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 Just a normal day in Bullyland. | Gabe

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Just a normal day in Bullyland. | Gabe Empty
MessageSujet: Just a normal day in Bullyland. | Gabe   Just a normal day in Bullyland. | Gabe EmptyMer 12 Nov - 9:28



Le mercredi, c'était le jour de mon rendez-vous hebdomadaire chez la psychologue. C'était ce jour-là car mon patron me laissait le mercredi libre histoire de me reposer un minimum, ce que je n'avais évidemment pas le temps de faire. Vous pensez bien, j'avais rendez-vous à neuf heures du matin, je finissais mon service à trois heures du matin quand les clients étaient sympas… pas top pour dormir plus tard. J'aurais pu dire à ma psy que je ne voulais plus la voir, que ça allait mieux, tout ça, et puis je ne parlais pas de grand-chose avec elle. Si, elle avait pu constater que, selon ses mots, j'avais besoin d'affection à cause de mon passé douloureux et mon manque d'amour familial, je la trouvais donc avec les premiers venus, bla bla bla. Mais elle en savait plus sur mes conquêtes que sur le véritable sujet de ma visite, et même si elle s'en contentait, j'avais pu remarquer à maintes reprises son regard vainqueur lorsque je venais à lâcher un élément de mon passé dans mes explications. Je suis certaine qu'elle devait se demander pourquoi je m'étais présentée de moi-même chez elle si je ne comptais pas parler du véritable problème. Je ne pourrais pas lui répondre, de toute façon. Peut-être avais-je senti, en arrivant, la peur de ne pas me faire d'amis, et aurais-je préféré m'en payer une.

Je me trouvais dans la salle d'attente, une pièce froide aux murs recouverts des éternelles affiches de propagande : un problème avec la cigarette ? Consultez un psy. Un problème avec l'alcool ? Bienvenue aux alcooliques anonymes. Vous êtes au bord du suicide ? Appelez notre numéro gratuit, nous vous aiderons anonymement,… je vous assure que si j'avais envie de me foutre en l'air, je ne passerais pas mon temps à leur téléphoner, je le ferais, point. Au milieu de la pièce, il y avait une table basse couverte de magasines féminins, masculins et autres bandes dessinées. Sur deux ans, j'avais eu le temps de tous les lire, même ceux qui parlaient de voitures et qui ne m'intéressaient pas du tout. Du coup, je jouais les asociales finies : mon portable en main, je me baladais sur le profil facebook de… et merde. Je fermai rapidement la page, me retenant de ne pas me mettre des claques. Bon sang, ça faisait presque un mois que je n'avais pas de nouvelles de lui, pourquoi continuait-il à m'obséder à ce point ?

Le claquement d'une porte me sauva de ma rêverie. Un jeune homme d'une petite vingtaine d'années sortit du cabinet. Il était maigrichon, pas imposant pour un sou, extrêmement efféminé et je me demandai vaguement s'il n'était pas là pour un problème d'anorexie. Il me sourit, me salua d'un bonjour enjoué, et je ne lui répondis que par un signe de tête. Si j'acceptais l'échange, j'étais partie pour un ramassis de banalités auxquelles j'avais droit tous les soirs au Trèfle. Je m'en passerais bien. C'est à ce moment que la psychologue vint m'appeler dans son cabinet.

**

- Bien, Jade, je crois que c'est bon pour aujourd'hui. On se revoit la semaine prochaine.

J'acquiesçai et sortis de la pièce. À peine vingt minutes s'étaient écoulées depuis que j'étais entrée, mais je dois avouer que je n'étais pas fort bavarde, aujourd'hui, et je m'étais efforcée de ne pas parler du sujet qui me tenait le plus à cœur : pourquoi l'autre con ne voulait-il pas me contacter ? Elle aurait directement assumé soit que je m'assagissais, soit qu'il fallait vraiment que je coupe les ponts avec lui car il était toxique. Et je ne voulais pas le savoir. Bref, je sortis dans le froid de la rue. J'étais à pieds, ça ne pouvait pas me faire de mal, et puis ça me faisait passer le temps. Je n'avais rien de prévu.

En tournant à l'angle de la rue, j'aperçus un attroupement contre le mur. En y regardant de plus près, je remarquai le jeune homme de chez la psy, le maigrichon, qui se faisait plaquer contre le mur par ce qui devait probablement être le leader de la petite bande de caïds tout autour.

- Les pédés comme toi devraient se suicider ! T'as encore tes boules au moins où tu te les es faites couper ?

Je soupirai.

- Misère, murmurai-je avant de continuer, plus fort : et toi, tes boules, tu les as encore ou t'essaies d'en voler une paire à quelqu'un de plus faible que toi ?

Il se retourna subitement. J'eus la soudaine impression que j'avais encore voulu faire la maligne et que j'allais me retrouver dans un beau merdier. Ça m'apprendrait, tiens. C'était pas méchant, mais si ce gars se retournait contre moi, je ne pouvais pas me permettre d'espérer une aide quelconque venue du "maigrichon", comme je l'appelais.  Je m'évertuai à ne pas montrer ne serait-ce qu'une trace de peur tandis qu'il s'avançait vers moi. Il s'approchait, s'approchait, et quand son nez se retrouva à un demi millimètre du mien, que je pus sentir son souffle chaud et son haleine de chacal… il se mit à rire. De bon cœur. Un fou rire incontrôlable.

- Regardez-moi ça, la bonne samaritaine qui défends les droits des pédés.

Il se recula et ramena sa petite bande vers lui.

- Vous avez de la chance, tous les deux, j'ai envie d'être gentil et j'aime pas taper les femmes. On se casse, les gars, marmonna-t-il avant de se tourner vers moi. Et que je vous revoie pas, vous deux, je pourrais être moins sympa.

Je n'osais pas bouger d'un poil, et ne le fis pas avant d'être sûre qu'ils avaient disparu. À ce moment là, je sentis mes muscles se décontracter, et je ne pus retenir un long soupir de soulagement. Sans me retourner, je couinai à l'intention du garçon :

- Rien de cassé ?
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MessageSujet: Re: Just a normal day in Bullyland. | Gabe   Just a normal day in Bullyland. | Gabe EmptyMer 12 Nov - 21:37


   
   JADE&GABRIEL
    Just a normal day in Bullyland.


On m’a mis dans une chambre, seul mais, je n’ai toujours pas le droit de rentrer chez moi plus d’une ou deux heures par week-end. Juste pour récupérer des vêtements propres, faire ma lessive et mon repassage, rien de plus. J’ai pris ma douche et je me suis habillé. L’infirmière est venue refaire mes pansements, ils ne peuvent pas m’enlever les points, ce n’est pas cicatrisé. Aujourd’hui, je suis obligé d’aller voir ma psychologue et on m’a donné un chauffeur pour ça. Il va venir me prendre, rester à m’attendre et me ramener, au cas où je décide d’aller me jeter du pont le plus proche, ou ingérer des trucs salaces qui pourraient bien me nuire. Nouant deux mini-bandanas autour de mes poignets, afin de cacher mes pansements, je finis par me chausser et je prends mon sac. J’aimerais rentrer chez moi mais, comme je l’ai dit, ils ne veulent pas. Soupirant pour la énième fois, j’attends le chauffeur, buvant un peu de chocolat chaud. Les gens me regardent, se demandant probablement pourquoi je suis là. Se demandant pourquoi un gosse est là, tout seul, avec une tête de mort-vivant. Peut-être même qu’ils croient que je suis un drogué. Je soupire encore alors qu’un homme d’une trentaine d’années, plutôt imposant, s’avance vers moi. Il me sourit et s’accroupit pour être à ma hauteur : « Bonjour Noah, on va chez la psychologue ensemble. Je m’appelle Jamel et je serais ton chauffeur à chaque fois que tu devras aller quelque part. » Il se redresse, m’invitant à le suivre. Je ne bronche pas quand il pose gentiment son bras autour de mes épaules. Il a l’air d’être gentil. Je m’installe dans la voiture silencieusement.

Le voyage se passe dans un silence reposant. Seul le ronronnement du moteur trouble le calme. Je pique du nez rapidement. Quand Jamel me réveille, nous sommes devant un grand bureau. Je grimace, mes mains tremblent à cause de la douleur de mes plaies. « Vas-y, je t’attends. » J’acquiesce, sans lâcher un mot et descends du véhicule. Il y a un bout de chemin avant de rentrer chez la psychologue et les jeunes ne manquent pas dans le coin. Pressant le pas, je rejoins la salle d’attente. Il y a une fille mais visiblement, elle n’a pas envie de parler. Je n’ai pas le temps de m’asseoir que le médecin m’appelle. Le reste de la séance, est des plus basiques et lorsque je sors, la psychologue me rattrape : « Gabriel, j’ai reçu un appel du chauffeur. Il ne pourra pas te ramener, mais, on t’attend donc, évite de trop traîner si tu ne veux pas te faire tirer les oreilles… » Je quitte le cabinet sans me retourner.

**

Dehors, je déchante très vite lorsqu’un groupe de malotrus, pour être poli, s’en prend à moi. « Sale petite pédale ! Tu t’es faite plaquer par ton mec et t’as besoin d’une thérapie ? » Qu’est-ce que vous voulez que je réponde à ça ? Ils sont quatre, je suis seul. Ils sont massifs, je suis tout maigre et pas bien grand. Merde, c’est bien ma veine ! Je ne peux que me protéger avec les moyens du bord : mon sac. « Les pédés comme toi devraient se suicider ! T’as encore tes boules au moins où tu te les aies faites couper ? » Si j’aurais plus de forces, je lui aurais collé mon poing dans la figure. Si j’avais eu plus de volonté, j’aurais répondu. Mais, malheureusement, ni l’un ni l’autre. « Misère, et toi, tes boules, tu les as encore ou t’essaies d’en voler une paire à quelqu’un de plus faible que toi ? » Je redresse la tête, regardant dans la direction de la voix. Une jeune fille est là, et elle leur tient tête. Je suis vraiment pathétique, c’est évident. « Regardez-moi ça, la bonne samaritaine qui défend les droits des pédés. Vous avez de la chance, tous les deux, j’ai envie d’être gentil et j’aime pas taper les femmes. On se casse, les gars. Et que je vous revoie pas, vous deux, je pourrais être moins sympa. » Le problème c’est que je risque de revenir souvent ici. Remarque, je peux demander à changer de jour pour ma séance, et avoir mes rendez-vous à l’hôpital. Je tremble de partout, adossé au mur, la tête basse. Je me sens vraiment minable… « Rien de cassé ? » Je tourne mon visage vers la jeune fille : « Non ça va… merci… et vous… ? »
WILDBIRD
 
 

Just a normal day in Bullyland. | Gabe

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