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 female robbery ❥ isaac.

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MessageSujet: female robbery ❥ isaac.   female robbery ❥ isaac. EmptySam 7 Nov - 0:38
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isaac&avalon
“Putain,” je murmure pour moi-même en rabattant nerveusement la couverture qui recouvre mon corps au bout du lit avant de me redresser, les sourcils froncés. Je me tourne pour jeter un coup d’œil à mon réveil qui affiche trois heures vingt-huit du matin. Trois heures vingt-huit, bordel de merde.

Je passe mes mains sur mon visage, repousse mes boucles en arrière et soupire avant de quitter mon lit pour ouvrir en grand les portes de mon dressing. J’ouvre le tiroir qui assiste mes multiples paires de chaussettes et en sort une boîte en métal, style boîte à musique, avant d’aller me poser sur le canapé, dans le salon. J’allume la lampe située proche du canapé et m’empare de mon casque wireless et le plante sur mes oreilles, allume la musique et ouvre la boîte en commençant à hocher la tête au rythme de la chanson qui démarre dans mes oreilles.

Il y a pas trente-six moyens de curer mon insomnie.

Compter les moutons, regarder la télévision jusqu’à ce que mort s’en suive, me frapper la tête contre le mur pour m’assommer, respirer du chloroforme… ça marche pas.

Ce qui est efficace, néanmoins, c’est un joint et un bain.

“We've just come to represent a decline in the standards of what we accept,” je chante en roulant avec application. “yeah, yeah, yeah… no!” je m’exclame avant de faire glisser le bout de ma langue contre la feuille pour la coller. Je tasse doucement sur le bord de la table basse, referme la feuille pour que son contenu ne se renverse pas. Je me lève après avoir tout replacé dans la boîte et retourne dans mon dressing pour la ranger à sa place.

Pendant que je suis là, au milieu de ma multitude d’habits, rangés par couleurs et par types de vêtements, je me débarrasse des miens, que je laisse vulgairement traîner par terre. J’attrape un chouchou en sortant et referme les portes derrière moi.

Je monte les deux marches qui me séparent de ma baignoire et tourne les boutons pour faire couler de l’eau chaude. Je retourne ensuite au niveau du canapé, m’empare de mon joint, de mon briquet, du cendrier et éteint la lumière avant de traverser la pièce à nouveau.

J’attache mes cheveux en un chignon négligé sur le sommet de mon crâne, lance quelques boules de bain dans la baignoire avant de plonger dans cette dernière, éclairée par les rayons clairs de la Lune que brouillent mes vitres recouvertes de film antiregards. J’allume un bâton d’encens pour masquer l’odeur de ce que je vais fumer (un tant soit peu, du moins) et parce que c’est supposé être apaisant.

Le but de l’exercice est de m’aider à trouver le sommeil donc tous les moyens sont bons. Je repose mon cou contre le bord de ma baignoire, ajuste mon casque sur mes oreilles et embrase l’extrémité de mon joint après avoir déchiré le supplément de feuille qui dépassait. J’inhale une première fois, me penche pour ouvrir la fenêtre à guillotine, et exhale la fumée avant de tourner les boutons du robinet pour couper l’eau avec mes doigts de pieds.

“Life can only mean hardly anything, all I'll ever be is partly settled in,” je murmure en fermant les yeux et en portant à mes lèvres le petit objet cylindrique que je tiens entre mon index et mon majeur.
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MessageSujet: Re: female robbery ❥ isaac.   female robbery ❥ isaac. EmptyDim 8 Nov - 19:54
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A person who steals bread during a famine is not treated as a thief.

Une nuit froide et sombre qui s’accompagne merveilleusement bien avec ta tenue. Tout de noir vêtu, tu essayes de suivre le rythme de marche silencieuse de tes collègues alors que tu refiles encore le cours de ta soirée. Il y a encore deux heures tu étais chez toi à faire rebondir une balle de tennis contre ton mur et te voilà maintenant à couvrir les arrières de deux des bandits de ton quartier. Tout s’était passé très vite, tu avais à peine eu le temps d’enfiler une tenue convenable que ces charmants jeunes hommes avaient déboulé chez toi en frappant avec insistance à ta porte pour te proposer de participer à un coup, une proposition qui ressemblait d’ailleurs plus à une obligation. « On laisse pas tomber les potes, hein » avaient-ils dit.

C’est vrai qu’ils t’avaient sortie plus d’une fois de la merde, après tout. Comme ils le font avec beaucoup d’autres, sûrement. Le plan était simple, s’infiltrer chez gens friqué de Brooklyn pendant qu’ils étaient en vacances. On rentre et on sort, la base de n’importe quel cambriolage. On s’emmerde pas avec des objets lourds, le plus précieux c’est les bijoux et les objets électroniques. Toujours garder en tête un plan d’évasion et surtout, se séparer. Si on se fait chopper, pas le droit de parler sinon c’est les représailles, tout ça. Est-ce que tu étais vraiment en position de refuser un truc aussi simple ? Faut toujours garder quelqu’un en dehors de la baraque, histoire de pouvoir surveiller les allées et venues et surtout le passage de la police ou un voisin un peu trop curieux. Tu enfiles lentement une cagoule et ta capuche par-dessus, laissant quand même s’échapper un long soupire qui communiquait tout ton stresse. Peut-être que eux, ils avaient l’habitude des gros coups, mais pas toi. T’es plus du genre voleur à la sauvette et revente à prix casser. L’avantage, c’est que t’es plutôt bon à ça. Tu dois aussi avoir un bon cardio, parce que t’as jamais été rattrapé jusqu’ici. Sauf un ou deux fois, mais c’était un simple aller au poste et un rappel à la loi. Faut croire qu’ils n’ont pas le temps de s’occuper des gamins du Bronx. Mais pour ce coup-ci, te faire chopper, ça t’enverra un peu plus loin que simplement en garde à vue. C’est pour ça que tu stresses, que tu pestes, que tu râles. Un des deux types est resté dans la voiture pour faire le chauffeur en cas de pépin. Pas de hasard, c’est le plus gros qui s’occupe de ça. Logique, si poursuite il devait y avoir, c’est pas lui qui risquait de semer qui que ce soit.

Entrée par effraction, ok. Tout est silencieux, mais c’est parfois trompeur. Le temps des alarmes qui se déclenchent avec un bruit assourdissant comme pour te signaler de te tirer le plus vite possible, c’est plus à la mode. Les alarmes de maintenant appellent directement les flics, c’est pour ça qu’une fois la porte ouverte, c’est le début du compte à rebours. Tu te presse et fouille directement dans les endroits les plus propices au rangement des bijoux : la salle de bain, la chambre. Tu arrives à trouver un ou deux colliers, quelques bagues, des boucles d’oreille. Tu balances tout dans ton sac, même le réveil. Pas besoin d’être trop gourmand, tu retrouves rapidement ton collègue dans une des pièces de la maison. Ce débile était littéralement entrain de tout ravager dans la baraque et vous faire perdre un temps précieux, car vous n’en aviez qu’une idée approximative. Il faisait tout tomber sur son passage : les photos de famille, les meubles de mémé, tout ça. Tu regardes les photos au sol et grimace, la violation de domicile c’était pas du tout ton délire et tu as cette impression de commencer à franchir une ligne que tu n’aurais normalement même pas dû approcher. D’un rapide coup dans l’épaule tu lui signale d’arrêter ses conneries. « Bon magne toi, on a pas le temps de tout foutre en l’air. Si t’as piqué un portable oublie pas de retirer la batterie, c’est d’la vraie merde leur histoire de géolocalisation. ».

Il te repousse avec violence et commence enfin à se diriger vers la sortie, chose que tu fais toi aussi. Une fois dehors, tu relâches un peu la pression et tes jambes se font lourdes. Finalement ça s’était bien passé, t’entends rien qui ressemble à un bruit de bagnole de flics et l’autre gros tas vous attendait toujours dans votre poubelle sur roues. Alors que tu commençais enfin à songer au butin que ça pouvait vous rapporter et l’argent qui en découlerait, deux voix se font entendre. « POLICE. FOUTEZ VOUS AU SOL ET BOUGEZ PLUS. » Bordel de merde. Faut croire que les bagnoles qui déboulent avec les gyrophares qui hurlent c’est le même mensonge que l’alarme qui te prévient qu’elle s’est activée. Ou alors c’est ce fameux voisin un peu trop curieux qui vous a balancé ? En tout cas, ils voulaient leur arrestation dans les règles pris la main dans le sac et ils l’ont eu. Pas le temps de de réfléchir trop longtemps, instinctivement, tu te met à courir comme un diable dans toutes les petites ruelles, les allées sombres, tout ce qui pouvait te permettre de disparaître dans la nature. Tu te retrouves même à escalader une échelle qui t’emmène directement dans l’escalier de secours d’un immeuble. Tu te couches au sol et attend que la situation se calme et que les flics à ta poursuite te passent devant ou alors retournent se concentrer sur tes deux acolytes qui avaient probablement pris leur propre chemin. Cinq minutes. Dix minutes. Plus un bruit.

Tu te lèves lourdement, montant doucement l’escalier jusqu’à arriver à une fenêtre. Tu t’arrêtes doucement devant la fenêtre et un sourire se dessine sur ton visage au moment où tu constates que tu ne vois rien au travers. Est-ce que la chance avait enfin tourné en ta faveur ? Tu pouvais peut-être te cacher ici, en attendant que la situation se tasse et rentrer rapidement chez toi par la suite. Tu pourrais même te débarrasser de ce que tu avais piqué là-bas, si le besoin s’en faisait sentir. A l’aide d’un outil rangé dans ton sac, tu déverrouilles la fenêtre et l’ouvre rapidement avant de sauter du rebord de la fenêtre jusqu’à l’intérieur de l’appartement. Pas le temps de dire ouf que tu te retrouves les deux pieds dans l’eau chaude. Tes yeux s’étant habitué à l’obscurité, tu analyses très vite la grosse boulette que tu venais de faire. Tu étais maintenant entrée par effraction chez une fille en train de prendre son bain, avec un sac plein de matériel volé il y a 20 minutes et avec une patrouille de flics à l’extérieur. Et trop loin de chez toi pour rentrer simplement à pieds sans te faire repérer. Tu retires rapidement ta cagoule et lève les mains en l’air alors que tu t’adresses à la jeune fille à poil dans sa baignoire. « Ecoutez, j’peux tout vous expliquer ! Mais surtout ne hurlez pas ! ». On peut toujours rêver, nan ?

hrp ; pas de codage parce que j'ai la flemme. o/
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MessageSujet: Re: female robbery ❥ isaac.   female robbery ❥ isaac. EmptySam 14 Nov - 17:43
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isaac&avalon
Je hume doucement, les yeux toujours clos et tape doucement des pieds contre l’ivoire de la baignoire en rythme avec la chanson qui joue dans mes oreilles. Je commence à me sentir plus légère, plus détendue. Un long moment s’écoule, peut-être quatre chansons, et mon angoisse plie bagage.  

Je suis contente parce que je trouve que j’ai bien géré mon insomnie ce soir. Je me lèverai probablement plus tard demain, mais ça fait rien. J’avais besoin de ça. J’ouvre les paupières de nouveau, rallume l’extrémité de mon joint et le presse entre mes lèvres en fermant les yeux de nouveau.

Je me concentre sur ce que je ressens pour ne pas avoir à penser au reste. L'eau m'enveloppe comme une bulle, la musique est forte dans mes oreilles et j'entends des choses que j'entends pas en temps normal dans la mélodie. Tout est plus intense, riche, complet, tout est plus réel et en même temps, tout est plus calme et agréable, appréciable.

Puis je sens quelque chose frôler ma cuisse, l’eau onduler alors que je n’ai pas bougé d’un poil. J’ouvre les yeux, pensant que ce sont probablement les effets de la drogue, quand je me retrouve face à face avec un garçon.

Une vraie personne.

Assise sur le bord de ma fenêtre, les pieds (chaussures comprises) dans ma baignoire. Il retire sa cagoule, dévoilant son visage et ses lèvres bougent, articulant des choses que je ne peux pas entendre à cause du casque sur mes oreilles. Je reste figée pendant une poignée de secondes, tentant d’assimiler la situation. Et je sais pas si c'est la drogue, la fatigue (présente mais insaisissable) ou juste la surprise... mais j'ai un bug, soudainement. C'est comme si mon cerveau parvenait pas du tout à percuter.

Un intrus. Là. Dans ma maison.

Mes muscles se crispent, soudainement, et mon corps semble récupérer toutes ses capacités. La fenêtre est grande ouverte et je commence à avoir froid. L'information est arrivée à destination: il y a un gars chez moi, les pieds dans mon bain, sur le bord de ma fenêtre.

Je suis vulnérable, complètement nue sous ses yeux. wait.

J’essaye de me redresser dans la baignoire et me couvrir en même temps, mais avec les boules de bain et le savon, je glisse contre cette dernière, au moment où je veux me mettre à hurler, parce que le type est là, et il bouge pas, mais il est quand même là, alors qu’il devrait pas, et bref, j’ai la bouche ouverte et je glisse, mon visage plonge à moitié sous l’eau et au lieu de pousser un son, je bois la tasse et je m’étouffe lamentablement.

J’attrape les bords de la baignoire, découvrant donc ma poitrine, tousse comme si j’allais en mourir, l’eau savonneuse me piquant la gorge et le nez. Je parviens à me tirer de la baignoire, tombant sur le tapis de bain, dans lequel je m’enroule tant bien que mal.

Je m’arrête pas de tousser et ma maladresse continue de me pourrir la vie parce que je suis complètement trempée, du coup je glisse contre le parquet en essayant de me relever, m’éloigner. Je serais probablement la première à crever dans un film d’horreur tellement je suis un boulet, sans rire. Si ce type avait eu envie de m’attaquer, il aurait probablement pu le faire depuis un moment maintenant, je suppose, mais je sais... pas pourquoi j'ai besoin de me barrer. J'suis à oilp.

Je parviens à finalement me remettre sur pieds et me rue dans mon dressing, dans lequel je m’enferme, me sentant déjà moins exposée, plus en sécurité. Maintenant que je me suis remise d’avoir bu la tasse, je devrais m’arrêter de respirer aussi vivement. Mon cœur bat dans mes oreilles, alors que je suis pendue aux poignées intérieures des portes coulissantes pour les maintenir closes et je sens des fourmis dans mes doigts, dans mes tempes, dans mes dents, comme si mon corps entier n’était plus fait que de bruit blanc. Je tremble et je sais pas si c’est parce que j’ai froid ou si c’est la panique, la seule certitude que j’ai, c’est que j’ai du mal à respirer et ça fait tellement longtemps que c’était pas arrivé que je sais plus comment on fait pour que ça s’arrête, pour que ça aille mieux.

« Prenez tout ce que vous voulez, » je parviens à articuler entre deux vives inspirations. J’ai pas de téléphone avec moi, j’ai pas de quoi me défendre. J’ai pas d’autre choix que de rester ici et attendre que les choses se passent en espérant qu’il ne force pas l’entrée, qui ne me veuille pas de mal.

J’ai la gorge nouée, obstruée, j’ai envie de vomir et je commence à avoir des vertiges. « Prenez tous ce que vous voulez et partez, » je lance à travers la porte, prenant de bruyantes inspirations.
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MessageSujet: Re: female robbery ❥ isaac.   female robbery ❥ isaac. EmptyDim 29 Nov - 16:13
a person who steals bread during a famine is not treated as a thief.
As he came into the window it was the sound of a crescendo. He came into her apartment, he left the bloodstains on the carpet. She ran underneath the table. He could see she was unable so she ran into the bedroom, she was struck down, it was her doom.
Tu veux bien admettre que se retrouver complètement nue sous les yeux d'un inconnu qui rentre par ta fenêtre justifie tout à fait une réaction de panique, certes, mais ton visage semblait-il si menaçant ? Peut-être que c'était l'effet cagoule ? En tout cas la jeune fille en face de toi cumule toutes les bourdes possibles, de la chute cartoonesque à la perte de respiration. Tu la regarde s'investir corps et âme dans sa fuite qui frise le ridicule, fermant dans un même moment la fenêtre pour éviter que le bruit se fasse trop important à l'extérieur. Tu gardes les deux pieds dans la baignoire, prévoyant. Si elle a des voisins en dessous, deux bruits de pas distinct pourraient les faire se poser des questions sur une éventuelle effraction alors qu'avec juste ses pas à elle, ça ressemblait juste à une crise de panique ou un jogging un peu improvisé. Tu avances simplement ton index devant ta bouche pour l’inciter à ne pas faire trop de bruit, bien que l'état dans lequel elle se trouve l'empêche certainement de ne serais-ce que t'observer quelques secondes de plus. Résigné, tu la laisse se cacher dans son dressing alors que tu sors doucement ton pied de la baignoire, le posant lentement sur le sol pour éviter toute glissade impromptue.

Tu t'avances dans ce qui semblait être son salon même si dans ton cas ça ressemblait plus à l'ensemble de ton appart, toilettes et salle de bain comprise. Comme quoi y'en a qui vivent bien, ici. Perdu pour perdu, tu déplace des objets avec curiosité pour en découvrir encore plus sur l'endroit où tu avais atterri. Est-ce que ta soirée pouvait être plus mauvaise que ce qu'elle ne l'est déjà ? Probablement pas, sauf si cette hystérique avait emmené avec elle un téléphone ou n'importe quel autre objet lui permettant de communiquer avec les autorités. Heureusement pour toi, tu avais rapidement retrouvé le téléphone laissé sur place. La menace s’atténuait et à moins qu'elle se mette à hurler de toutes ses forces ou qu'elle s'avère être une grande championne de karaté, tu allais pouvoir rester ici tranquillement jusqu'à ce que la tempête passe. Tes chaussures mouillées grincent sur le sol alors que tu continues à t'avancer dans la pièce. Finalement, c'est elle qui brise ce silence qui s'était installé depuis sa fuite en t'incitant à te servir gracieusement dans ce qu'elle possédait pour ensuite te tirer d'ici le plus vite possible. Nerveusement tu ne peux t'empêcher d'essayer de détendre l'atmosphère dans une situation qui ne s'y prête vraiment pas. – « Ah donc vu que je rentre chez toi par la fenêtre avec une cagoule, j'suis forcement un cambrioleur ? Ces stéréotypes. ».

Tu continues à te balader dans le salon et constate qu'elle a en sa possession du matériel électronique de bonne qualité, sûrement pour se filmer. Finalement, l'idée de te servir comme elle te l'indiquait te trottait dans l'esprit, mais ça ne ferait qu'empirer la mauvaise situation dans laquelle tu t'es déjà mis tout seul. Tu as été trop confiant dans tes talents d'infiltration et tu t'es retrouvé dans le plan le plus foireux possible qui pouvait cette fois-ci t'envoyer tout droit en taule, voilà dans quoi tu te retrouve. Épuisé tu te laisse tomber sur le confortable canapé à ta portée et regarde le plafond avant de prendre à nouveau la parole. – « Ecoute, j'ai pas de mauvaises intentions envers toi. A vrai dire, ça m'arrange tout à fait que tu passes tout le reste de ma visite surprise caché dans ton dressing. J'aimerais juste que tu évites d'hurler, sinon je serais cette fois-ci obliger de rentrer dans le dressing par la force et te bâillonner. J'ai juste besoin de me planquer un peu le temps que des... potes me foutent la paix. Ça prendra pas plus que quelques heures. J'ai pas l'intention de toucher à tes affaires. »

Et c'était vrai, tu avais juste besoin d'attendre un peu que les flics oublient ton existence ou qu'ils aillent la chercher ailleurs qu'ici pour ensuite rentrer discrètement chez toi. Une fois dans le Bronx, c'est pas là qu'ils iraient te chercher. Disons qu'ils sont pas vraiment les bienvenues, là bas. Tu laisses s'échapper un long soupire qui apparaît comme une libération, tu pouvais enfin un peu laisser tomber la pression. Malgré que tu étais pas chez toi et que ça ressemblait presque à une prise d'otage, tu te retrouvais dans une impasse où tu devais te faire le plus gentil et doux possible pour qu'elle soit, à son tour, la plus coopérative possible. Heureusement que la panique l'empêche de réaliser que, actuellement, c'est toi qui était à sa merci plus qu'autre chose. Cela dit, à quoi ça peut bien lui servir tout son matos ?


acidbrain
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MessageSujet: Re: female robbery ❥ isaac.   female robbery ❥ isaac. EmptyVen 11 Déc - 21:03
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isaac&avalon
Je place ma main contre ma poitrine pour sentir mon cœur qui va littéralement finir par transpercer ma cage thoracique. Je retire le casque de mes oreilles et le pose à mes côtés en essayant de retrouver mon souffle, mais c’est toujours pas ça. « Ah donc vu que je rentre chez toi par la fenêtre avec une cagoule, j'suis forcement un cambrioleur ? Ces stéréotypes, » dit-il de l’autre côté de la porte et je parviens à lever les yeux au ciel dans ma panique. Stéréotypes, stéréotypes. J’aimerais répondre quelque chose à la hauteur de sa remarque, mais ma répartie s’est faite la malle, avec mon assurance, mon calme et le sentiment confortant d’être hors d’atteinte quand on est à l'abri chez soi, porte fermée à clé. J’aurais jamais dû m’installer dans un appartement qui assiste un escalier de secours.

En règle générale, je suis pas aussi peureuse, mais quelque chose dans la manière dont il est rentré chez moi, m’a complètement pris de cours. Si j’avais été en pyjama dans mon lit, peut-être que j’aurais chopé tout ce qui passait sous ma main pour les lui lancer dessus jusqu’à le toucher, le blesser et appeler la police, mais bordel, il est rentré les pieds en premier dans ma baignoire et j’étais nue et il y a quelque chose d’hyper réducteur à être nue face à un parfait inconnu. J’en sais rien. J’ai eu la peur de ma vie, mais pour pas grand-chose, au final.

Lentement, la panique se change en honte et si j’avais les tripes, peut-être que je quitterais le dressing, mais ma sortie était ridicule et j’pourrais pas le regarder en face en sachant qu’il a tout vu de moi… et le spectacle ridicule qui a suivi. Ugh. « Ecoute, j'ai pas de mauvaises intentions envers toi. A vrai dire, ça m'arrange tout à fait que tu passes tout le reste de ma visite surprise caché dans ton dressing. J'aimerais juste que tu évites d'hurler, sinon je serais cette fois-ci obliger de rentrer dans le dressing par la force et te bâillonner. J'ai juste besoin de me planquer un peu le temps que des... potes me foutent la paix. Ça prendra pas plus que quelques heures. J'ai pas l'intention de toucher à tes affaires. » lance-t-il d’une traite et je ne réponds pas un mot, la respiration toujours vive. A ce stade, je sais que je suis en train de faire une crise d’asthme.

Je me redresse tant bien que mal, osant enfin défaire mes mains tremblotantes qui étaient fermement agrippées aux poignées pour m’avancer à quatre pattes jusqu’au tiroir dans lequel je stocke des serviettes pour me sécher comme il se doit avant d’enfiler mon pyjama, que j'avais abandonné là, un peu plus tôt, à savoir : une paire de leggings violets et un pull jaune Lacoste.

Quelques heures, donc. Il aurait pu me donner une fourchette quand même. Si je sors pas pour aller chercher ma ventoline, je vais rendre l’âme avant qu’il ait eu le temps de finir de se planquer ici. Je l’ai aussi entendu se déplacer à travers l'appart, les planches dans le salon grincent. J’espère qu’il a pas pourri mes tapis avec ses chaussures dégueulasses et toutes mouillées.  « Ma, » j’articule en me reposant contre la porte, à bout de souffle. « Ma ventoline est dans le premier tiroir, » je m’interromps pour reprendre ma respiration. « tiroir de ma table de nuit. » Je repose ma tête contre la porte en fermant les yeux quelques secondes. Mon cerveau va me sortir par les oreilles, j’ai l’impression que je vais imploser tellement j’arrive pas à respirer.  
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MessageSujet: Re: female robbery ❥ isaac.   female robbery ❥ isaac. EmptyMar 29 Déc - 14:34
a person who steals bread during a famine is not treated as a thief.
As he came into the window it was the sound of a crescendo. He came into her apartment, he left the bloodstains on the carpet. She ran underneath the table. He could see she was unable so she ran into the bedroom, she was struck down, it was her doom.
Finalement, la personne chez qui tu avais fait irruption de la manière la plus désinvolte qui soit pris la parole à travers la porte de la salle de bain dans laquelle elle s'était réfugiée un peu plus tôt. Elle te demande de lui apporter sa ventoline qu'elle avait laissée dans le tiroir de sa table de nuit. Toutefois la pause qu'elle avait marquée entre le moment où tu lui avait expliqué tes intentions et sa prise de parole avait été suffisamment longue pour que tu doutes de sa demande. Et si elle disait ça simplement pour que tu lui apporte bien gentiment sa ventoline et qu'elle t’assomme avec un objet x ou y qu'elle aurait récupéré dans la salle de bain ? Tu pousses un long soupire et y songe quand même à deux fois, avant de commencer à fouiller dans le tiroir de sa table de nuit pour trouver ce qu'elle te demande. Après tout, une entrée par effraction c'était déjà pas mal comme chef d'inculpation alors si tu devais à ça ajouter non assistance à personne en danger, c'était une peine de prison plutôt longue qui t'attendait. Bien que cette position de faiblesse t'agace, tu exécutes sans broncher ce qu'elle te demande de faire et lui attrape sa ventoline, planquer dans le fond de son tiroir. De toutes les personnes qu'il y avait dans ce cartier, il fallait que tu tombes sur la seule meuf à poil qui prend son bain dans le noir total et qui en plus te tape une crise d'angoisse après s'être enfermée dans sa salle de bain. Une plaie.

Ton manque te chance te pousse même à te demander si tu risques pas de te prendre les pieds dans le tapi et t’assommer tout seul pour te réveiller en cellule en compagnie de tes potes les clochards et les paumés. Une fois devant la porte de la pièce dans laquelle ton "otage" s'était cachée, tu poses la ventoline au sol et frappe deux fois contre la porte pour lui signaler qu'elle pouvait l'ouvrir et récupérer ce dont elle avait visiblement besoin –  « Voilà ton truc, je vais me reculer et tu pourras ouvrir la porte pour le prendre. Pas de sale coup. »

Qui est-ce qui avait le plus peur entre toi et elle, dans la situation ? Elle parce qu'elle ne sait pas de quoi tu es capable, en l’occurrence rien, ou alors toi qui sait exactement ce qui te pend au nez si jamais il n'y a pas de coopération de sa part ? C'est bien ça ton problème, t'as les couilles pour les actes dangereux mais en ce qui concerne les relations humaines ou l'influence que tu peux avoir sur les autres, t'es pire qu'un gosse. Boudeur, capricieux et franchement flemmard, ces choses font de toi le raté que tu es aujourd'hui. Tu aurais pu simplement suivre ce que ton père t'avais imposé et t'aurais pas eu à jouer le baby-sitter pour riche qui fait des crises d'asthme. C'est bien un truc de riche ça, d'ailleurs. Tu te recule et une fois à une distance raisonnable de la porte lui balance un "c'est bon" qui l'invite à ouvrir sa porte et s'emparer de ce qu'elle t'avait demandée. Lorsqu'elle ouvre la porte, tu peux enfin avoir un regard plus neutre sur la personne chez qui tu t'étais introduit. Elle était plutôt jolie, ce qui te ferait presque regretter que votre première rencontre ressemble plus à un film érotique à petit budget que d'une véritable situation intense.

Mais tu devais rester froid et ferme avec elle, tu devais garder la situation en main au moins pendant quelques heures pour que tu puisses enfin rentrer chez toi et dormir trois jours d'affilé. Oh oui, la chose qui te fait le plus envie actuellement n'est certainement pas de passer du temps avec une fille au physique agréable mais bien de te retrouver tout seul chez toi, détendu. Tu la pointe du doigt rapidement et reprend la parole, pour t'imposer comme maître de la situation. – « Tu peux rester dans la salle de bain mais ne ferme pas la porte, je préfère t'avoir à l’œil... » Ne pas être gentil, être ferme, stoïque et – « J'me présente : je suis Isaac. » Dis-tu presque par réflexe, te frappant ensuite le front avec la paume de ta main. Mais pourquoi est-ce que je suis con comme ça ?


acidbrain
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MessageSujet: Re: female robbery ❥ isaac.   female robbery ❥ isaac. EmptySam 2 Jan - 16:18
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isaac&avalon
Pendant que je suis en train de mourir, j’entends le type bouger dans mon appartement, de l’autre côté de la porte. Une poignée de secondes plus tard, ses coups à la porte me font sursauter, puis il prend la parole : « Voilà ton truc, je vais me reculer et tu pourras ouvrir la porte pour le prendre. Pas de sale coup » Je lève les yeux au ciel avant de plaquer ma main sur mon visage. Je suis à l’agonie, à cette seconde, l’oxygène peine à monter à mon cerveau. Sans vouloir la jouer drama queen, j’sais peut-être même plus comment je m’appelle. Si tu t'attends à un mauvais coup, reviens dans un quart d'heure.

« c'est bon, » dit-il et je pousse sur la porte coulissante, me laissant tomber à plat dos contre le parquet, une partie de mon corps dans la chambre, l’autre toujours dans le dressing. Je tends le bras pour m’emparer de ma ventoline que je place tout de suite entre mes lèvres pour appuyer sur son extrémité. J'inspire la bouffée que je presse dans ma bouche et je me sens immédiatement mieux.

Je lève les yeux vers l’intrus qui s’est invité dans ma maison et qui reste planté à proximité, visiblement pas dans son élément. J’ai une irrépressible envie de rire, sur le coup. C’est toujours comme ça que je réagis après une sensation forte. Après la colère, la peur, la tristesse. Quand tout s’évapore, quand la pression se défait de mes épaules, j’ai envie d’éclater de rire. Parce que c’était rien, parce que c’est ridicule, parce qu’il y en aura d’autre. Parce que ça me rappelle qu’au final, je suis vivante et que ce sont les aléas de la vie, ou le commencement de quelque chose de nouveau. C’est drôle comme les choses s’enchaînent, comme elles n’attendent pas. Alors je ris.

Mais pas encore. Le type reprend la parole, quand je reprends une bouffée de ma ventoline. « Tu peux rester dans la salle de bain mais ne ferme pas la porte, je préfère t'avoir à l’œil... J'me présente : je suis Isaac. » Et s’en est trop. Je défais ma ventoline d’entre mes lèvres pour la reposer sur mon estomac et explose de rire. Une bonne minute passe avant que je ne puisse me calmer. « C’est la première fois que tu fais ça, non? » je demande en pouffant de rire, parce que autant, j’ai eu la peur de ma vie quand il est rentré à pieds joints dans ma baignoire alors que j’étais nue comme un verre, mais là… on frise le ridicule. « C’est quoi la prochaine étape? Tu m’demandes mon numéro d’compte en banque avant de me donner le numéro de ta boîte aux lettres? » je me moque avant de repartir à rire. « Et pour ton information, c’est un dressing. T’es rentré par la salle de bain, d’où la baignoire…, » je déclare en pointant cette dernière du bout du doigt. « Je vais rester comme ça, ça te va? Ton sens de l’autorité est effrayant, » je lance malicieusement sans le quitter des yeux, tendant les bras au-dessus de ma tête, pour légèrement m’étirer.

Il est mignon, même quand on le regarde à l’envers, mais c’est pas le genre de gars que j’imagine sous une cagoule, quand on m’dit « cambrioleur ». C’est peut-être ce qui fait sa force, si on y réfléchit. On soupçonnerait pas ce genre de gars, c’est certain. Cool.  
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MessageSujet: Re: female robbery ❥ isaac.   female robbery ❥ isaac. EmptyJeu 7 Jan - 19:42
a person who steals bread during a famine is not treated as a thief.
As he came into the window it was the sound of a crescendo. He came into her apartment, he left the bloodstains on the carpet. She ran underneath the table. He could see she was unable so she ran into the bedroom, she was struck down, it was her doom.
Y'a des choses énervantes, dans le monde. Se cogner le pied sur un coin de table, se prendre une porte dans la tronche, rentrer par effraction chez quelqu'un en te retrouvant les deux pieds dans une baignoire. Mais il y a un moyen de rendre ces situations encore plus énervantes, oui oui. C'est si en plus on prendre un malin plaisir à se foutre de ta gueule. Et l'autre était là, complètement étendu sur son parquet à moitié crevé, à se foutre de ta gueule sans la moindre gène. Tu ressent une intense envie de lui envoyer son canapé en pleine tronche, si t'étais au moins capable de le soulever. Tu encaisses, c'est pas la première ni la dernière fois et puis, faut bien avouer que t'avais pas assuré sur ce coup. Tu la laisse te prendre pour un con, baissant un peu les yeux devant l'humiliation et l'impuissance de la situation dans laquelle tu te retrouve. Faut croire que les riches changent pas, peu importe la situation. Même dans une pseudo prise d'otage et après avoir été vue complètement nue, elle reste une saloperie arrogante. C'est pour ça que t'aime pas les beaux visages.

Tu prends même pas la peine de répondre à ses provocations, t'as des choses plus importantes auxquels tu dois penser, "comment me tirer de se merdier" en tête de liste. Reprenant une marche nerveuse dans l'appartement, tu t'approches de la fenêtre pour observer l'état d'agitation dans les rues. Tu n'avais pas été capable de discerner la moindre silhouette à l'intérieur de l'appartement, depuis l'extérieur. Tu pouvais donc vraisemblablement penser qu'on ne te verrait pas non plus de l'extérieur. La rue commençait à reprendre son calme doucement, les hommes d'affaires du quartier recommençaient à éteindre les lumières de chez eux et regagner leur lit en vu de la journée de travail qui s'annonce. Aaaah, si seulement toi aussi tu pouvais avoir un taf qui paye bien et que tu retrouverais tous les matins, plutôt que te réveiller avec cette boule dans le ventre tous les matins.

Tes pas t’amènent directement jusqu'à ton sac que tu avais laissé en plein milieu de la pièce, fouillant son intérieur pour regarder l'état de ta marchandise. La course poursuite avait été mouvementée et le matériel électronique que tu avais piqué était dans un état fâcheux. A dire vrai, la moitié de ta marchandise était inutilisable. On pouvait donc dire que tu t'étais mis dans toute cette merde pour rien, sans oublier tes deux acolytes qui s'ils n'ont pas été choppé par la police se feront un plaisir de venir te faire un petit coucou. Pris d'un coup de sang, tu envoies littéralement voler ton sac contre un mur, grognant un « Fait chier... » qui synthétise très bien ta soirée de merde. Ton regard se pose à nouveau sur la blonde qui s'était allongée sur son parquet comme si elle était à la plage, ou qu'elle en avait complètement rien à foutre qu'un inconnue se balade chez elle. Ça te plait pas de discuter avec elle, mais faut bien que tu mettes toutes les chances de ton côté.– « Dit moi, c'est par où que je peux me tirer sans me faire voir ? Le chemin que j'ai emprunté pour venir, ça risque d'être un peu compliqué. Et je connais pas le quartier. » Pas sûr qu'elle t'aurait aidé, normalement, mais sa seule envie c'est sûrement de se débarrasser de toi le plus vite possible. Et le moyen le plus rapide pour se débarrasser de toi, c'est tout simplement de t'indiquer la sortie. Ton regard se pose à nouveau de manière insistante sur la fenêtre, à la recherche du moindre mouvement. Tu étais bien décider à ne rien laisser au hasard, pas comme tu as l'habitude de faire. En plus elle a raison bordel, c'est la première fois que tu fais ça et t'es sûrement encore plus perdu qu'elle.  


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MessageSujet: Re: female robbery ❥ isaac.   female robbery ❥ isaac. EmptyVen 8 Jan - 23:29
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take my money, take my keys ;
isaac&avalon
Aussitôt que mes railleries dépassent la barrière de mes lèvres, j’sens bien qu’il a envie de me décalquer la tronche. Il est assez expressif, probablement pour ça qu’il porte une cagoule… parmi… d’autres raisons…

Bref, être dans cette position, à même le sol, à une distance raisonnable de ses pieds, c’est pas forcément intelligent quand on tient ce genre de propos. Donc je me calme, j’essaye d’arrêter de (sou)rire et je me tais.

Il tourne les talons pour retourner vers la fenêtre, laissant des traces de pas partout sur le parquet. Je pousse un lourd soupir, chargé de sens, en fermant les yeux quelques secondes. Il y a qu’à moi que ce genre de truc arrive. Heureusement que je me suis tapé une crise d’insomnie, au final. C’est beaucoup moins creepy d’être surprise dans son bain au milieu de la nuit, que d’être regardée pendant son sommeil. Enfin, c’est mon avis.

Isaac, donc, s’agite de nouveau, me forçant à ouvrir les paupières et je le suis du regard alors qu’il se dirige vers le salon pour s’emparer de son sac. Et apparemment, son contenu ne lui convient pas parce que l’instant d’après, il envoie balader ce dernier contre le muret le bruit fracassant me pousser à me redresser sur les coudes. J’espère que son boucan ne va pas alerter mes voisins. « Dit moi, c'est par où que je peux me tirer sans me faire voir ? Le chemin que j'ai emprunté pour venir, ça risque d'être un peu compliqué. Et je connais pas le quartier, »  dit-il d’un ton un peu sec et OK, c’est carrément différent de son ton du début quand je me suis enfermée dans mon dressing et de celui de lorsqu’il s’est présenter. Le gars boude. Je soupire et me lève finalement, pour aller reposer ma ventoline à sa place et pour aller déboucher la baignoire.

Au sol, je récupère le joint que j’ai laissé échapper dans ma surprise, lorsqu’il est entré, puis m’emparer de mon cendrier et de mon briquet pour m’approcher de mon lit, sur lequel je me laisse tomber lourdement, rebondissant un peu, avant de m’installer en tailleur. Isaac est toujours proche du canapé. J’allume mon joint de nouveau et après avoir recraché la fumée, je prends la parole : « Il est hors de question que tu sortes d’ici après avoir fait tout ce bordel, première chose. Et ensuite, j’croyais que t’avais besoin d’un endroit dans lequel te planquer pour quelques heures? Ca fait quoi, à peine trois quarts d’heure que t’es là? Pas qu’ça m’enchanter que tu restes ici, mais j’ai certains principes… Et si t’es pas venu là pour piquer mes affaires, comme tu l’as dit tout à l’heure, mais parce que tu te planques, raison de plus pour que t’attendes, j’ai pas envie qu’on te voie sortir de chez moi. »

Je soupire en passant une main sur mon front pour repousser quelques boucles qui s’échappent de mon chignon. « J’suis désolée si je t’ai vexé, tout à l’heure. J’m’appelle Avalon. Tu devrais retirer tes chaussures et tes chaussettes, tu risques d’attraper froid. Il y a un radiateur, juste là, » je déclare en le pointant du menton avant de poser mon joint dans le cendrier pour m’emparer de mon ordinateur et l’allumer. Tracer un itinéraire sur Maps. Pour qu’il sorte d’ici en temps voulu. Ugh.    
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MessageSujet: Re: female robbery ❥ isaac.   female robbery ❥ isaac. EmptyLun 8 Fév - 19:54
a person who steals bread during a famine is not treated as a thief.
As he came into the window it was the sound of a crescendo. He came into her apartment, he left the bloodstains on the carpet. She ran underneath the table. He could see she was unable so she ran into the bedroom, she was struck down, it was her doom.
Totalement invisible, voilà ce que tu avais l'impression d'être devenu dans cette situation où, toujours sans la moindre gène, elle récupère le joint qu'elle avait laissé tomber au sol lors de ta magnifique et fracassante intrusion. Elle s'installe tranquillement sur son lit, comme si tu ne représentais plus la moindre menace, et profite de sa drogue sûrement pas si précieuse vu qu'elle semble pleine aux as. Tu pousses un long soupire, en plus d'être terriblement agaçante dans sa manière de te tourner en dérision, elle était aussi incroyablement naïve. Loin de toi l'idée de ne pas en profiter, bien entendu, mais pour une personne comme toi qui se devait d'être toujours sur ses gardes, tu ne pouvais que constater la différence sociale et culturel entre vous deux. Alors soit, tu laisses blondie s'installer et tirer sur son joint pendant que tu continues d'attendre ta réponse, à croire que tu étais la personne la plus agacée de te retrouver coincer ici. D'un air autoritaire elle prend la parole pour t'expliquer en plusieurs points que non, t'es pas près de partir et que deuxièmement, elle avait pas vraiment l'intention que tu sois vu sortir de chez elle par la grande porte. Elle avait peur de quoi, qu'on te prenne pour son amant ? « Qu'est-ce qu'elle est relou... » penses-tu à voix haute, alors que tu t'asseyais résigné à même le sol. Même le parquet de cet appartement était plus confortable que le lit dans lequel tu dormais tous les soirs, à croire que la justice dans ce monde était totalement inexistante. Tu l'écoutes à peine lorsqu'elle te présente ses excuses aussi sincères que les paroles d'un dentiste sur le point de t'arracher une dent. Elle t'invite à retirer tes chaussures pour "éviter que tu attrapes froid", à croire qu'elle se la jouait maintenant "maman du vilain cambrioleur", rendant presque amusante sa crise d'asthme d'il y a quelques minutes. Au moins elle avait pris son ordinateur, certainement pour trouver le moyen le plus efficace de prévenir la police pour se débarrasser de toi. Quoi qu'elle serait aussi tout à fait capable de lâcher un tweet expliquant à quel point c'était hilarant d'avoir un cambrioleur de compagnie, rien de bien étonnant pour ces jeunes qui vivent pour et à travers les réseaux sociaux. Non pas que tu serais différent, si tu avais les moyens et l'occasion d'être présent sur ces mêmes réseaux. Tu réponds à ses "recommandations" vestimentaire d'un hochement de tête horizontal, répondant presque en marmonnant dans la barbe absente de ton visage imberbe. – « Attraper froid ou non, c'est un peu le cadet de mes soucis. Trouve plutôt un moyen pour que je me tire d'ici et que tu puisses m'oublier aussi vite que tu m'as connu, ça vaut mieux pour nous deux. »

Tu tournes ta tête vers la droite, fixant un point sur le mur afin de faire passer le malaise de la situation. Si on t'avait dit que dans ce genre de moment c'est toi qui te sentirais pas en sécurité, tu l'aurais sûrement pas cru. Peut-être trop gentil ou trop lâche pour le ligoter et te barrer sans un bruit, tu te contente de subir cette situation pour le moins déplaisante où tu étais totalement dépendant de ton "otage", peut-être tout simplement parce que c'est plus simple comme ça. T'as toujours été un vagabond, un voyageur, un voleur mais jamais un guerrier. A vrai dire, avant de voler quelque chose à quelqu'un, t'étais toujours prise de nausées à la simple idée de te faire attraper et finir ta jeunesse en prison et ta vie en SDF. Après tout, la seule chose qui pouvait te séparer du SDF, c'était le toit que t'avais sur la tête dans le Bronx et l'hygiène corporelle que tu arrivais à conserver envers et contre tout. Tes fringues étaient des habits que tu avais conservé lors des cambriolages ou alors que tu n'avais tout simplement pas réussi à refourguer et il en était de même pour ton téléphone. Peut-être tout simplement que ce qui te met vraiment mal à l'aise en restant ici, c'est de constater la différence entre toi et quelqu'un socialement plus élevé que toi. Cette impression de n'être rien de plus qu'un fantôme dont la disparition n'attristerait personne, pas même un cabot que tu aurais ramassé dans la rue, c'est déstabilisant et déplaisant. Et que tu le veuille ou non, tu avais besoin de parler un peu pour faire disparaître ton anxiété, ou au moins l’atténuer. A moins que ce soit simplement pour essayer de prouver que n'étais pas du tout impressionné ? En tout cas, c'était un mensonge. – « ... T'as quand même pas mal de trucs coûteux ici, tu dois bien gagner ta vie, non ? Ça doit être cool. Même si ça m'étonne pas, vu le quartier. » Bon pas besoin d'en faire plus, c'était aussi pour prouver que t'étais pas complètement un sauvage.  


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