En soi chaque personne est unique, chaque histoire est exceptionnelle ni plus ni moins. Avec son lot de joie et de malheur. Je n'ai pas plus de chance que vous, ne croyez pas ça. J'ai su prendre la chance quand elle me souriait, j'ai aussi fait de mauvais choix, comme tout en chacun. Ne pensez pas que votre vie est minable parce que vous enviez ce que vous voyez dans les magasines je suis bien placer pour vous le dire. Drogue, Alcool, Sexe, débauche, scandale il n'y a rien de bon, rien de saint, vous êtes mieux que ces gens là sans vous en rendre compte. Vous êtes très certainement unique dans votre genre, pour quelqu'un. Tout le monde fait des erreurs, plus ou moins grosses, plus ou moins importante, plus ou moins grave. Le tout c'est de toujours avancé et de ne pas regarder en arrière, sauf pour voir le chemin que l'on a fait jusqu'à maintenant.
Je suis née à Miami, une grande ville au sud des Etats-Unis, mes parents ont une vie modeste. Mes grands parents paternels sont des immigrés Irlandais, venu pour fuir la guerre en Europe et pour reconstruire leur vie dans le pays des libertés. Nous avons encore de la famille là-bas, j'y suis aller quelque fois quand j'étais très jeune en vacance avec mes parents. J'ai un grand frère et nous avons un chien, une jolie maison avec des palmiers à l'entré. Je me souviens encore de l'odeur de la mer le matin en allant à l'école, l'odeur de la crème solaire dès les premières chaleurs. Notre cartable sur le dos nous n'avions qu'une envie aller nous baigné. La vie s'est simple, rien de compliqué. C'est un cumule de petite chose agréable parmi les moins bonnes. Les disputes avec mon frère, la bagarre pour regarder la télévision, choisir son programme, l'activité du week-end. Je n'ai pas à me plaindre, j'ai eu une enfance heureuse, j'ai tout ce que j'avais besoin.
Nous avons déménagé à New York lorsque j'avais 10 ans, non, le soleil nous plaisez toujours, seulement ma mère ne pouvait plus marcher dans cette maison, affronté les rues du quartier, marcher dans l'allée où mon grand-frère avait perdu la vie. Comme quoi par moment la vie c'est bête, c'est a rien n'y comprendre. On jouait, comme des enfants normaux dans notre quartier résidentiel, on était plusieurs -les enfants du quartier- les garçons jouait au ballon et les filles à la corde à sauté. On ne faisait rien de mal et c'est arrivé comme ça, très vite. Une voiture qui roulait simplement un peu vite et mon frère est parti chercher un ballon. C'est bête n'est-ce pas? Je dis ça avec mon regard d'adulte mais je n'ai rien compris à cet âge. J'ai juste vu mon frère sur le sol et je suis parti chercher maman rapidement mais il était trop tard. Mon frère est mort 6 mois plus tard des suites de l'accident. Papa me disait qu'il se reposait pour pouvoir revenir à la maison. Aujourd'hui je sais qu'il était dans l coma. Avant j'avais compris que je ne reverrai pas mon frère de suite, maintenant je sais qu'il est mort.
Nous vivons désormais à New York, dans un grand appartement à New York. La vie avait désormais un goût étrange de silence et de nostalgie. Ma mère était triste derrière la porte de la chambre, dès qu'elle la franchissait elle avait un grand sourire, les joues roses et elle riait. Aujourd'hui je sais qu'elle cachait son malheur tout comme je l'ai fais pendant des années avec ma propre fille. Quand à mon père, il était triste, tout simplement. Il a mit beaucoup de temps avant de sourire à nouveau. Maman me disait toujours que sourire c'est combattre sa propre peine, c'est se forcer à aller mieux pour aller mieux. Elle voit toujours le bon côté même où il y en a pas, du moins en surface.
Depuis ma tendre enfance j'étais intéressé par le dessin. J'adore ça, alors ma mère ma encourager à continuer dans cette voie, en habitant désormais à New York j'allais au musée, je sortais dans les squares pour dessiner, mes parents m'avaient même pris des cours de dessin à l'époque. J'adorais vraiment ça, ça me détendait, ça me rendait heureuse. Puis le psychologue que je voyais après le décès de mon frère disait à mes parents que ça pouvait être bien pour moi, de poser en dessin ce que je pouvais ressentir une manière de communiquer d'une autre manière, une manière plus sensible finalement.
Les histoires d'amour ont leur bon et mauvais côté. Avec le décès de mon frère, mes parents étaient devenus bien plus protecteur, bien plus veillant en mon égard. Et comme tout bon adolescent qui se respect cela explose tôt ou tard. Entre les interdictions de sorti, les fait attentions et tout le reste... J'avais attrapé ce que l'on appelle plus simplement la fièvre de la rue, une sorte de rébellion pour attirer l'attention et braver leur autorité. Oh rien de bien méchant au début, je réponds, je n'écoute pas. Mais avec le temps mes parents au lieux de se faire plus de souci pour moi on fini par lâcher la corde qui me retenait à la maison. Comme s'ils... comme s'ils avaient perdu espoir, ou l'amour dans un foyer solide et unis. Je n'étais pas heureuse chez moi, parce que mes parents ne l'étaient pas tout simplement. Ils se disputaient, ils parlaient de divorce, ils parlaient de mon frère se renvoyant la balle comme pour justifier sa mort par l'absence ou l'incompétence de l'autre. Alors petit à petit ils ont oubliés que j'étais là, présente également et vivante tout simplement.
Un peu plus d'année en année je sortais le soir enfin je fuguais de la maison le soir, retrouver les copains de l'école boire des coups et écouter de la musique sur nos vieilles radio à pile. C'était le bon temps, on écoutait du rock'n'roll et on fumait de l'herbe parce que s'était cool, on se prenait pour des grands. C'est là que j'ai rencontré Johnny. Il était plus vieux que moi, il était cool et il était riche. Toutes les filles lui couraient après, c'était un peu le play boy du lycée. Il fesait du foot américain, et avait un sourire charmeur. On se voyait de temps en temps mais sans plus, on discutait de chose et d'autre, il voulait devenir avocat, enfin son père voulait qu'il soit avocat comme lui. Son père possède un grand cabinet d'avocat en centre ville. On est sorti ensemble j'avais 14 ans. Les amour de lycée, c'est beau, c'est rose. C'est mignon et puis on s'aime c'est le principale non ? Ses parents m'aiment bien même s'ils auraient préférés une fille certainement un peu plus riche et un peu plus soigné mais après tout on est jeune ça ne durera pas.
On a voulu jouer les grandes personnes et forcément cela à dérapé de manière inattendu pour nous. Ce matin là je ne venais pas lui annoncer que je fuguais de chez moi pour le voir mais que j'étais enceinte. On était dans une belle merde je dois dire. Vous allez me dire ici, où est le bon et le mauvais côté ? Le bon côté s'est transformer avec le temps en mauvais et le mauvais très rapidement en bon. L'annonce de ma grossesse a fait à tout le monde. Mes parents se sont pris une claque et on comprit qu'ils avaient peut-être raté quelque chose quand au parent de Johnny, très bon chrétien hors de question d'avorter et que Johnny ne s'occupent pas de l'enfant et mes parents n'envisageaient pas non plus l'abandon.
C'est à l'âge de 16 ans que je mis au monde une petite fille qu'avec Johnny on décida d'apeller Avery. Nous voilà embarquer dans une grande aventure tous les trois. On avait de la chance malgré tout. Grâce à l'argent de mes nouveaux beau-parents on pouvait continuer nos études et de se payer de superbe fac, ses parents voulaient le meilleur pour Johnny ainsi que pour Avery et moi. Ils nous avaient acheter un grand appartement à l'extérieur de la ville, ils m'avaient payer mon permis de conduire un ta de chose pour la petite et même mes propres études. Certe cette situation a générer une sorte de conflit entre mes parents qui ne pouvaient pas me payer ce genre de chose et eux pour qui l'argent ne compter pas vraiment. Ce sont des gens dépensiers et plutôt chaleureux, loins des gens riches et qui ne pense qu'à eux. Son père faisait souvent des galas de charités, ils donnaient pour à des œuvres caritatives et puis sa mère, je pense qu'elle m'aimait bien, elle avait toujours voulu avoir une fille. Alors de m'avoir moi et Avery je pense qu'elle était simplement heureuse de pouvoir s'occuper de la petite et de m'aider dans ma vie de jeune adulte.
La venue d'Avery dans nos vies fut serte un grand chamboulement déjà parce que nous étions jeunes mais aussi avoir un bébé ce n'est pas de tout repos. Nous vivons tous les trois et c'est là que je me suis aperçu de la difficulté que d'avoir un enfant. J'étais la première à dire que ma mère n'en avait rien à faire de moi, qu'elle m'avait oublié. Mais en tenant ma petite puce dans les bras, j'ai imaginé un seul instant si demain elle n'était plus là le désespoir qui envahie mon cœur. Et je comprenais maintenant ma mère. Quant à Johnny il est un papa aimant, attentionnée enfin... au début. C'est un bébé c'est mignon c'est tout petit et ce n'est pas très embêtant. J'ai suivis des cours par correspondance la première année pour pouvoir rester le plus de temps possible avec mon petit trésor. Avery est un bébé tout ce qu'il y a de plus merveilleux, elle est magnifique. J'adore la coucher sur notre lit, m'allonger à côté d'elle et jouer avec ces petits pieds potelés. C'est un amour de bébé, elle est toute ma vie je l'aime tellement.
J'aime Johnny, je suis amoureuse de lui, avec la naissance d'Avery on a obtenu notre émancipation rapidement nous permettant de nous marié juste après sa naissance. Je dois dire la première voir deuxième année on était heureux. Comme sur un petit nuage, Johnny est entré à la Fac et moi je continuais le lycée et ma passion pour le dessin. J'ai des carnets et des carnets de dessin d'Avery, quand elle dort, dans son couffin, sur le dos, le ventre, en train de sucer son pouce, son pied. Avec le temps je m'étais spécialisé dans le dessin de mode, je prenais plaisir à porter de beau vêtement, à les dessiner et essayer de les reproduire. J’entretiens toujours de bonne relation avec mes parents, il semblerait que la venu d'Avery est réglé leur problème... je n'ai pas tout compris mais ça leur a remis les idées au clair il semblerait. Sur ceux, notre vie est parfaite, j'ai un mari qui m'aime, une gentille petite princesse. Après avoir terminé le lycée je suis directement parti à l'université également dans les arts et le textile. Je m'étais trouvé une réelle passion dans la mode et mon premier model fut Avery bien évidement. J'étais encore loin de me douter à cette époque du mauvais côté de mon amour pour Johnny. Pour moi il était l'homme de ma vie, tout naturellement.
J'ai été d'abord prise en stage puis embauché à l'âge de 19 ans pour un magasine de mode à New York. La directrice adorait mes idées et mes croquis, ils avaient besoin de jeunesse et de renouveau. J'avais eux la chance de me trouver dans la bonne université au bon moment je dois dire -pour ne pas dire que je suis talentueuse-. J'étais folle de joie, j'en avais fini de l'école et j'avais un travail à moi qui me plaisait même si... c'est loin d'être toujours très rose dans ce milieu. Mais je me suis accroché, dur comme fer car je voulais réussir. Pas simplement pour Avery et pour prouvé à Johnny que je pouvais faire quelque chose d'aussi bien qu'Avocat mais pour moi aussi, me dire que je vaux mieux que tout ce que je pouvais imaginer ! Pour une fois j'ai envie de me battre pour quelque chose qui n'est qu'à moi. Alors je me suis lancer à corps perdu dans le stylisme, travaillant des journées entières, des heures, des nuits... J'en ai serte délaissé ma fille mais c'est ce qui me permettait de tenir, de tenir le coup. Mon mariage était un fiasco total. Et ça même avant mon mariage je n'avais pas voulu voir les choses en face, on était des adolescents rien de plus. On aurait jamais du finir ensemble, nous n'avions rien en commun lui et moi. J'ai fini par apprendre qu'il m'avait trompé à l'Université, et même avant qu'Avery ne vienne au monde. Son titre d'Avocat fraîchement obtenu lui vaut le droit de me rabaisser et de penser que je ne suis rien à côté de lui. Lui le fils de monsieur grand avocat et moi fille de rien.
Ma relation avec Johnny s'est dégradé avec le temps, on ne laissait rien paraître devant Avery, on avait au moins cette intelligence, enfin au début. J'avais peur de lui, sincèrement, et j'étais incapable d'adopter mon caractère professionnelle à la maison.
Comme ma vie de famille n'était pas ça grâce à mon adorable mari qui était bien plus que distant, même jeune il trouvait le moyen de s'envoyer en l'air avec la secrétaire de son père, les stagiaires ou je ne sais encore qui. Je ne préférai même pas savoir à la rigueur. Quand à moi je restais fidèle à moi-même. J'essayai d'élevé correctement ma fille. Mais pas évident quand vous avez un mari qui vous traite comme une moins que rien, qu'il vous insulte alors forcément je répond. J'en suis même venu à lui jeter une assiette dans un coup de colère alors que je faisais manger Avery sur sa chaise haute. Comme il n'y en avait pas assez, il allait raconter à ses parents que je n'étais à que pour l'argent de sa famille. C'est vrai que le bébé je l'ai fais toute seule ! Non mais je rêve. Entre quelque prise de tête avec mes beaux-parents j'avais l'impression de devoir rendre des comptes à ma belle famille et mon con de mari simplement parce que je gagnais moins que lui. C'est ce qu'ils vont voir. Au détriment de ma fille j'ai arrêter d'utiliser l'argent de mon mari pour n'utiliser que le mien. Une véritable guerre s'est installé dans le foyer entre Johnny et moi. Devenu une véritable acharné du travail et des affaires j'ai monté petit à petit les échelons de la boutique pour devenir une figure incontournable du magasine. Passant de la simple d'assistante styliste à styliste bien entendu, puis Chef de projet éditorial et produit d'une section du magasine, puis s'en suit quelque année après directrice de collection et enfin le plus haut, directrice artistique du magasine. J'étais à l’apogée de mon métier, j'étais respecté et mon avis valais de l'or. Mes impressions attendus, mes avis écoutés, ce que je portai comme la mode de demain pour le magasine. Je suis un véritable requin entre les mannequins, les photographes, les stylistes, je sais ce que je veux et je le fais bien. J'aime mon métier, non j'adore mon métier. Je suis totalement épanouie cachant totalement aux yeux du monde entier mon mariage chaotique, tout comme mon cher mari qui se contente de montrer un mariage parfait dans les cocktails et les galas malgré ce qu'on pouvait dire il était discret dans ses coucheries et quand il s'en prenait à moi à la maison. Avec le temps il était devenu jaloux de voir que je pouvais m'en sortir très bien sans lui. Et que même j'étais heureuse sauf à mon retour dans la maison pour voir sa tronche. Alors il se buvait quelque verre de Whisky avant que l'on ne s'envoie sur la tronche avec des manières peut catholique et souvent à des endroits qui ne se voit pas. Il est avocat avant tout et il ne faut pas que cela ce voit. Comme une bourde je me laissais faire, dans mon esprits je l'aimais toujours, dans le fond. J'avais envie que sa réussisse lui et moi mais ça ne marchera jamais.
Alors quand je le menace de partir, de prendre Avery il se met à rire en me disant que sans lui je serais perdu, que je ne survivrai pas une semaine sans lui et que je n'avais pas intérêt de partir car il est un des meilleurs avocats de New York, s'il veut récupérer Avery il le ferait. Alors j'ai laissé coulé pendant des années. Avery s'en était aller, elle n'était plus un bébé et j'avais raté tellement de chose... Je ne me souviens même pas de son premier devoir d'école, de ses premiers dessins car j'étais bien trop occupé à faire mes propres lignes de collection. J'ai beau être une tueuse en affaire et dans mon métier, en réalité je suis quelqu'un de très douce et de très vulnérable. Et j'ai passé tous les caprices d'Avery peut-être à tord mais j'avais l'impression d'être tellement absente que je ne pouvais que lui offrir le peu de chose que je pouvais lui donner. Elle a toujours été ma petite princesse.
Comment j'en suis arrivé là ? C'est très simples. Avery est devenu une grande fille, je suis extrêmement fière d'elle. Je n'imaginais simplement pas ma vie comme ça... je me voyais finir ma vie avec un homme que j'aimais, et surtout qui m'aimait en retour. Avoir des enfants, une vie de famille, unis. On avait rien de tout ça. Mais la goutte d'eau qui a fait déborder le vase c'est certainement le soir où je suis rentré d'un défilé de mode à Boston et que je vois mon mari dans notre lit avec une jeune femme qui devait certainement avoir l'âge de notre fille. Alors là 1 je me suis demandais ce que je faisais encore ici, 2 je n'ai rien dis, rien fait, j'ai souris et je suis parti comme si de rien n'était. Je suis revenu dans la chambre avec ma valise que j'ai posé sur le lit comme si de rien n'était. Je l'ai rempli de mes vêtements en profitant pour jeter par terre certaine de Johnny comme si je ne le voyais pas, comme si je ne l'entendais pas. Il se démerde avec sa bimbo j'en ai ma claque ! Et pour la première fois de ma vie je l'ai giflé et annoncer grandement devant la pétasse nu dans son lit que je demandais le divorce en lui précisant qu'il aimait que ses chemises soient repasser dans tel pressing et que ses croissants de tel boulangerie. Elle se démerdera avec lui ce n'est plus mon problème. Ma valise en main je pars au volant de ma voiture. J'aurais pu aller chez Avery mais là s'était trop frais.
Je suis allé me loger dans un grand hôtel sur new york avec une grande discrétion. La première nuit je n'ai pas dormi, allongé dans le lit j'ai beaucoup pleurer. La deuxième nuit je suis descendu au bar voir quelque verre. J'y ai fais la connaissance d'un homme, sans plus on a discuté de nous tout en sirotant des verres. La troisième nuit on s'est retrouver une nouvelle fois au bar et on a couché ensemble. Cela ne me ressemble pas, tout comme de boire comme ça mais je me sentais vraiment mal. J'ai changé d’hôtel par la suite pour ne pas le revoir. Après avoir passé une semaine hors de ma maison, fait appel à un avocat pour le divorce et couché avec un illustre inconnu je pense que j'ai vraiment besoin de ma fille pour reconstruire ma vie désormais. Je ne devrais pas à avoir dire ça mais j'ai besoin d'elle pour repartir de zéro. Sans elle je ne suis rien et j'ai plus que jamais besoin d'elle. Je ne sais toujours pas comment lui annoncer la nouvelle pour son père et moi. Et encore moins pour les nouvelles qui vont nous attendre.