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vivre à New York des paillettes plein les yeux
 
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Si tu peux, intéresse toi ces crews-là ! ce serait tip-top ! ♥️ ♥️ ♥️
(mais si non, on t'aime quand même)
➳ Olalala, ça manque de mâles par ici ! N'hésite pas à jouer un garçon !
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 I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.

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Rose K. Sedgwick
Rose K. Sedgwick

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MessageSujet: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyMer 8 Juin - 19:55
Rose K. Sedgwick

Yo ! Comme tu as pu lire, moi c'est rose kennedy sedgwick mais honnêtement, la plupart des gens m'appellent plutôt oz. Je fête cette année mes vingt-trois piges, je suis né le vingt-neuf mai à macclesfield. Je suis d'origine britanniques et de nationalité américaine et vis à New York depuis six ans, dans le quartier de brooklyn. Ici je suis vendeur dans un vidéo-club en attendant de trouver mieux, mais j'aime aussi l'odeur des livres, lire, jouer de la guitare, le thé comme le sale anglais que je suis, le septième art, m'enfumer la tronche, tacler les gens qui me courent sur le haricot, écrire des scénarios bidons, vivre "on the edge", dormir, mais surtout le septième art, en fait, en revanche ne me demandez pas de faire preuve d'un peu de compassion parce que la compassion j'connais pas, de regarder les atrocités qui passent à la télévision, d'arrêter de penser qu'à ma gueule, de vous dire clairement ce que je ressens, de revenir sur les choses que je dis alors que je les regrette pas, de vous faire lire ce que j'écris et de fréquenter des endroits blindés de monde parce que j'aime pas ça. C'est sans doute pour ça que mon crew c'est plutôt les shut the f*ck up ! On me distingue d'ailleurs par la couleur de mes yeux et la longueur de mes cils, et on dit souvent que j'ai un air de famille avec le chanteur de catb.
Il paraît que je suis hardi, nonchalant, indépendant mais aussi grande gueule, insolent, je-m'en-foutiste, cynique, cassant, lunatique et taciturne. Personne n'est parfait. D'ailleurs personne ne le sait mais je deale de la drogue alors que je déteste et crains cette merde. Et pour aller un peu plus loin dans l'intimité on peut dire que je suis hétérosexuel et libre comme l'air, dieu me garde.

✕ se met à spontanément saigner du nez quand il est hors de lui ou après une crise de nerf. ce qui évidemment à tendance à l'énerver encore plus. logique. ✕ aurait totalement les capacités de poursuivre des études, mais la paresse, putain. la paresse. ✕ a une alimentation assez déplorable: il est capable de manger la même chose à tous les repas pendant des semaines jusqu'à plus en pouvoir... par pur flemme d'être inventif et de varier. ça fait treize jours qu'il carbure aux hot pockets et il est toujours pas saoulé.  ✕  fatigué de naissance, rose a toujours une tasse, un thermos, un gobelet de thé à la main pour survivre à la journée. toujours. si c'est tard et qu'à l'odeur ça semble pas être du thé, alors c'est probablement de l'alcool à base de lait.  ✕ il est capable de frapper une personne qui lui parle d'aller chez le coiffeur. ce genre de blague lourde, c'est so 2003 et rose a genre... zéro patience. ✕ aussi cliché que ça puisse paraître, il n'est jamais tombé amoureux. il rêve secrètement de trouver quelqu'un, se marier et avoir des enfants, mais il est effrayé à l'idée de faire les mêmes erreurs que ses parents ou vivre un drame comme a vécu sa sœur. ✕ a une peur bleue de la drogue dure. en fait, c'est pas tellement la drogue qui lui fait peur, c'est surtout ce qu'elle provoque... la dépendance, la destruction... c'est comme l'amour à ses yeux et il tient trop à sa liberté et à son indépendance pour oser y toucher. voir l'état dans lequel les personnes qui lui en achètent sont est aussi une piqûre de rappel quotidienne efficace. ✕ prend un malin plaisir a démarrer des disputes ou des bagarres ; à foutre la merde, quoi. c'est son dada. ça l'fait rire, ça l'met de bonne humeur. il a peur de rien malgré son gabarit de crevette. ✕ il tricote quand il est stone. et personne ose se moquer de lui parce qu'une aiguille peut très rapidement se perdre dans un œil moqueur, c'est scientifique. ✕ malgré sa haine évidente et son dégoût profond pour l'humanité, rose respecte énormément les femmes et est très protecteur envers elles, même quand il ne les connaît pas. ✕ sa sœur est l'amour de sa vie, elle a tout fait pour lui, il en est conscient, et même si il lui arrive de lui en vouloir quand il se pose trop de questions sur le passé, il peut pas s'empêcher de l'aimer d'un amour sincère et profond. mais jamais il l'avouerait. ça lui ferait trop plaisir, à cette abrutie de vendeuse de glaces. ✕ dépense son argent n'importe comment sans pouvoir s'en empêcher mais sans pour autant se foutre dans la merde. sa grand-mère le rappelle toujours à l'ordre quand il abuse. mais sérieusement, sa chambre est pleine de merdes dont il a absolument pas besoin. ✕


Some stuffTell us a story

『 Au bar, tu commandes quoi ? - un white russian.
『 Pour sortir, tu vas où ? Club, concert, expo', tu reste chez toi.. ? - concerts principalement, mais au fond de la fosse parce que les foules, ça m'angoisse.
『 Parmi tes potes, t'es plutôt populaire ou bien ? - dude, personne peut m'encadrer.
『 Ton smiley préféré ? - 159
『 La fashion-week, t'y vas ? - pour vendre de la drogue aux planches à pain, ahahaha.
『 Qu'est-ce qui t'angoisse le plus, le Queens ou Staten Island ? - staten island?
『 The Bronx, tu fréquente  ? - take a wild guess.
『 On dit quoi sur les habitants de l'Upper East Side  ? - qu'ils sont pas aussi clean qu'ils en ont l'air.
『 Les New Yorkaises portent-elles des chouchous ? - c'est pas l'premier truc qui me vient à l'esprit quand j'me questionne à propos des new yorkaises pour être honnête.
『 Si tu vivais pas à New York, tu vivrais où ? - à la maison, dans le cheshire.

Décembre 1996 ; j’ai froid. Je viens de faire un cauchemar. Je quitte mon lit, traverse le couloir, passant sur la pointe des pieds devant la chambre de Nico qui dort à poings fermés. La lumière de la cuisine est allumée. Je m’approche et me stoppe timidement dans l’encadrement de la porte. Ma mère est assise à table, son visage est trouble, difficile à distinguer derrière toute cette fumée. Ses pommettes sont humides, ses orbes éclatés de sang et elle porte sa cigarette à ses lèvres une dernière fois avant de tourner la tête pour me regarder. « Reste pas là, Rose. Retourne te coucher, » dit-elle la voix étranglée par les larmes après avoir recraché la fumée de ses poumons. Je fais volte-face sans un mot et franchis le couloir dans le sens inverse. Ça fait un an que mon père a quitté la maison. Un an que ma mère ne dort pratiquement plus.

Juin 1997 ; je viens d’avoir quatre ans. Ma mère fourre nerveusement nos valises et cartons dans la voiture. Nico fronce les sourcils, la maison est complètement vide désormais et il fait chaud, on crève de chaud. Le trajet est long, Bitter Sweet Symphony passe à la radio au moins quatre fois. Londres est immense comparé à notre ville d’origine. Je comprends pas bien ce qui se passe, cependant. Le concept de déménagement m’échappe un peu. C’est ma toute première aventure. Ma mère s’extasie par-dessus la musique, nous pointe des monuments du doigt par la fenêtre. Son ton est léger et je souris, m’agite avec elle parce qu’elle est heureuse, alors foncièrement, je le suis aussi.

Novembre 1997 ; je sais pas où est Maman. Je le sais de moins en moins ces derniers temps. Même quand elle est là, même quand je la regarde. Je sais pas où elle se trouve sous cette enveloppe corporelle, derrière ces mots crus et ces regards souvent noirs ou vitreux, sous son air absent. Elle est là sans l’être et quand j'appelle son prénom, elle répond une fois sur deux. Il est neuf heures du soir, Nico ajoute du lait sur mes céréales et passe sa main dans mes cheveux en souriant de manière rassurante. Je suis pas malheureux, mais je sais que cette situation est inconfortable. Je sais que Nico souffre. Je sais quelque part, dans ma tête d’enfant, que je suis dupé. Je sens que ça va pas. Je fais semblant, j’essaye de contrôler ma croissance, j’essaye d’attendre un meilleur moment pour commencer à grandir. Je ferme les yeux sur beaucoup de choses, jusqu’à plus avoir le loisir de prétendre, jusqu’à être devant le fait accompli, incapable d’ignorer, incapable de fuir.

Juillet 2004 ; Plus le temps passe, plus la tension monte et quand j’atteins l’âge de onze ans, ça explose. J’ai l’habitude d’entendre ma sœur se disputer avec ma mère, de l’entendre la critiquer sur son comportement et sur sa manière de nous éduquer, de l’entendre dire qu’on a besoin d’elle, qu’on a besoin qu’elle s’occupe de nous et pas le contraire. Nico est tout le temps révoltée, excédée et quand elle surprend ma mère sur le point de se foutre en l’air pour une énième fois, elles se hurlent dessus et en viennent rapidement aux mains. J’ai jamais cru en Dieu, mais quand je priais silencieusement dans ma chambre pour que cette situation prenne fin et que les choses changent, je m’attendais pas à un changement aussi radical. Terrence appelle ma grand-mère à la rescousse et plutôt que de rester à la maison la regarder essayer de reconstruire sa fille morceau par morceau, Nico supporte même plus de respirer le même air qu’elle et quitte rapidement la maison en m’entraînant avec elle.

Décembre 2005 ; j’ai douze ans et je goutte à la drogue pour la première fois. Ce soir-là, on passe de 2005 à 2006. L’endroit dans lequel on squatte avec Nico est bondé de monde, la musique assourdissante fait trembler les murs. Je me souviens de ces spots rouges projetés contre le crépi blanc et de tous ces gens déguisés dansant, buvant, s’embrassant, se droguant. Nico est introuvable, je suis donc avec l'amie qui l'héberge, la seule autre personne que je connais. Après m’avoir assis sur le comptoir dans la cuisine, elle laisse son doigt couvert d’un peu de poudre blanche glisser sur mes dents, amusant les personnes qui assistent à la scène. Nico pète un câble quand elle l’apprend. Elle fait nos affaires, hurle sur ses colocataires et me traîne dehors pour aller trouver refuge ailleurs. Je peine à tenir sur mes jambes, j’arrive pas à m’arrêter de pleurer, les effets de la substance me désorientant complètement. Je lui répète pendant des heures que je la déteste de m’avoir poussé à quitter la maison avec elle. Ce sentiment ne me quitte plus depuis. Il est encore sensiblement présent aujourd’hui. L’année 2006 commence mal.

Juin 2006 ; après avoir essayé les canapés de tous ses amis et refusant de retourner au bercail aux côtés d'une mère incapable qui tente de mettre fin à ses jours une fois tous les mois, Terrence a besoin d’un plan B. On tourne en rond depuis deux ans et ce genre de vie n’est tout simplement pas une vie. J’ai treize ans, je rentre officiellement dans l’adolescence et Nico sait que j’ai besoin de stabilité maintenant si j’veux pas finir par tourner mal. Mes bulletins sont pas exceptionnels, mais ils tiennent la route, malgré tout. Je suis assez renfermé et aussi assez immature, parfois capricieux, mais tout n’est pas perdu. Le plan de B de Terrence, c’est l’Amérique. Le pays d’origine de notre père. Lorsque je termine mon année scolaire, sans trop me demander mon avis, mais en me promettant des conditions de vie meilleures, nous décollons pour New York. Je vis mal l’idée de complètement laisser ma mère derrière nous. Mais mon caractère fait que je n’en parle jamais. Et plus ça va, plus j’en veux à ma sœur d’agir sans jamais me consulter, de faire les choses sans se demander ce que je ressens, comment je le vis, ce que j’en pense. Elle me tire avec elle par le poignet partout où elle va, mais jamais elle se retourne réellement pour s’assurer que je suis d’accord avec ce qui se passe et ce qu’on fait.  

Juillet 2006 ; Mais elle n’a pas menti. Maintenant qu’on est ici et qu’on s’est installés dans un endroit qui nous appartient et qui tient plus ou moins la route, c’est beaucoup moins angoissant et inconfortable que ce que c’était à Londres. On recommence à zéro et quelque part, ça fait du bien. C’est mieux.

Mars 2007 ; Terrence me balance des pinceaux à la gueule et environ tout ce qui lui passe sous la main en me hurlant qu’elle m’a pas élevé comme ça et qu’elle est certaine que je tire ce comportement des gens avec qui je traine. Seulement, j’ai pas vraiment d’potes à l’école. J’me débrouille pas trop mal, d’ailleurs. J’suis même carrément intelligent. Le truc, c'est que j’ai le sang super chaud et tout le monde le sait. Je pars au quart de tour pour rien, je frappe dans tout ce qui bouge et tout ce qui m’irrite ou me provoque un tant soit peu. Je frappe tout droit dans le nez de ceux qui embêtent injustement les filles. J’m’en fous d’avoir une amoureuse, j'fais pas ça pour leur amour, c’est plus une question de respect ; j’aimerais pas qu’on traite ma sœur de la sorte, alors je m’énerve. J’ai beaucoup de problèmes de comportement et Terrence convulse et s'emporte quand on lui conseille de m’envoyer voir un psychologue quand elle est convoquée pour voir l’un de mes professeurs, la conseillère d’orientation ou le principal. Je suis probablement un tout petit peu trop sensible, un tout petit peu trop colérique et un tout petit peu trop intelligent.

Novembre 2010 ; j’ai dix-sept ans et j’rencontre Aiden pour la première fois à la sortie d’une fête. Mon nez pisse le sang. Je me suis battu avec personne, ça s’est juste déclenché sans contexte, comme toujours. On se dirige tous les deux jusqu’à sa voiture, il me donne un t-shirt avec lequel je peux m’essuyer le visage. On se pose sur le capot de sa voiture pour fumer et il me parle de ce qu’il fait. Mon profil lui plait, on s’associe. Travailler pour lui me procure des sensations que je trouve nulle part ailleurs. L’argent que je gagne me sert à prendre soin de ma sœur, à coucher avec des jolies filles, à me payer les choses dont j’ai besoin.

Mai 2011 ; la candidature que j’ai posé dans l’école que je vise n’est pas retenue ce qui fait que j’ai aucun plan d’avenir à proprement parlé. Je prends mal cet échec et envoie balader Nico qui me conseille de m’inscrire dans une autre université en m’assurant qu’elle est toujours fière de moi et que je la déçois pas quoi que je fasse. Mais non. C’est mort. Je me renferme un peu sur moi-même et me mets en tête d’écrire quelque chose de dingue qui fera regretter à ces personnes de ne pas m’avoir accepté dans leur école.

Septembre 2012 ; Nico est enceinte jusqu’aux dents et un coup de fil de ma grand-mère nous apprend que notre mère a finalement réussi. Qu’elle est partie. J’ai dix-neuf ans quand ça s’passe. Plusieurs jours après la nouvelle, j’peux plus regarder ma sœur en face. Je prends l’avion seul et assiste aux funérailles aux côtés de ma grand-mère plutôt soulagé, quelque part, que Terrence ne soit pas là. N’ayant plus grand-chose à faire en Angleterre et soucieuse à l’idée de prendre soin de Nico et de son enfant désormais, ma grand-mère fait le chemin du retour avec moi et s’installe en Amérique avec nous.

Octobre 2012 ; Je me suis déjà disputé avec ma sœur, mais jamais aussi violemment que cette fois là.  Probablement parce que j’ai jamais été aussi franc avec elle. Mais après la mort de ma mère, c’est trop. Et j’peux plus garder les choses pour moi. C’est trop lourd. Je lui balance ses quatre vérités à la gueule: que c’est qu’une junkie, qu’elle est irresponsable, égoïste et que je la déteste de m’avoir fait subir tous ces trucs alors que j’étais qu’un gosse. J’ajoute que c’est probablement de sa faute si notre mère est morte aussi tôt, qu’on aurait pu la sauver si elle avait pas baissé les bras, si elle avait pas décidé de partir et de m’emporter avec elle. Qu’elle avait eu tort sur toute la ligne et que la supporter un peu, rien qu’un tout petit peu plus, le temps qu’elle se remette sur pieds aurait pu nous être bénéfique à tous. Que j’ai jamais voulu de tout ça. Qu’elle aurait dû se barrer seule. Au lieu de ça, avec ses choix pourris, notre mère s’est tuée, elle est enceinte d’un mec avec qui elle est même pas et j’ai eu zéro enfance, j’suis complètement bousillé émotionnellement et violent sans pouvoir me contrôler. On ne s’adresse quasiment plus la parole après ça…

Début 2013 ; …jusqu’à ce que l’enfant qu'elle a porté et qu'elle a mis au monde ne s’éteigne subitement à son tour. La réconciliation est immédiate, il n’y a même pas besoin de mot, pas besoin d’excuse. Ma grand-mère s’occupe d’elle. Moi, je tente de la distraire comme je peux, de la faire sourire et de la forcer à sortir, même si c’est juste cinq minutes, même si c’est juste pour fumer une clope sur le palier de la maison, jusqu’à ce qu’elle se remette plus ou moins du traumatisme. Elle met sa carrière en stand-by, réarrange la maison, construit des trucs qu’elle aurait exposé à la vue de tous dans le passé, mais qu’elle finit par garder pour elle-même. Je sens que ce drame a effacé une partie de son identité et j’ai l’impression de me sentir crever quand j’rentre à la maison un jour et que je la retrouve assise à la table de la cuisine, une clope à la main, dissimulée derrière un nuage de fumée, le visage inexpressif, le regard vitreux. Elle me rappelle effroyablement ma mère tout à coup et cette idée m’est insupportable, insoutenable.

Août 2013 ; je me sens coupable de chercher un endroit où vivre, je me sens coupable de vouloir quitter cet appartement, de vouloir quitter Nico. L’idée d’abandonner ma sœur me paralyse sur place parce qu’au final, je ne pars pas pour démarrer ma vie comme n’importe quelle personne de mon âge le ferait, mais pour fuir la métamorphose dont ma sœur est victime après sa perte. Je déteste me sentir si hypocrite après tous les reproches que je lui ai faits, je déteste l’abandonner aux mains de ma grand-mère parce que je peux pas supporter de la voir devenir faible et misérable comme notre mère. Je déteste me changer en elle et lâchement fuir comme si c'était la seule solution.

La réalisation que peut-être, tout ça, c’est une malédiction du Destin, que le vent va tourner et qu’un drame va se produire pour moi aussi et puis que je vais finir comme elles, par devenir l’ombre de moi-même, me tétanise complètement.

J’essaye de la secouer pour qu’elle se reprenne, j’essaye de la pousser à retourner à l’université, à reprendre ce qu’elle a mis sur pause mais au lieu de ça, elle fait des glaces et bordel, j’trouve ça mortellement stupide et pathétique.

Janvier 2014 ; je reste par pure fierté. Je déteste admettre que j’ai tort. Aussi, le fait que Nico sociabilise de nouveau me donne un peu d’espoir. Peut-être que d’ici quelques mois, elle ira mieux, elle sera comme avant. Je trouve un job dans un vidéo-club et elle me rejoint souvent là-bas, y va parfois même quand j’y suis pas et au final, elle finit par sortir avec mon collègue de travail et « pote », Marlon. J’pense qu’elle a trouvé le mec idéal. Ma grand-mère est pas trop du même avis, mais elle comprend pas, elle sait pas Nico comme moi je sais Nico et je sens qu’elle a besoin d’un gars comme lui.

2016 ; Marlon et Nico se séparent brusquement lorsque j’emménage en colocation avec cette fille, Léonie. Je suis agressif quand je veux lui prouver que je l’apprécie parce que j’ai jamais été affectueux avec personne, si ce n’est avec ma sœur… ou avec des bébés chats. Et quand elle est agressive envers moi en retour – simple payback tout ce qu’il y a de plus normal – je sors de mes gonds. Notre relation est toujours dans les extrêmes, extrêmement violente, extrêmement passionnée et peut-être que c’est le fait que ce soit si dangereux et si confus qui fait qu’elle parvient à me maintenir en haleine, intéressé… et probablement un peu à ses pieds.

Mai 2016 ; j’me sens dans la merde, j’me sens un mec changé et salement confus. Ma colocataire me retourne le cerveau. Ma sœur est tellement pitoyable qu’elle baise avec un type de mon âge à qui j’sais pas c'que j'fais si j'le croise. J’essaye désespérément de la pousser dans les bras de Marlon, j’essaye désespérément de poser des mots sur ce que je ressens, de contrôler la peur qui m’envahi et d'atteindre ce stupide but que je me suis fixé il y a quelques années de ça en écrivant des scénarios qui mènent à rien, un peu trop tard le soir, un peu n’importe où et un peu n’importe comment dans des états de fatigue affolant, dans des états d’excitation ou d’anxiété alarmant, à jeun, triste, ennuyé, ou complètement stone. Et c’est n’importe quoi, c’est franchement n’importe quoi parce que le décor change et le contexte est jamais le même, mais c’est toujours l’histoire d’un merdeux qui tombe amoureux d’une jolie brune qui parle toujours de son ex mais qui accepte quand même de lui accorder un tant soit peu d’attention.


What 'bout you

Yo² , moi c'est megan mais sur le net on m'appelle plutôt catharsis. J'ai 21 ans et je suis fatiguée, tellement fatiguée les gars. J'aime bien les baked beans et pas trop les bébés qui pleurent. J'ai trouvé le forum grâce à jésus, mon berger, m'a montré le chemin, et je le trouve pedro . Un dernier mot ? klossjtm.



 
Code:
[color=#cc0000]◤[/color] <av>Van McCann</av> ≮ [url=URLDUPROFIL]<ps>Rose K. Sedgwick</ps>[/url]

Scénario ? Si oui , de qui ? (pareil pour la banque de liens) [url=LIENDUSCENARIO]nom du créateur[/url]

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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyMer 8 Juin - 20:03
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyMer 8 Juin - 20:56
Rebienvenuuue ! 11
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyJeu 9 Juin - 0:34
riremoqueur
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyJeu 9 Juin - 1:44
reeeeebienvenuuuuue 59
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyVen 10 Juin - 12:43
@terrence-nicola sedgwick u big shit keur

@eva b. cartwright merci ma biche!~

@léonie cat sparks hello gorgeous 125

@némésis whitlock merci, babes!

que des jolies filles sur ma fiche, j'vais plus passer les portes avec mon égo.
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyVen 10 Juin - 17:51
cutepoop cutepoop cutepoop
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyVen 10 Juin - 19:07
un peu de testostérone sur cette fiche 128
hétéro ? pas drôle pff
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptySam 11 Juin - 16:31
rebienvenue BG 62
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyLun 13 Juin - 0:56
Bienvenuuue à toi ! 57 fury rouge **
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyMar 14 Juin - 10:28
Bienvenue !
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyJeu 16 Juin - 20:47
tu es si parfait
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptyJeu 16 Juin - 22:06
@lucifer wolff ~ pense qu'au sexe, celui là. 125
@india p. boia ~ merciiiii, j'espère qu'on aura un lien. keur
@amanda r. kendall ~ merci ma belle!
@niven p. clams ~ merci, niven!

@terrence-nicola sedgwick ~ comme ma sœur! keur
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MessageSujet: Re: I don't think through things, I never get time cause I don't think things through.   I don't think through things, I never get time cause I don't think things through. EmptySam 18 Juin - 13:51
tu m'étonnes que je pense qu'à la bite, t'as vu les avatars que tu prends aussi gosh
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