Nom + Grey. Prénom(s) + Milo, Thomas  de mon deuxième prénom, apparemment celui de mon grand-père paternel.. Date et lieu de naissance + le 15 Octobre 1984 à Phœnix.. Âge + 30 années à ne rien faire de sa vie à part des conneries. Nationalité + Américaine. Origines + Américaine et Italienne, par une arrière grand-mère.. Situation amoureuse + En couple. Jusqu'à ce que les ennuis arrivent.. Sexualité + Les femmes, tu pensais à quoi d'autre?. Métier + Puisque glandeur professionnel ne rapporte rien je me suis lancé dans le service de cocktail dans une boîte de nuit. La journée, je fais quelques réparations de motos pour des particuliers.. Groupe + Life's For The Living.
Caractère + Impulsif # Colérique # Loyale # Glandeur # Immature # Charmant # Bagarreur # Dévoué # Fort #  

Une vie peut se résumer en quelques mots, si on les choisit bien.  Moi j’ai décidé de le faire en quelques phrases, histoire que vous compreniez bien dans quel merde je me suis mis avant de réussir à reprendre ma vie. Et tout commence par deux personnes qui s’unissent et qui créent la vie dans un moment ultime de plaisir. Neufs mois après, me voilà.
On ne peut pas vraiment parler des premières années de notre vie, je veux dire, on ne se souvient de rien. Nos souvenirs sont crées par nos parents, notre famille, mais nous, on à pas encore le cerveau assez développé. C’est pour cela que je ne me souviens pas de mon père, j’étais trop jeune pour me rappelais d’un visage, d’un son de voix, d’une odeur. Pourtant, il me reste en mémoire les pleurs de ma mère, nuit après nuit pendant tellement de mois.
Les années ont passés, tellement triste, tellement vide. Et ce vide, je le ressentais du haut de mon un mètre zéro huit, sans même comprendre de quoi il s’agissait. Alors j’ai commençais à trouver un moyen pour combler ce vide. Je tapais. A quatre ans je commençais déjà à taper mes camarades de classes. Au début c’était juste pour les repousser quand ils me faisaient chier ou qu’il ne voulait pas faire ce que je voulais. On à mit cela sur le dos de la perte de mon père, mais enfaite je suis comme ça.

Alors que j’avais un peu plus de quatre ans, ma mère a decidé de déménager pour le Canada et elle y a rencontré un autre homme et a enfin retrouvé le sourire. A l’époque, je ne comprenais rien, je n’étais qu’un gamin qui ne pensait qu’à jouer. Mais ma mère était heureuse, je l’étais aussi. L’année d’après, ils se sont mariés et je me suis retrouvé avec un père et un petit frère. Quelque chose que je n’avais jamais eu, dont je ne comprenais pas la signification. Au début il a essayé, il était gentil avec moi, il tentait de me comprendre mais je ne me laissais pas faire. C’était trop tard, j’avais l’habitude de ne pas avoir de figure paternelle.  Alors il a commençait à en avoir marre et il a finalement laissé tombé. Je ne voulais pas de lui, il n’allait pas s’imposer dans ma vie, mais comptait bien rester dans celle de ma mère. Treize ans après j’étais l’heureux grand frère de deux garçons et deux petites filles. Imaginez mon bonheur.




18 ans c’est l’âge de la liberté. On peut faire ce qu’on veut, on croit avoir tous les droits, on se croit invincible. Les études, je me suis vite rendue compte que ce n’était pas pour moi. J’ai vite abandonné, préférant traîner dans les rues plutôt que de glander des heures sur une chaise.  Ma mère n’a pas vraiment apprécié. Je la comprends. Quel avenir je pouvais avoir si je ne faisais pas d’études ? Enfin bref, je n’étais pas très motivé, alors j’ai commencé à faire des conneries. Quelques vols à l’étalage, quelques braquages, rien de bien violent. Non la violence je la réservais pour autre chose. Les combats de rue. C’était un bon moyen d’évacuer ma colère, de me sentir vivant. Je me suis fait une bande de potes. Le genre à te pousser toujours plus loin, sans même que tu ne t’en rendes compte.
Cela fait déjà quelques années que je fume, en le cachant à mes parents bien sûr, je leur cause suffisamment de problèmes comme ça. En plus on me propose d’essayer autre chose. C’est là que je commence à toucher à la drogue. Juste un peu, comme ça, pour essayer. C’est marrant. Puis j’ai besoin d’argent alors je me mets à vendre de la drogue. C’est rapide, facile. La vie est belle. Du moins c’est ce que je pensais.
A la maison, cela devenait plus compliqué. Ma mère était débordée par ces quatre autres enfants, le beau père qui travaillait sans cesse pour subvenir aux besoins de tout le monde. Moi j’essaie de faire mon maximum, mais qu’est-ce que je peux leurs apporter ? Ma chère maman me pousse à faire des arts martiaux pour apprendre à me contrôler. Ce que je préfère, ça reste les combats à la va vite, où tous les coups sont permis. Aux yeux des filles, cela fait plus d’effets. Vous n’imaginez même pas combien de filles j’ai pu ramener dans un lit grâce à cela. Bon d’accord, les heures de musculations n’y sont pas pour rien non plus.



Ce jour là, je m’en souviens très bien. Je ne pourrais jamais oublier. Pas les moindres détails. Ce dont je ne me souviens pas c’est le pourquoi du comment ? Comment j’en suis arrivé là, tenant un flingue à bout portant, debout face à un homme qui ne mérite pas de mourir. Enfin si, peut-être un peu. Mais ais-je le droit de l’accuser, de le juger coupable et d’être le bourreau en même temps ? Surement pas. Pourtant c’est ce que j’ai fait. Je fréquentais une fille. Une petite brune. Je ne me souviens même pas de son nom. On était chez elle entrain de faire… Enfin vous voyais quoi, hein ? J’avais vingt cinq ans, je ne pensais pas à grand-chose d’autre. Donc nous étions chez elle, après avoir fait ce qu’on avait envie de faire, on avait envie d’une pizza. En attendant on fumer un joint. Notre dernier. Encore à l’époque je fumais trop. D’herbe je veux dire. Alors j’ai appelais un ami qui avait de quoi nous satisfaire. Trente minutes plus tard j’allais chercher à manger en attendant que notre dealer arrive, mais il arriva au moment où je n’étais pas là et c’est donc la demoiselle qui lui ouvrit. Ce n’est pas celui à qui elle s’attend qui se présente à la porte. Il dit venir de la part de mon ami, et elle le croit, déjà un peu dans les vapes elle ne remarque pas qu’il à l’air un peu louche. Normal de la part d’un dealer me dirais vous, mais lui je ne sais pas, il y avait autre chose. Alors il rentre et observe ces parents sont plutôt aisés donc il y a quelques objets de valeurs dans la maison, ce qui semble bien intéressé notre nouvel ami. Il lui tend alors un petit sachet vert. Elle l’ouvre et sent. Cela semble être de la bonne qualité. Il lui tend de nouveau la main pour qu’elle lui donne son argent. Il patiente le temps qu’elle va dans la chambre pour chercher l’argent, mais voyant qu’il n’y a personne d’autre dans la maison, il a une autre idée en tête. Il s’approche lentement, elle ne s’y attend pas et il lui saute dessus, la plaque sur le lit et sort un couteau qu’il lui met sous la gorge pour qu’elle arrête de bouger. Quand je rentre, je me demande ou elle est cette demoiselle, j’entends du bruit dans la chambre et pose la pizza sur une table avant de m’y diriger. Je rentre et met du temps à comprendre ce que je vois. A ce moment là, je vois rouge. Plus rien n’a d’importance à part ce qu’il est entrain de faire. J’ai l’habitude d’être violent, je le suis. Mais jamais comme ça. Pas pour ça. Tout ce dont je me souviens c’est de courir jusque dans la chambre, l’attraper par derrière et sortir mon flingue. Puis tout s’arrête. Le temps, les bruits, la vie. Et je suis là, debout, tenant une arme, une fille dont je ne me souviens même plus du nom en panique totale. Et cet homme au bout de mon arme qui sait ce qu’il attend. Je sais ce que je vais faire, je vais tuer quelqu’un. Mais je n’hésite pas. J’appuie sur la détente.



Sienna. Un simple prénom, une simple fille. Je ne sais pas pourquoi son  prénom me vient. Elle n’a pas beaucoup d’importance. C’est simplement la dernière fille avec qui j’étais avant que l’on m’arrête pour homicide volontaire. Deux ans après. Oui, oui, ils ont mis deux ans avant de résoudre l’enquête de venir me trouver. Deux ans c’est long. Surtout lorsqu’on s’attend à tout moment à voir les flics nous tomber dessus. Et c’est arrivé un jour. C’est dommage, je l’aimais bien cette petite. Elle était sympa et l’on s’entendait bien. Mais l’on se fait toujours rattrapé par les erreurs du passé et un jour tout était finis. Le fait que l’on se voit, le fait de revoir ma famille, mes amis, ma vie. On m’arrachait tout comme j’avais arraché la vie à un homme. Sans sourciller. Sans remords. Le procès fut long. Mais le plus dure était la solitude. Ma mère me rendait parfois visite, elle trouvait malgré tout du temps pour moi et je ne pouvais pas le permettre, pas si c’était aux détriments de mes frères et sœurs. Quant à eux, je ne voulais pas qu’ils me voient comme ça. Pour Sienna, disons que je n’ai jamais trop eu de ces nouvelles. Elle n’en a pas donné, je ne lui en ai pas demandé non plus. Mais ma famille, mon sang, je ne les ais pas vu pendant deux ans. Deux nouvelles longues années. Et là tu te dis, attends, le mec il à tuer quelqu’un et il n’a fait que deux ans de prison ? Tu m’explique. C’est simple. Une simple et petite erreur judiciaire qui ma valu une peine réduite. Je ne vais pas m’en plaindre. Je ne voulais pas 30 ans de ma vie enfermé non plus. Et durant tout ce temps me revenait un seul et unique prénom. Le sien. La dernière femme avec qui avoir partagé un lit, à avoir donné un baiser. Et disons, que lorsqu’on est en prison, ce genre de chose on y pense. Beaucoup !



Donc ! Après tout ce blabla dont on se demande l’intérêt, on ne se pose qu’une seule question. C’est pour en venir où ? Bah ici, maintenant. A ce qu’est devenue ma vie. Après avoir fait ma peine de prison, j’ai décidé de reprendre ma vie en main. A 28 ans, il était temps ! Je ne voulais plus faire de conneries, je voulais enfin être quelqu’un, un exemple pour mes frères et sœurs. Alors j’ai trouvé un job, que je tiens depuis ! Oui c’est un miracle, mais c’est ce que je suis aujourd’hui. Bon ce n’est pas non plus le job du siècle, je ne fais que servir des cocktails en boîte de nuit, mais disons qu’avec une belle gueule comme la mienne, je gagne assez de pourboire pour subvenir à mes besoins. J’ai aussi rapidement pris un appartement. Il fallait que je m’éloigne du noyau familial et de tous les mauvais souvenirs qui y étaient attachés. Et puis il était temps que je prenne mon envol.

Seulement quelques mois plus tard après ma réhabilitation je l’ai rencontré. Une femme merveilleuse. Je dois avouer que j’ai eu du mal à la convaincre d’accepter d’aller à un premier rendez-vous avec moi. En même temps je la comprends. Quand un type juché sur sa moto et au passé assez douteux vous propose de le voir en tête à tête, il y a de quoi avoir peur. J’ai tenu bon et elle à finit par accepter. Aujourd’hui, on vit ensemble, et on est heureux. Je pense même à la demander en mariage, mais ne lui dites rien surtout. Enfin tout allait bien. Mais il ne faut pas croire que l’on à le droit de l’être quand on à un passé comme le mien. Et voilà qu’il refait surface en la présence de Sienna qui tape un jour à ma porte et me présente mon fils. Assez flippant, non ?