur ou complètement déchirés qui se collaient à moi ça avait tendance à me gaver, mais je me retenais de le leur faire comprendre. Après tout, j'voulais pas perdre mon job. Arrivée à la porte, je sortis une clope parce que j'allais quand même pas juste accueillir mon soi-disant pote pendant ma pause, fallait bien rentabiliser. Le videur me laissa sortir et je me retrouvais nez à nez avec un petit gringalet aux cheveux incroyablement frisés et aux oreilles décollées. Un petit sourire me monta aux lèvres. Ah, alors c'était lui le mec qui me connaissait. Tiens, tiens, mais c'est Judas en personne qui me rend visite ! Tu m'as laissée en plan la dernière fois, suceur de queues. Pour être honnête, je me souvenais même pas du nom du gars, j'étais même pas sûre qu'il me l'ai donné. Mais j'aurais pas oublié sa tête, ça c'est clair, j'avais pas arrêté d'insinuer qu'il était gay à la soirée qu'on avait passé ensemble et j'avais pas l'intention d'arrêter maintenant. La provocation, c'était mon truc.
❝ I live for the night that I can't remember. ❞
made by MISS AMAZING.
Invité
Sujet: Re: But Baby we're kings tonight ♛ ft. Isaac Dim 22 Nov - 22:05
Cut cover, take that test
Hold courage to your chest. Don't wanna wait for you, don't wanna have to lose all that i compromised to feel another high. I've got to keep it down tonight
J’étais pas réellement fan des ambiances où on se colle et danse en groupe, sûrement à cause de mon éducation stricte ou de ma manière de vivre ma vie dans mon coin. Alors quand cette fille m’a parlé d’un club dans lequel je pouvais m’inviter gratuitement, amusant passe-droit, j’étais pas plus emballé que ça. C’était une fille plutôt sympa que j’avais rencontré dans une soirée plus proche du squat que d’une fête, typiquement les endroits où je passe mes samedi soir. J’avais pas l’habitude de me rapprocher des gens pendant les soirées, je suis plutôt du style à rester dans mon coin un verre à la main, écoutant la musique comme seule occupation. De toute façon, qu’est-ce que je pouvais bien raconter aux gens ? Que je vivais de mes multiples larcins ? Baaaah, nan. Tout ce que je pouvais raconter, à la limite, c’était ma triste vie dans un appartement du Bronx dont je visualise la porte sautée à chaque bruit de voiture de Police. Que la paranoïa était devenue ma colocataire et qu’à défaut de bien s’entendre, on cohabitait dans la joie et la bonne humeur. Que mes seuls amis sont soit des dealers, soit des voleurs, soit des petites frappes. Et puis, est-ce que je peux décemment appeler ces gens des amis ?
En tout cas, elle m’avait invité au club où elle bosse, pour que j’y passe un peu de temps. Loin de moi l’idée d’y aller pour m’amuser, c’était plutôt pour le principe de ne pas refuser la même invitation deux fois. En plus avec un peu de chance, ça me changera les idées. Le « boulot » est devenu stressant ces derniers temps, les gens font de plus en plus attention à leurs affaires sur les terrasses et l’ambiance dans le Bronx continuait à empirer à cause des différents règlements de compte. Mourir d’une balle perdue ça serait triste, non ? Je commence donc à me préparer pour faire acte de présence, pour une fois qu’on m’invite dans un endroit « branché » en plus. J’ai aucune idée de comment il faut s’habiller pour faire bonne impression, moi qui me fringue qu’avec des hoodies et des baskets. Je devais bien avoir un ou deux trucs dans mon armoire que j’avais piqué lors d’un cambriolage et que j’avais pas réussi à revendre. Par chance je trouve une chemisette qui arrive à m’aller et ça sera amplement suffisant pour ce que j’ai à faire. Je boutonne la chemisette jusqu’au col et enfile une veste noir simple par-dessus.
Une fois devant la boîte de nuit, je m’arrête devant le videur. Ou plutôt, le videur m’arrête d’une manière quelque peu violente pour mon pauvre corps fragile et gars sous-alimenté. J’hausse un sourcil et regarde le videur avec de grands yeux, levant les bras et les relaissant tomber dans un geste de pur agacement. – « Duuuuude. Sérieux ! J’ai même enfilé une chemise ! Tu peux pas m’refouler comme ça ! Pense à ma mère qui serait si fière de me voir rentrer. » Toutefois, ceci n’entraina pas la moindre réaction de la part du videur qui se contenta de me décaler sur la droite et faire rentrer d’autres personnes. Je pousse un long soupire et attend un moment, comme un imbécile, en me disant qu’il finirait peut-être par me laisser rentrer au bout d’un moment. Grand mal m’en pris, il était décidément pas chaud pour me faire rentrer. Je touche à peine son épaule du bout d’un doigt qu’il se retourne avec un regard tellement agressif que j’avais l’impression que lui avoir tripoté l’entrejambe. Je lève les mains en l’air, comme signe de paix et répond rapidement à son regard insistant avant de prendre une gifle ninja dans la nuque. – « Dit simplement à… Jill ! Dit simplement à Jill que j’suis là. Comme ça au moins, j’pourrais me tirer sans qu’on me le reproche. »
Le gorille m’indique de patienter un instant alors qu’un de ses potes se décide à aller délivrer mon message pour que j’lui débarrasse le plancher. Après une petite attente, c’est la personne que j’avais rencontré dans le squat qui se pointe. J’avais réussi à resituer son prénom au bon moment, quand même. Elle engage directement la discussion en feignant la surprise et en terminant par un petit « suceur de queues ». Je hausse les épaules, c’était pas la première fois qu’elle insinuait que j’étais gay et j’avais d’autres choses à me soucier que de l’orientation sexuelle que les gens voulaient bien me donner. – « Un plan ? Vraiment ? J’ai pas souvenir de ça. Bref, peu importe. Tu voulais que je me pointe eeeet je suis ici, recalé par ton videur vachement agréable. D’ailleurs tu devrais lui dire de sourire de temps en temps, ça lui filera pas l’cancer. »
hrp ; je m'essaye aux rp en "je", sois indulgente.
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