RILEY / GABRIEL ▬ J'ai la voix la plus sexy du monde. Quand je parle, tout le monde s'en branle.

**Invité**

RILEY / GABRIEL

Bon, il s'agirait de se bouger un peu le train arrière. Je ne vais pas rester dans ma caverne par une si belle journée ... atrocement pluvieuse et froide. Ouais, voilà. Je m'extirpe de mon lit et file me doucher en deux temps, trois mouvements. Je n'ai pas fait de folies de mon corps la nuit passée, donc, par conséquent, je ne sens pas le caribou. Terminant ma toilette, un coup de make-up s'impose parce que sinon, je vais me sentir tout nu et quand on se sent nu et bien ... non rien en fait. J'enfile des vêtements propres, optant pour un col roulé noir près du corps, un jeans skinny noir, déchiré par mes soins. Oui, j'aime faire de la charpie de mes vêtements, Problem ? Tout ça pour dire que je suis enfin prêt après avoir noué un bon gros keffieh doux et chaud à mon cou. Un dernier tour du propriétaire et je m'éclipse. Il ne fait pas bien chaud et la pluie fine traverse un peu mes tissus mais, ce n'est pas désagréable et puis, j'ai la chance de ne pas friser du poile sous l'eau, alors c'est cool.

Je m'engouffre finalement dans le premier bus qui se pointe devant ma face, calant mon casque sur mes oreilles alors que je branche Pink Elephant dans mon portable. Je m'installe dans un coin, l'air de rien, silencieusement, tirant sur mes manches et fixe la route d'un air absent. Le trajet semble durer une éternité alors qu'en fait, il ne faut guère plus d'une quinzaine de minutes. Une fois à l'arrêt, je descends, laissant passer une vieille dame trottinante et l'aidant même. « Merci mon petit, vous êtes bien aimable. » Elle me glisse billet dans ma besace sans réellement me laisser le choix. Je suis un peu gêné mais je la remercie poliment avant de tracer ma route. Seulement, comme je suis distrait, je ne regarde pas où je mets les pieds et fonce dans quelqu'un, tombant à la renverse. Redressant la tête, je souris : « Riley ! »

Code by Fremione.

10/09/2014

J'ai la voix la plus sexy du monde. Quand je parle, tout le monde s'en branle.

J'ai toujours eu l'air taré pendant que je courais. Toujours. Parce que je cours en musique, comme tout le monde. Mais que je fais de l'air-batterie ou que je pseudo-danse pendant, et ça c'est pas comme tout le monde. Ça rend mon jogging un peu moins efficace, mais c'est cool, ces quelques petites secondes où je me lâche un peu, esquissant deux-trois pas de danse approximatifs avant de reprendre ma foulée.
Je suis aussi toujours rentré dans du monde pendant que je courais. Ça, c'est une constante. Ça doit être parce que je souffre moins qu'eux quand je me vautre, ou parce que je suis un « petit branleur », comme diraient pas mal de personnes que j'ai déjà dérangées. Généralement des mecs, les femmes sont moins violentes dans leurs propos. Ce qui est bien, parce que franchement, dans quel monde on vit, putain.
Bref, autant dire qu'au moment où je renverse encore quelqu'un, le choc assez fort pour que l'autre personne finisse par terre et manque de faire pareil avec moi, je suis pas trop surpris. Enfin pas plus que ça, quoi. Parce que ouais, l'habitude, tout ça. Nan, ce qui me surprend plus, c'est qu'alors que je reprends mon équilibre comme je peux, tirant un peu sèchement sur mes écouteurs pour les glisser dans ma poche, préparant mes excuses, la voix que j'entends prononcer mon nom, je la connais.

« Gabe ! Oh merde, désolé mec ! Je t'avais pas vu ! Ça va, je t'ai pas fait mal ? »

Lui tendant la main pour l'aider à se relever, je commence à observer les siennes comme je le fais après une mauvaise chute pour moi, vérifiant rapidement qu'il va pas se retrouver avec un truc comme l'entorse que je me suis faite y a un moment.

« Bon, t'as pas l'air cassé. Je suis vraiment désolé, faut vraiment que j'apprenne à faire gaffe. »

Mon rythme cardiaque ralentit, et le fait d'être arrêté laisse à mon corps la possibilité de se rafraîchir un peu avec la température ambiante, m'arrachant un frisson. Mes yeux parcourent le sol, histoire de vérifier qu'aucune de ses affaires se soient barrée à cause de notre collision, mais apparemment ça va.
Je passe rapidement une main dans mes cheveux, m'éloignant un peu du bord de la route et du passage des gens pour les laisser passer alors que je discute. Parce que bon, être casse-couilles, c'est sympa, mais faut savoir choisir son moment pour ça.

« Ca va, toi ? Tu fais quoi là ? »

codage par Jyne sur apple-spring

**Invité**

RILEY / GABRIEL

C’est ce que l’on appelle se faire casser le cul. Le trottoir est dur bon sang. J’observe le grand saucisson devant moi qui me sert d’ami et de vendeur préféré et lui offre un sourire partagé entre amusement et désespoir : merde, j’ai froid maintenant. « Gabe ! Oh merde, désolé mec ! Je t’avais pas vu ! Ça va, je t’ai pas fait mal ? » Oui bon, je sais que je suis petit par rapport à lui et aussi, beaucoup moins épais mais tout de même, je parais, non ? J’ai envie de dire que non puisqu’il ne m’a pas vu. Il devait faire le guignol en courant et du coup, être moins attentif. Décidemment, ce gars n’est vraiment pas comme les autres. Je prends sa main et me relève, le laissant m’examiner. Il fait toujours ça quand il tombe et il le fait aussi avec les gens qui tombent, il est prévenant mais tête en l’air. « Bon, t’as pas l’air cassé. Je suis vraiment désolé, faut vraiment que j’apprenne à faire gaffe. » Non mais, je ne suis pas non plus en sucre ! Je ne vais pas me casser en morceaux si je tombe. Bon d’accord, j’aime bien quand il s’intéresse à mon bien être mais, entre nous, qui n’aime pas ça ? « Ca va, toi ? Tu fais quoi là ? » Bonne question, pourquoi suis-je venu déjà ? Ah oui, je voulais magasiner un peu. « Oui ça va. Je suis tout seul à la maison et comme je m’ennuyais, j’ai décidé de venir magasiner en ville. Et toi, comment ça va ? Attends, ne réponds pas de suite, on va se mettre à l’abri parce que là, c’est franchement plus possible ! » Je l’entraîne avec ma super-force dans le café du coin. Là, il y fait bon et on est à l’abri. « Voilà, c’est mieux. Donc, tu faisais ton footing matinal ? » Je fouille dans mon sa et en sors un mouchoir en coton propre. Je viens gentiment éponger le visage de Riley avant de le ranger de nouveau.

Je nous installe à une table, non loin d’un petit feu de cheminée afin qu’il ne prenne pas froid. Moi, j’ai plusieurs épaisseurs donc, j’ai juste à enlever la première épaisseur et à la mettre à sécher. « Tu veux boire ou manger un truc ? Voire même les deux ? Y’a une dame qui m’a filé un billet parce que je l’ai aidé dans le bus… »

Code by Fremione.

10/09/2014

J'ai la voix la plus sexy du monde. Quand je parle, tout le monde s'en branle.

J'acquiesce pendant qu'il parle, pour montrer que je l'écoute, que je suis ce qu'il raconte. Il me pose une question et me laisse à peine le temps d'ouvrir la bouche, ses doigts se refermant autour de mon poignet et me tirant en direction du café le plus proche, pour « nous mettre à l'abri ». Ce gamin, décidément. Une fois content de l'emplacement où on se trouve, il se retourne vers moi pour continuer avec ses questions avant même que j'ai pu répondre à la première, sortant un mouchoir et tendant le bras pour m'éponger la tête, m'arrachant un rire alors que je le laisse faire.

« Mec, mec, qu'est-ce que tu fous là ? T'as vraiment des manies bizarres, mec, sérieux. » Mon rire se fait un peu plus présent, un peu plus fort, alors qu'il range son mouchoir. Sérieusement, il est spécial, mais bien bien fun. « Ouais, footing matinal, comme d'hab. Faut s'entretenir, et ça me permet de me défouler un peu. Du coup ça va bien ! »

Je le suis jusqu'à la table, jouant distraitement avec mon bracelet, réalisant à peine qu'avec le bruit de la rue plus discret que quelques instants plus tôt, on peut toujours entendre ma musique qui continue de tourner, discrètement, de manière très étouffée dans ma poche.

« Un café c'est bien, ça suffit. Mais dis-donc, à ce rythme tu vas devenir le sauveteur des petites vieilles ! Fais gaffe, y en a qui vont tenter de te récompenser avec autre chose que du fric ou des gâteaux, et ce jour-là tu vas tirer une drôle de gueule ! »

Les conneries, c'est mon mode opératoire. Même quand c'est complètement décalé, ça permet de détendre un peu l'atmosphère et de se marrer un peu, pour peu que la personne en face ait pas un méga balai dans le cul. Ce qui est pas le cas de Gabe, sinon je serais pas assis en face de lui. Ma main repasse dans mes cheveux alors que je le laisse commencer, profitant de la chaleur du feu qui caresse la peau de mon bras et tout le côté de mon visage, me demandant combien de temps il va me falloir pour commencer à crever de chaud.

« Du coup tu niques un peu mes habitudes là. Je vais devoir en parler avec mon psy, je vais finir profondément perturbé. Merci ! »

Ce dernier mot est pour le serveur qui revient avec nos commandes, et je verse un peu de sucre dans mon café avant de mélanger le tout, observant le gamin face à moi, un sourire sur les lèvres.

« Ça fait un moment que je t'ai pas vu à la boutique. Tu nous fuis ? On est plus assez bien pour toi, c'est ça ? »

codage par Jyne sur apple-spring

**Invité**

RILEY / GABRIEL

« Mec, mec, qu’est-ce que tu fous là ? T’as vraiment des manies bizarres, mec, sérieux. » Des manies bizarres ? Je prends juste soin des gens que j’affectionne. Oui bon, j’aurais pu m’abstenir de faire ça mais, quand je l’ai vu dégouliner de partout, j’ai eu de la peine pour lui et je me suis dit qu’il risquait fortement d’attraper froid. Ce serait bête que la boutique soit fermée à cause de ça. « Ouais, footing matinal, comme d’hab. Faut s’entretenir, et ça me permet de me défouler un peu. Du coup ça va bien ! » Ce gars-là, il a toujours la banane, c’est incroyable. Depuis que je le connais, je crois bien que je ne l’ai jamais vu faire la tête ou triste. C’est ultra plaisant comme individu et c’est aussi pour ça que je l’apprécie. Ne voyez rien d’indécent dans mes mots, je ne suis pas ce genre de garçon, évidemment. Le serveur rapplique presto et je commande un chocolat chaud avant de reporter mon attention sur Riley : « Un café c’est bien, ça suffit. Mais dis-donc, à ce rythme tu vas devenir le sauveteur des petites vielles ! Fais gaffe, y en a qui vont tenter de te récompenser avec autre chose que du fric ou des gâteaux, et ce jour-là tu vas tirer une drôle de gueule ! » Keuwah ?! Me récompenser autr… Oh misère ! J’imagine trop une mamie me caler un rendez-vous en tête à tête chez elle et PAF !, quand je débarque, elle twerke avec un putain de string rose devant moi… Oh my God ! Je fais une crise cardiaque sur le champ ! Ou pire, je m’enfuis et elle me coure après en me criant ‘’LET ME LOVE YOUUUUUUUUUUUUU !’’ Yark ! Vite, il faut que je me sorte ces images de la tête sinon je meurs ! Ça ferait désordre, bordel.

Après ce moment d’intense horreur, je reviens sur la planète, légèrement traumatisé par les images que j’ai eu : « Du coup tu niques un peu mes habitudes là. Je vais devoir en parler avec mon psy, je vais finir profondément perturbé. Merci ! » Misère, il a de l’humour de si bon matin. Lui, perturbé ? A bon ? Je croyais qu’il l’était déjà… Pauvre chou à la crème, je serais prêt à le prendre dans mes bras pour caresser ses cheveux en lui disant que tout va bien, que ça va bien se passer. Je l’imagine même en train de ronronner frénétiquement. Euh ouais non, en fait non. Riley qui ronronne c’est… perturbant ? Oui voilà, c’est le mot. « Ca fait un moment que je t’ai pas vu à la boutique. Tu nous fuis ? On est plus assez bien pour toi, c’est ça ? » Je serais tenté de lui répondre que non, je ne fuis que les mamies en string rose qui twerkent mais, il risquerait de ne pas comprendre mon délire en solo. « Mais non voyons, j’ai été malade et j’ai eu pour consigne de rester au chaud, du coup, j’n’ai pas bougé de mon lit et comme je suis tout seul pour trois mois, c’est un peu compliqué on va dire. J’allais venir aujourd’hui et puis PAF !, j’ai fait une rencontre frappante tu vois ? Un gars qui faisait l’andouille en faisant son footing à matin… Du coup, bah je suis là, devant toi en train de siroter mon chocolat chaud qui est juste orgasmique ! » J’aime bien détourner les mots de cette façon, c’est bien plus amusant. « Vous avez des nouveautés à la boutique ? »

Code by Fremione.

10/09/2014

J'ai la voix la plus sexy du monde. Quand je parle, tout le monde s'en branle.

Faire l'andouille en faisant mon jogging. Ouais, on peut voir ça comme ça, c'est sûr. Je préfère dire que je suis créatif et bon vivant, c'est plus sympa, plus flatteur.
Je hausse un sourcil à son choix de mot, qui aurait peut-être pas été le mien -quoi que, c'est bien possible que si en fait, juste pour le fun-, niant doucement de la tête en le laissant délirer. Je lui pose pas de questions sur ces trois mois passés en solo, parce que s'il veut m'en parler, il peut le faire tranquillement, j'irais pas l'ouvrir s'il faut pas ou juger sur quoi que ce soit -ou alors pas à voix haute, mais je juge pas trop les gens que j'apprécie-. S'il veut pas, ben je pousserais pas. Je suis pas ce genre d'emmerdeurs qui vous foutent pas la paix quand vous voulez pas aborder un sujet. Et puis j'ai pas trop d'intérêt à harceler le gamin pour un sujet qui me concerne absolument pas, il faut le dire.

« Ben tu sais, c'est une friperie hein, on a toujours des nouveautés. J'ai cru voir rentrer deux ou trois pièces qui pourraient t'intéresser, mais après j'ai pas fait plus gaffe que ça. C'est pas comme si on tenait un catalogue des collections ou une autre connerie du même genre, on en aurait pas trop l'utilité... »

Il est pas mal, le café, ici. C'est pas le meilleur du coin, mais il se défend, et m'arrache pas une grimace de dégoût à cause d'un arrière-goût à en retapisser la moquette. Bon après clairement, je vais pas aller traverser toute la ville juste pour me faire chier à boire un café quelconque ici. J'ai bien plus près et assez similaire du côté de chez moi, merci bien.

« Mais bon, ce que je retiens surtout, c'est que t'allais faire tes courses chez quelqu'un d'autre avant que je te prenne la main dans le sac ! Eh non, je te lâcherais pas avec ça, parce que je sais que tu vois d'autres gens ! Et ça, Gabe, c'est intolérable. Intolérable, je te dis ! I-na-dmi-ssible !! »

Mais non je raconte pas que de la merde. Je le taquine, c'est tout. J'aime bien taquiner les gens, même quand je deviens lourd. C'est amusant.

« Je devrais augmenter les prix juste quand tu viens, histoire de t'emmerder. Mais après t'irais plus chez nous, et du coup tu dépenserais encore moins... Enfin, tu vois l'idée quoi. C'est mal, ce que tu fais, gamin, très mal ! Comment je suis payé à la fin du mois, moi, hein ? »

codage par Jyne sur apple-spring

**Invité**

RILEY / GABRIEL

« Ben tu sais, c’est une friperie hein, on a toujours des nouveautés. J’ai cru voir rentrer deux ou trois pièces qui pourraient t’intéresser, mais après j’ai pas fait plus gaffe que ça. C’est pas comme si on tenait un catalogue des collections ou autre connerie du même genre, on en aurait pas trop l’utilité… Mais bon, ce que je retiens surtout, c’est que t’allais faire tes courses chez quelqu’un d’autre avant que je te prenne la main dans le sac ! Eh non, je te lâcherais pas avec ça, parce que je sais que tu vois d’autres gens ! Et ça, Gabe, c’est intolérable. Intolérable, je te dis ! I-na-dmi-ssible !! Je devrais augmenter les prix juste quand tu viens, histoire de t’emmerder. Mais après t’irais plus chez nous, et du coup tu dépenserais encore moins… Enfin, tu vois l’idée quoi. C’est mal, ce que tu fais, gamin, très mal ! Comment je suis payé à la fin du mois, moi, hein ? » J’hausse un sourcil, l’écoutant patiemment, un léger sourire apparaissant au coin de ma bouche. Non mais écoutez le ce plumeau ! Il me fait un exposé sur sa vie et sur la mienne par la même occasion. Non mais franchement, où va le monde ? Je sirote de ma boisson avec un air faussement coupable et choqué. Je serais tenté de lui dire "Owy Riley, punis-moi !" mais je vais m'abstenir. « Je suis tellement désolé si tu savais… je te suis infidèle mais je t’en prie pardonne moi Riley ! Tu sais que je vous aime tout de même ! Je suis outré que tu me fasses la morale sur mes actes… Oui c’est vrai, je vois d’autres gens mais tu sais, ça s’appelle des amis vois-tu ? J’ai une vie sociale plutôt active et je suis overbooké ! Ce que je peux te proposer pour arrondir tes fins de mois, je veux bien être ton proxénète, je ne prendrais que dix pour cent de ton chiffre d’affaire pour ne pas que tu manques de quoique ce soit. Mais je m’engage à te fournir en lubrifiant et préservatifs. Même si tu veux, des préservatifs aromatisés. Ne sois pas si en colère mon chou, on peut toujours trouver un arrangement non… ? » Je lui fais un clin d’œil. Le genre de clin d’œil qui peut être perçu comme étant pervers et lourd de sens. Mais vous savez, avec Riley, je peux me permettre de divaguer avec une bonne pelleté de sous-entendus, parce que je sais très bien qu’il n’en sera pas choqué au point d’écraser sa paluche sur mon museau. Il n’y a peut-être qu’avec lui que je me permets ça. Et bon sang, ce que ça fait du bien de rencontrer une personne qui vous accepte tel que vous êtes ! C’est tellement rare !

Les gens autour, pour la plupart des vieux aigris, me regardent avec beaucoup de méchanceté et de dégoût. J’entends des exclamations et autres réflexions mais franchement, je n’en n’ai cure. Ils ne sont pas contents ? Ils n’ont qu’à pas jouer les curieux à écouter les conversations des autres, point. « Mais promis, je vais me rattraper et venir dépenser des sous chez vous ! Ma mère est à Madagascar pour trois mois, j’ai donc tout le loisir de dépenser mon argent sans qu’elle ne me tire les oreilles ! Ne t’en fais pas mon chou, je te promets de rester un client exemplaire ! »

Code by Fremione.

10/09/2014

J'ai la voix la plus sexy du monde. Quand je parle, tout le monde s'en branle.

Hallucinant ! Le mec me propose de devenir sa pute ! Tout à fait normal, oui oui ! L'éclat de rire qui m'échappe aide absolument pas à nous faire bien voir, les gens autour de nous nous butant du regard pour nos propos, visiblement choqués par ce qu'on peut bien débiter comme conneries. Certains feraient clairement mieux de se sortir le balai qu'ils se sont foutu dans le cul, ça les détendrait un peu.

« Dis-donc, s'il y en a bien un de nous deux qui serait crédible en pute, c'est pas moi et mes six pieds et quelques. T'as clairement plus le genre de physique qui plairait aux vieux pervers, tu sais. Pour peu, je peux déjà les imaginer venant te voir dans la rue et te demandant combien tu prends pour une pipe. »

Sur la fin, je baisse un peu le volume, me penchant au dessus de la table, en un semblant de geste de confidence, mes sourcils se haussant rapidement comme pour dire « je sous-entends même plus des trucs salaces, je les balance clairement pour que tout le monde en profite ». Je reste comme ça, à moitié vautré, me contentant tout d'abord de lui sourire quand il m'assure qu'il va revenir, avant de me redresser le dos à peu près droit contre le dossier. Je sais que ça va pas durer, que dans quelques secondes je vais soit étendre mes jambes et me vautrer à moitié, soit foutre mes coudes sur la table. Mais bon, en essayant de bien me tenir pendant cinq secondes tous les jours, je fais un peu de progrès. Et ça, c'est déjà ça de pris.

« Madagascar ? Woah, ça c'est des vacances. Y a des lémuriens là-bas ? Comme dans le film ? Est-ce qu'ils dansent ? Ca serait cool à voir, je pense. Un lémurien qui danse. Le gros trip. »

J'acquiesce de la tête pour moi-même, satisfait de ce que je raconte. Yep, un bon gros trip, un lémurien qui se déhanche.

« C'est bien des lémuriens, hein ? Les machins avec plein de poils et des yeux de mec qu'a pris du crack... ? Bref, les machins qui se secouent quoi. Faudrait qu'elle t'en ramène un si elle en voit, comme ça je pourrais en voir un en vrai... »

Je me concentre sur mon café, fixant le gamin. Du coup, il m'a dit pourquoi il était tout seul trois mois, au final. C'est marrant, mes parents se sont jamais barrés aussi longtemps en me laissant seul avec mes sœurs. C'est peut-être parce que j'ai jamais été suffisamment responsable pour pouvoir prendre soin de nous trois. Mais j'arrive à faire foyer pour chats, alors je dois pas m'en sortir si mal que ça, si ? Puis j'arrive à m'occuper de Logan, alors ça doit bien vouloir dire quelque chose. Certes, on repeint les murs et la cuisine quand on est ensemble -il est fun ce môme-, mais si je peux garder un gamin de cet âge, je dois pouvoir tout faire, hein ? Enfin, presque tout, je pense. Faut que j'en discute avec ma mère.

« Bon ben du coup je te vois bientôt, c'est cool. Ça me changera un peu des gamines qui savent pas ce qu'elles veulent à part battre des cils en espérant que ça marchera... Pour quoi faire, j'en sais rien, je préfère pas demander ce qu'elles cherchent à accomplir... Niquer, avoir des réduc', y a plein de possibilités... »

Je hausse les épaules vaguement, avant de reprendre.

« Toi je te ferais des réduc', parce que toi je t'aime bien. Mais faudra que tu me le rappelles, parce que j'aurais oublié d'ici là. Je compte sur toi, hein ? »

Ouais, il me le rappellera. Sinon, la réduc' elle se fera jamais.

codage par Jyne sur apple-spring

**Invité**

RILEY / GABRIEL

« Dis-donc, s'il y en a bien un de nous deux qui serait crédible en pute, c'est pas moi et mes six pieds et quelques. T'as clairement plus le genre de physique qui plairait aux vieux pervers, tu sais. Pour peu, je peux déjà les imaginer venant te voir dans la rue et te demandant combien tu prends pour une pipe. » BIM dans ta face ! Mais d’un autre côté, il n’a pas vraiment tort. Je suis efféminé, plutôt pas mal et mon cul parfait en fait rêver plus d’une et baver certains mecs qui se revendiquent hétérosexuels ou homophobes. Bien sûr, je ne me vante pas, et puis même si je me vante, il faut bien se jeter des fleurs quand personne ne le fait ! De plus, il faut l’avouer, j’ai du succès des deux côtés du sexe alors, autant en profiter. « Madagascar ? Woah, ça c'est des vacances. Y a des lémuriens là-bas ? Comme dans le film ? Est-ce qu'ils dansent ? Ça serait cool à voir, je pense. Un lémurien qui danse. Le gros trip. » Oui bon, on va supprimer cette idée de mon disque dur, celle de me prostituer je parle, sinon je vais m’attirer les foudres de ma mère et de ses lémuriens. QUOI ? Mais merde, pourquoi je parle de lémuriens moi ? Je crois que je suis un peu parti dans les tréfonds de mon cerveau et donc, Riley ayant parlé de lémuriens, de toute évidence, mon pauvre cerveau a fait le rapprochement improbable. « C'est bien des lémuriens, hein ? Les machins avec plein de poils et des yeux de mec qu'a pris du crack... ? Bref, les machins qui se secouent quoi. Faudrait qu'elle t'en ramène un si elle en voit, comme ça je pourrais en voir un en vrai... » Un lémurien qui danse ? J’hausse un sourcil et m’approche un peu de Riley, le regardant suspicieux. Serait-il malade ? Aurait-il pris, justement, du crack qui lui siphonne le cerveau ? Je n’en sais rien…

Toujours est-il qu’il va falloir que j’aille refaire un tour dans sa boutique, j’ai besoin de vêtements : « Bon ben du coup je te vois bientôt, c'est cool. Ça me changera un peu des gamines qui savent pas ce qu'elles veulent à part battre des cils en espérant que ça marchera... Pour quoi faire, j'en sais rien, je préfère pas demander ce qu'elles cherchent à accomplir... Niquer, avoir des réduc', y a plein de possibilités... Toi je te ferais des réduc', parce que toi je t'aime bien. Mais faudra que tu me le rappelles, parce que j'aurais oublié d'ici là. Je compte sur toi, hein ? » Je redresse la tête, une fois de plus, je me suis perdu dans les tréfonds de mon esprit. Seulement cette fois, je réfléchis à comment… partir, genre définitivement… ? Je passe machinalement ma main dans mes cheveux puis lui souris : « Oui ne t’en fais pas, je vais y penser, d’ailleurs, je vais le noter en rappel sur mon téléphone, ce sera plus simple ! » Je prends donc mon téléphone et ajoute rapidement une alarme pour me rappeler de ce que m’a dit Riley puis le range dans mon sac, ne prenant pas la peine de lire le message de Sienna et celui d’Ann. Elles sont sur mon dos et je commence vraiment à perdre patience… « Et voilà, c’est noté ! J’essaierais de passer cette après-midi. J’ai deux-trois…rendez-vous et après je viendrais, promis ! » Tout du moins, si on ne m’oblige pas à rester à l’hôpital pour des soi-disant examens.

Code by Fremione.

» j'entends ta voix dans tous les bruits du monde | anahi
» LORCAN / GABRIEL ▬ One way or another
» Alaya | Rien n'est ni tout noir ni tout blanc, c'est le gris qui gagne
» Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre. ღ [Vincella]
» Il y a un point dans l'univers où tout commence, où tout se perd

RILEY / GABRIEL ▬ J'ai la voix la plus sexy du monde. Quand je parle, tout le monde s'en branle.

RILEY / GABRIEL ▬ J'ai la voix la plus sexy du monde. Quand je parle, tout le monde s'en branle.

Sujets similaires

Sujets similaires