almost famous... almost! | eva.

12/09/2014

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eva&bellamy

Lorsque je quitte le twerk contest, j'suis grave heureux. C'était ce qui me fallait pour me sentir de nouveau à la maison. Revoir des têtes familières, en rencontrer de nouvelles et rire, rire, rire. J'avais perdu tout ça, avant mon départ, j'avais l'impression d'étouffer ici et j'avais peur que ce soit la même chose en revenant, mais au final ça a été comme une bouffée d'oxygène.

Je grimpe dans un taxi, parce que trop la flemme de rentrer à pied ou en métro et puis parce qu'il reste de la monnaie dans le fond de mes poches et c'est quand je me retrouve au calme, assis sur la banquette arrière d'un véhicule qui sent la chlorophylle et le tabac froid, quand j'me sens redescendre de toute cette euphorie, que je sens qu'il manque quelque chose. C'est pas Riley, c'est pas les chats, ni la bouffe à emporter, je sais que je les retrouverai à la maison, une fois que j'aurais passé la porte.

C'est définitivement ce que j'ai laissé en plan avant de partir, mais quoi? Qui?

Je déglutis péniblement en repensant à des trucs qui font mal et grimace légèrement en réalisant que c'est pas ça le malaise, heureusement. J'me rappelle être au trente-sixième dessous, plus savoir quoi faire et le réconfort qui vient après... le réconfort que je suis allé chercher chez ma meilleure amie.

Je me mets à rire sans pouvoir m'en empêcher en regardant les lumières de la ville défiler sous mes yeux au gré de la vitesse à laquelle on avance, parce qu'évidemment que c'est elle qui manque. Ça a toujours été elle. Je regarde l'heure sur mon téléphone quasiment déchargé et me penche entre les deux sièges pour m'adresser au chauffeur.

Excusez-moi... est-ce qu'on peut s'arrêter à Soho plutôt qu'à Williamsburg, s'il vous plaît? Le gars hoche la tête et je me repose dans mon siège en soupirant de contentement, parce que vingt minutes de trajet en plus, c'est que dalle après deux longs mois de séparation.

Deux mois, putain. Elle va me tuer.

Il est tard quand j'quitte finalement mon taxi. Je marche quelques mètres avant de finalement arriver face à son bâtiment. Il fait frais à présent. La lumière est allumée à son étage, signe qu'elle est encore debout, ce qui est beaucoup moins drôle que l'idée de la réveiller, mais quelque part assez rassurant. Ça réduit le pourcentage d'insultes. J'espère juste qu'elle est seule en écrasant mon doigt sur son interphone sans relâche pour la forcer à répondre le plus rapidement possible.

FICHE PAR DITA | EPICODE

04/06/2016

Bellamy & Eva

Almost famous... Almost !

I

l y a des jours avec et des jours sans. Depuis qu'elle avait revu Staz, Eva ne savait plus très bien où elle en était. Elle avait fini de bosser ses cours, une soirée palpitante... La jeune femme fila sous la douche et y resta une bonne vingtaine de minutes. Elle avait tellement besoin de quelqu'un avec qui être.. Mais qui ? Staz aurait été tellement parfait, mais ça n'était pas envisageable. Angus ? C'était compliqué, elle se sentait bien avec lui mais il ne la connaissait pas vraiment. Elle pensa à son meilleur ami. Ce connard qui s'était barré quelques mois plus tôt sans donner de nouvelles. Elle devait se rendre à l'évidence, elle était seule. Elle enfila un pyjama trouvé au fond de son placard et s'attela à la cuisine. Des spaces cakes, voilà ce dont elle avait besoin ! Elle ne mis pas longtemps à réaliser cette recette qu'elle avait déjà fait cent fois. Alors que ses gâteaux cuisaient, elle s'avança sur le balcon et contempla la vue. Les lumières des bâtiments étaient magnifiques. La nostalgie l'a pris à la gorge sans qu'elle sache vraiment pourquoi. C'est alors qu'elle entendit la sonnette de son appart'.

Q

ui pouvait bien lui rendre visite maintenant ? Elle avait envie de voir personne. Elle s'avança et lança un coup d’œil par le juda et ouvrit instantanément la porte. La brune souffla presque comme un soulagement : "Bella..." Elle sauta au cou de son ami et le serra, probablement trop fort. Putain c'était bon de le revoir. Elle resta comme ça quelques instants, peut-être quelques minutes. Le bip du four se mis à sonner et la sortit de son étreinte. Elle gagna la cuisine pour sortir sa préparation à l'aide de maniques, puis lança à l'attention de son ami : "T'étais où bordel ?" Les retrouvailles laissaient à présent place à la douleur et à la souffrance de n'avoir eu aucune nouvelle pendant deux putains de mois. "T'as intérêt d'avoir une explication qui tient la route." Son regard était sombre, elle était comme ça, lunatique au possible. Certes, le retrouver était juste magique mais il n'allait pas s'en sortir comme ça, et la connaissant, Ballamy devait s'en doutait.

12/09/2014

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eva&bellamy

La porte s'ouvre brusquement et j'ai à peine le temps de lâcher la sonnette qu'Eva enroule ses bras autour de mon cou pour m'enlacer. Je souris et ferme les paupières en la serrant fort contre moi, décollant ses pieds du sol, une poignée de secondes. Son petit corps frêle, son parfum... elle m'a énormément manqué. Maintenant, j'ai la sensation que la boucle est bouclée. J'me sens complet.

La sonnerie de son four interrompt soudainement notre étreinte et elle se détache finalement de moi pour s'enfuir dans sa cuisine, me laissant en plan, sur le pas de sa porte. Je tire sur mon t-shirt en soupirant et rentre, comme si c'était chez moi, avant de refermer la porte derrière moi. Je retire mes chaussures et la rejoins, bondis sur le plan de travail et balance mes pieds dans le vide en la regardant sortir de petits gâteaux du four. Space cakes? je lance en haussant les sourcils, un petit sourire malicieux pendu aux lèvres. T'étais où bordel ? aboie-t-elle, me faisant pouffer de rire. T'as intérêt d'avoir une explication qui tient la route, ajoute-t-elle et je lui donne un petit coup de pied en faisant la moue. Descends de tes grands poneys, sale naine. Sois gentille avec moi, j'suis un garçon sensible. Elle sait absolument pas ce qui l'attend.

J'ai hâte de voir sa réaction quand je lui dirai que je vais signer un contrat et qu'on pourra traîner ensemble, ailleurs qu'entre les quatre murs de nos appartements. Mais pas tout de suite. Juste histoire d'un peu la faire mariner. Lui remonter le moral. Parce qu'elle a l'air triste. Parce qu'elle a fait des space cakes. J'ai décidé de tout plaquer pour partir à la recherche du pain perdu. Pourquoi t'es triste? je questionne sans délicatesse, foutant directement les pieds dans le plat.

FICHE PAR DITA | EPICODE

04/06/2016

Bellamy & Eva

Almost famous... Almost !

C

hez Eva étant chez Bellamy, la jeune femme regarde son ami s'installer sur le plan de travail. Lorsqu'il l'interroge sur ce qui sort du four, elle se contente d'un signe de tête pour acquiescer. Elle se recule après avoir pris un coup de pied par le brun, elle est vraiment contente de le retrouver, et pourtant, elle n'arrive pas à savourer pleinement le moment. "Monsieur bouclette n'a pas le monopole de la sensibilité. Je sais que ça étonne toujours car je n'aime pratiquement que moi, mais parfois j'suis sensible." Elle s'approche doucement de lui, plonge son regard dans le sien avant de lâcher : "Crois pas que tu m'ais pas que tu m'ais manqué hein ? C'est pas mon genre. C'est juste que j'voulais pas risquer de te croiser dans la rue." Evidemment qu'il lui a manqué et qu'elle s'est sentie terriblement seule. Mais c'est un peu un petit jeu entre eux, passer de l'amour fusionnel à un je t'aime moi non plus.

D

e nouveau, il lance une de ses phrases sans le moindre sens qui fait sourire Eva. A sa question, elle se retourne pour placer ses friandises dans une assiette. Il n'a pas pris de pincette, il sait, il sent. Ça lui a tellement manqué de ne pas être obligé de prendre quinze chemins pour dire ou demander quelque chose. Elle apprécie ça avec Bellamy, pas la peine de tourner autour du pot, quand on a un truc à se dire on le dit. Elle prend une grande inspiration et reste dos à lui. "Pourquoi j'suis triste ? Bha j'sais pas p't'être parce que mon meilleur ami s'est barré sans rien me dire ? Ou p't'être parce que j'ai revu Staz ? Ou p't'être parce que j'sais plus où j'en suis avec Gus ? Un peu de tout." Elle se retourne et prend un gâteau. La brunette relâche son visage et lance un regard de défi à son ami. "Chaque chose en son temps. Le premier point c'est Toi. J'attends tes explications Bella. Et t'as pas le droit de prendre de gâteau tant que j'en aurai pas." Elle croque à pleine bouche son moelleux où se mêle chocolat et beuh. C'est bon. "Alors, il était où mon musicien raté préféré ?"

12/09/2014

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eva&bellamy

Je souris lorsqu'elle s'écarte avant de se tourner vers moi. Monsieur bouclette n'a pas le monopole de la sensibilité. Je sais que ça étonne toujours car je n'aime pratiquement que moi, mais parfois j'suis sensible, riposte-t-elle avant de s'approcher et planter son regard dans le mien. J'écoute ses mots d'une oreille sourde, trop occupé à la dévisager, à m'imprégner de son visage, comme si je l'avais pas vu depuis des siècles. Deux mois, c'est presque des siècles quand cette abrutie est loin de moi. La prochaine fois que je me tire, je l'embarque avec moi. Blablabla. Toi aussi tu m'as manqué, tocarde.

Elle se détourne de nouveau, pour s'occuper de ses gâteaux et je repose ma tête contre le placard sans la quitter des yeux. Pourquoi j'suis triste ? Bha j'sais pas p't'être parce que mon meilleur ami s'est barré sans rien me dire ? Ou p't'être parce que j'ai revu Staz ? Ou p't'être parce que j'sais plus où j'en suis avec Gus ? Un peu de tout, dit-elle et mon cœur se serre légèrement dans ma poitrine. Peut-être qu'elle aurait aimé partir avec moi. Fuir ses soucis, comme moi. C'était simple quand j'étais là-bas. Je regrette de l'avoir laissé ici, maintenant que je sais tout ce qui va pas.

Chaque chose en son temps. Le premier point c'est Toi. J'attends tes explications Bella. Et t'as pas le droit de prendre de gâteau tant que j'en aurai pas, lance-t-elle avec sa moue narquoise avant de mordre dans son space cake et si je salive, c'est totalement légitime. Ses space cakes, c'est le petit Jésus en culotte de velours. Alors, il était où mon musicien raté préféré ? ajoute-t-elle et je lance un autre coup de pied dans sa cuisse, les sourcils froncés. Parle pas la bouche pleine! je m'écrie, faussement ahuri avant d'entourer sa taille de mes mollets pour l'attirer vers moi et l'emprisonner entre mes genoux, croisant mes chevilles dans son bas dos. Position assez intime, mais Eva est comme ma sœur, donc aucune tension sexuelle.

J'suis désolé d'être parti sans prévenir. J'ai un peu perdu les pédales. Après avoir cassé avec Teresa, j'savais plus trop quoi faire de moi, j'étais pas bien, j'étais perdu. J'ai eu besoin de prendre l'air. J'suis parti en Europe pour prendre l'air, je raconte en touchant ses cheveux, décidant d'en rester à cette explication là, d'en rester à la raison de base qui m'a poussé à m'en aller. Je lui dirais pour mon deal quand je serai stone grâce à ses gâteaux. Quand elle aura parlé de tous ses maux. Ça va mieux maintenant, beaucoup mieux, même si j'réalise que j'aurais probablement dû t'enfermer dans une valise et quitter New York avec toi. Tu s'rais sorti dans la rue avec moi, de l'autre côté de l'océan, hein? je questionne en faisant ressortir ma lèvre inférieure avant d'attraper son poignet, porter le gâteau à ma bouche et mordre dans ce dernier. Je souris largement en mâchant grossièrement avant qu'elle ne me pourrisse pour avoir bouffé les trois quart de son space cake.

Est-ce que le fait que tu saches plus où t'en es avec Angus a un rapport avec le fait que t'as revu Staz ou les deux problèmes sont absolument pas liés? je questionne après avoir avalé ma bouchée et libère finalement ma meilleure amie pour descendre du plan de travail et aller prendre un gâteau.

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04/06/2016

Bellamy & Eva

Almost famous... Almost !

L

'étudiante sourit quand Bellamy lui dis, à sa façon, qu'elle lui a manquer. Elle se contente alors de lui tirer la langue en faisant la grimace. Ca lui fait du bien de l'entendre même si elle est quelque part en colère et surtout déçue qu'il ne l'ait pas contactée plus tôt. Lorsqu'elle attend des explications sur son départ, le brunet lui met une nouvelle fois un coup dans la cuisse et lui demande de ne pas parler la bouche pleine. Elle rigole puis prend une grande bouchée de gâteau avant de lui répondre en articulant : "Che fait ce que che veux très cher." La bouche pleine de chocolat, elle se sent bien. Pas grand monde ne voit la belle Eva dans ce genre d'exercice, mais avec Bella, tout est permis.Elle se retrouve alors enlacée par les jambes de son meilleur ami.Elle glisse ses mais dans son dos. Rien de malsain, aucune arrière pensée. En fait, c'est comme s'il était son frère, et rien ne leur enlèvera ce magnifique moment. Elle profite de retrouver ce sentiment de sécurité au creux de lui, comme-ci, à cet instant précis, rien ne pourrait les atteindre.

L

e musicien commence à expliquer les raisons de son absence. Sa main caressant les cheveux d'Eva, celle-ci l'écoute attentivement. Elle baisse les yeux et se sent fautive de ne pas avoir ressentit qu'il était si mal après sa rupture. "J'suis désolée... J'aurais dû être un peu plus là pour toi..." Il enchaîne alors sur le fait qu'il se sent mieux, ce qui soulage tout de même la jeune femme. Elle le regarde de nouveau : "On leur aurait mis le feu dans la rue à ces européens !" Oui, ça voulait dire oui. Elle aurait adoré partir avec lui de l'autre côté de l'océan... "J'comprends que tu ne m'ais pas emmenée, ils n'auraient vu que moi, ç'aurait été dommage pour toi." Elle ne pu rien rajouter qu'il lui piqua la moitié de son gâteau. "P'tit con." Elle lui fait une grosse tape qui claque sur la cuisse. Il l'a bien cherché !

I

l lance alors la question à deux cents balles et se lève pour récupérer un space cake permettant à Eva de se retirer, malgré elle, de leur étreinte. Sans attendre, et grâce aux confidence de Bellamy, elle lance : "Est-ce que le fait que tu sois parti en Europe à un rapport avec Teresa où est-ce que ces deux situations ne sont pas liées ? La réponse est la même pour moi." Elle attrape l'assiette pour aller la poser sur la petite table avant d'inspirer profondément. "Je sais pas ce qui se passe. Je sais à quel point Staz m'exaspérait par moment et comme j'avais besoin de retrouver mon monde de paillettes... Je sais que j'ai merdé à l'époque. Et je sais aussi qu'Angus m'apporte ce qui me manquait chez Staz à la fin..." Elle inspira une nouvelle fois. "Mais tu vois Angus est... Angus. Gentil et droit et donc... il n'a pas le décalage de Staz et tout ce qui me faisait chavirer, il me sortait de ma zone de confort et quelque part... J'aimais vraiment ça." Puis elle sort sur le balcon et s'accoude à la rambarde en regardant les lumières de la ville. Elle finit son gâteau lorsque son ami la rejoint, elle lance : "Comment t'as fait pour aller mieux en si peu de temps ?"

12/09/2014

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eva&bellamy

Je secoue la tête à ses paroles en fronçant légèrement les sourcils. Non, t'excuses pas. J'avais besoin d'espace. Tu sais comment j'suis dans ce genre de situation. Tu m'as ramassé à la petite cuillère beaucoup de fois. J'dis rien. J'regarde dans le vide. Je mange mes émtions tel un fragile. Je me plains h24. Je dors pendant quatorze heures d'affilées. Je légume pendant des semaines en attendant que ça passe et au final, ça prend des mois..., je m'interromps pour soupirer. Cette fois, j'ai décidé de me bouger. De bouger tout court. J'ai arrêté de réfléchir. Et j'ai agis dans l'impulsion.

Eva retrouve le sourire et son comportement me fait toujours rire, surtout quand elle veut me manquer de respect ou me dénigrer. C'est comme ça qu'elle montre son amour. Tsk, t'es toujours dans l'déni. Tu sais très bien que je suis la bombe et toi le déchet radioactif.

C'est la bouche pleine que je la suis du regard, se déplacer à travers l'appartement, l'écoutant attentivement parler. Je pique un autre gâteau sur mon passage en la suivant sur le balcon et appuie mon dos contre la rambarde pour être dos au vide et pour pouvoir la regarder pendant qu'on discute.

Comment t'as fait pour aller mieux en si peu de temps ? demande-t-elle et je hausse les épaules en avalant ma bouchée. Beaucoup de sexe. Beaucoup de musique. Les nouveaux horizons..., je hausse les épaules de nouveau, quand t'es un étranger aux yeux des autres, tu peux être n'importe qui. D'une nuit à l'autre, j'étais rarement dans le même lit. Je fais jamais ça, d'habitude. Parfois, changer ses habitudes, ça a du bon. J'ai découvert une autre facette de moi-même. C'est sain, quelque part. Même si mon mode de vie laissait salement à désirer. Mais revenons à toi, je lance en envoyant le dernier morceau de gâteau que je tenais dans la main, tout droit dans ma bouche.

Retourner vers un ex, c'est une erreur, je déclare après avoir avalé le gâteau. Si ça a pas marché une première fois, il est très peu probable que ça fonctionne la deuxième. Les gens changent, certes. Mais le laps de temps qui vous sépare est pas encore assez grand pour ressentir une espèce de différence. J'suis pas certain que retourner vers Staz te soit bénéfique, au contraire. Après, si tu te sens tiraillée, c'est qu'il y a forcément quelque chose qui cloche quelque part dans ta relation actuelle. Si t'es pas heureuse, t'es probablement pas avec la bonne personne, je déblatère avant de fermer les yeux et soupirer, penchant la tête en arrière. Mais bon, j'suis pas le mieux placé pour donner des conseils amoureux, vu la gueule de mes relations à moi...

Je pose le regard sur ma meilleure amie et me mets à rire avant de couvrir mes yeux de mes mains. T'as mis beaucoup de drogue dans tes gâteaux ou j'ai juste perdu l'habitude? je geins en reposant mon front contre son épaule. J'ai pas envie que tu sois malheureuse. Je suis certain que tu sais ce que tu veux, que t'as juste peur des conséquences. Parfois, il faut juste arrêter de réfléchir et agir dans l'impulsion, peu importe ce que ça engendre.

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04/06/2016

Bellamy & Eva

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B

ellamy avait parfaitement raison, Eva ne savait que trop bien à quel point il était difficile pour le jeune homme de remonter une pente. Bien trop souvent, elle l'avait soutenu et épaulé mais ce qui fonctionnait le plus, c'était le temps. Elle avait eu peur lorsqu'il avait, tout à coup, disparu des écrans radars... Puis mal, à vrai dire, s'il c'était passé quelque chose de grave, elle l'aurait su. On est toujours informé rapidement dans ces situation. Après s'être sentie terriblement seule, elle avait pris le taureau par les cornes pour avancer. Mais ce soir, elle avait ressentit le besoin de le voir, et il était là. Comme toujours, fidèle au poste et à leur amitié.

E

va tourne le regard vers son ami pour écouter ses explications. Elle sourit. "Le sexe, je ne peux que comprendre. La musique, vu ton niveau, il a dû pleuvoir tous les jours." Elle lui plaque un bisou sur la joue comme pour l'inviter à ne pas révéler et à continuer. Pouvoir être n'importe qui... C'est un luxe auquel il a pu goûter, Eva aurait aimé ça. C'est d'ailleurs un peu à cause de qui elle est que sa relation avec Staz à foiré... Tout aurait été plus simple sans les dictats imposés par notre naissance.

L

a brunette souffle lorsqu'il décide, de nouveau, de parler d'elle. Elle se tait en buvant ses paroles. Tout est vrai. D'ailleurs, elle lui aurait probablement tenu le même discours si la situation était inversée. A la fin de sa tirade, elle explose de rire. "Oui c'est clair que t'es pas en position de la ramener côté coeur. Et même si j'sais pas si je suivrais tes conseils, je sais que tu as raison, au fond. Bien au fond hein, va pas croire que tu excelles non plus." Elle allait ouvrir le bouge alors qu'il s’esclaffe. "Peut-être que ma conso a augmenter depuis que tu es parti, mais je pense surtout que tu tiens plus aussi bien qu'avant." Il pose alors sa tête au creux de l'épaule d'Eva. Elle glisse sa main dans ses cheveux en écoutant son discours. Elle souffle : "Tu as raison... On verra bien..." Elle repose, à son tour, sa tête contre celle du jeune homme tout en le papouillant au dessus de la nuque. "Je suis tellement contente que tu sois de retour." Le temps s'arrête quelques instants. Eva commençant à planer, ce moment de silence était tout simplement apaisant. Elle aurait pu rester comme ça jusqu'au levé du soleil. Dans leur bulle de sérénité.

E

lle finit par rompre le silence qui les entourait. "Tu veux t’asseoir ou boire quelque chose ? Je vais reprendre un gâteau moi." Elle releva la tête du jeune homme et l'embrassa sur le front. Son regard était emplit de tendresse, peu de monde avait droit à cette attention venant d'Eva. "Au fait, tu vas me raconter les rencontres que tu as fait ou faut que je te tire les vers du nez ? J'veux savoir qui t'as mis dans ton lit, si t'as fait des rencontres sympas ou improbables... Et ce qui a changé depuis ce voyage, car on ne revient jamais exactement pareil après une telle virée"

12/09/2014

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Le sexe, je ne peux que comprendre. La musique, vu ton niveau, il a dû pleuvoir tous les jours, dit-elle et je fronce légèrement les sourcils en faisant lentement chuter les extrémités de ma bouche, affichant une mine triste, qu'elle répare avec un bisou. Je continue de parler, imperturbable, alors qu'elle me regarde, écoutant tout ce que j'ai à lui dire. Lorsque je ferme finalement la bouche, elle éclate de rire et j'me prépare mentalement à me recevoir un tacle. Oui c'est clair que t'es pas en position de la ramener côté coeur. Et même si j'sais pas si je suivrais tes conseils, je sais que tu as raison, au fond. Bien au fond hein, va pas croire que tu excelles non plus, dit-elle, prévisible, et je lui fais un doigt d'honneur.

Lorsque je repose ma joue contre son épaule, ses doigts glissent presque automatiquement dans ma nuque et je ferme les yeux sous la sensation agréable que provoque ses lentes caresses, sentant les effets de la drogue pulser sous ma peau. Je passe ma main dans son dos et esquisse un sourire en humant doucement son parfum. Tu m'as manqué, Evs, je murmure dans son cou et nous restons sur son balcon un moment, dans le silence et pressé contre l'autre.

Tu veux t’asseoir ou boire quelque chose ? Je vais reprendre un gâteau moi, fait-elle en prenant mon visage pour déposer ses lèvres au-dessus de mes sourcils. Est-ce que je peux faire les deux? je demande en retour, malicieusement avant de la prendre par la main pour rentrer à l'intérieur. Maintenant que je suis revenu, tu vas t'calmer avec la drogue, sinon j'te fume, OK?

Je pouffe de rire à ses mots en ouvrant le frigo, faisant comme chez moi, pour nous trouver à boire. Tu veux quoi? je lance avant de pousser un lourd soupir, penché sur le contenu de son frigidaire. Hm. Pour être honnête, j'connais pas la moitié des prénoms des personnes que j'ai fréquenté ces derniers mois. Des filles, des garçons, des bruns, des blondes, des rousses, des petits, des grandes, des flamboyants, des garçons manqués, des mal baisés, des fé..tichh..istes?... Il y en avait une qui était vraiment jolie? Genre, vraiment belle et avec qui j'suis resté pendant quoi... dix jours? Le temps de mon séjour dans sa ville, quoi. Lucie, j'pense que c'est l'un des seuls prénoms dont j'me souviens, pour avoir traîné avec elle, du coup. Mais elle était super chelou. Un peu nymphomane sur les bords, zéro inhibitions, un anglais fluide avec un accent trop mignon. Elle était cool. Mais c'était vraiment purement sexuel.

Je sors deux verres du placard et les pose sur le plan de travail. Le plus gros changement, c'est que j'suis complètement au-dessus de ce qui m'a foutu à genoux quand je suis parti. Le reste, j'te raconte pas parce que tu mérites pas, je déclare sournoisement en portant mon verre à mes lèvres.

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04/06/2016

Bellamy & Eva

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A

près ce moment hors du temps, Bellamy annonce qu'il voudrait s'asseoir et prendre un verre. La blonde lui fait un large sourire en guise de réponse. Il attrape sa main et elle le suit à l'intérieur. Elle s'esclaffe lorsqu'il fait une remarque sur sa consommation de cannabis. "Ouai ouai, sauf si tu compte disparaître de nouveau !" Lui lance-t-elle, accompagné d'un clin d'oeil, comme une taquinerie. Une fois la tête dans le frigo, il demande ce qu'elle veut boire. S'approchant elle lance "Un verre de lait ça sera parfait, tu sais bien que je combine jamais alcool et space-cake ! Prend ce que tu veux, y'a peut-être des bières ou d'autres trucs." A ses mots, elle attrape un autre gâteau et commence à le manger en écoutant parler son ami. "J'vois que t'as pas chômé en tout cas ! J'espère que tu as été prudent et que t'as pas ramené de saloperie."

N

e relevant pas sa remarque, Aby se contente de prendre son verre, de piquer celui de son ami, pour aller s'asseoir sur le canapé. "Ramène tes fesses vieille branche." Elle pose les verres sur la table. Puis attrape un coussin pour le balancer dans la figure de Bella. "Je suis contente que tu sois passer au dessus de tout ça, mais sache que je mérite de tout savoir." Elle marque un temps d'arrêt avant d'ajouter. "Et même si, par le plus grand des hasards, je ne le méritais pas. Tu es dans l'obligation de TOUT me dire." Elle grimpe à califourchon sur lui et lui assène trois coups de coussins pour le prouver. "Alors ? Bagarre ou confessions ?"

12/09/2014

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Je regarde par-dessus mon épaule à l'entente de ses mots et récolte un clin d’œil, me retrouvant nez-à-nez avec sa moue taquine. Je tire la langue. J't'ai dit que je t'emmenais avec moi la prochaine fois, je boude en lâchant finalement sa main pour m'approcher du frigo et nous trouver à boire.

Un verre de lait pour mademoiselle, un verre d'eau fraîche pour bibi. La flemme de boire de l'alcool, je murmure en versant nos boissons dans nos verres. J'vois que t'as pas chômé en tout cas ! J'espère que tu as été prudent et que t'as pas ramené de saloperie, lance-t-elle avant de prendre nos verres pour se diriger vers le canapé. Tu m'connais. Bellamy Capote Cotton. J'irai refaire des tests bientôt de toute façon. Pour être sûr. Mais ça gratte pas, en tout cas, je déclare fièrement.

Je pique un gâteau avant de commencer à m'approcher d'elle après qu'elle m'ait traité de vieille branche et esquive de justesse le coussin qu'elle lance tout droit dans ma direction avant de hausser les sourcils, mes yeux allant du coussin à elle. Je suis contente que tu sois passer au dessus de tout ça, mais sache que je mérite de tout savoir. Et même si, par le plus grand des hasards, je ne le méritais pas. Tu es dans l'obligation de TOUT me dire. Je ferme les yeux pour hausser les sourcils davantage, si c'est possible, avant de papillonner des paupières. Says who? je m'esclaffe en me baissant pour prendre le coussin et pars m'installer près d'elle ensuite.

J'ai pas le temps d'écraser le coussin sur son visage, qu'elle m'escalade littéralement. Alors ? Bagarre ou confessions ? pose-t-elle et je plante mon regard dans le sien, très calmement, enfourne le reste du gâteau dans ma bouche pour avoir les mains libres et lève le doigt entre nous, comme pour réclamer un temps mort, le temps que j'avale le space cake sans m'étouffer.

Puis quand j'ai finalement la place de parler, un sourire malicieux étire lentement mes lèvres. BAGARRE! je m'écrie soudainement en venant chatouiller ses côtes avant de la faire tomber à la renverse sur le canapé pour la surplomber à mon tour et bloquer ses membres de manière à la torturer avec des guillis pendant de longues secondes avant de finalement me stopper pour la laisser respirer. Je vais signer avec un label, j'annonce doucement, presque timidement, avant de pincer ses côtes de manière incontrôlable de nouveau.

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04/06/2016

Bellamy & Eva

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A

ssise sur son ami, Abygaëlle attend qu'il finisse son gâteau. Prête à écouter ses confessions, elle se radoucit. Grave erreur. A peine a-t-il fini de manger qu'il lance la bagarre. Les mains de Bella se mettent à chatouiller la jeune femme qui se met à crier en riant. Sans s'en rendre compte, elle se retrouve sous le jeune homme qui ne cesse de la torturer. Elle veut lui demander d'arrêter mais n'en peu plus de rigoler, les chatouilles et le space-cake ça accentue son état. Il s'arrête finalement tandis qu'elle suffoque et reprend doucement son souffle. C'est alors qu'il lâche une bombe. Aby n'en croit pas ses oreilles. Elle n'a pas le temps d'encaisser qu'il reprend les chatouilles. Elle tente malgré tout de se refaire la phrase trois fois dans sa tête. "Arr...ête." Balbutie-t-elle. Lorsqu'il finit par stopper sa torture elle plonge son regard dans le sien. Ses yeux sont carrément écarquillés. Elle le pousse pour se rasseoir et pose ses jambes sur lui. "Genre signer avec un label ? Un vrai label ? Enfin... Pour de vrai quoi ? Un vrai disque ?" Ses pensées sont flous. Probablement à cause des gâteaux mais aussi parce qu'elle est complètement sous le choc. "C'est ton rêve qui va se réaliser, j'suis tellement contente pour toi." Elle sourit puis l'étreint fortement. "Raconte moi comment ça s'est passé et ce qui va arriver." Elle attrape son verre de lait pour boire un peu avant de l'écouter.

12/09/2014

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eva&bellamy

L'effet est immédiat. Eva gigote, se met à hurler et je ris comme un abruti en la regardant se battre pour rire et respirer en même temps. L'entendre rigoler me fait un truc dans le ventre. La sérénité, le bonheur, la joie, la sécurité ; être à la maison.

Je lui laisse un instant de répit qui ne dure qu'un quelques secondes, le temps d'avouer ce que je suis venu lui annoncer avant de reposer la pulpe de mes doigts contre ses hanches pour les chatouiller de nouveau. Elle me demande d'arrêter et je pourrais être un gros lourd, continuer de la torturer jusqu'à ce que mort s'en suive, mais je me stoppe immédiatement. Je souffle sur les boucles qui me retombent sur les yeux en continuant de la surplomber, appuyé sur mes avant-bras. Le temps s'arrête.

Nous nous fixons en silence pendant de longues secondes. L'expression sur son visage me fait sourire. Je crois que c'est exactement la tête que j'ai fait quand on m'a proposé le contrat.

Eva me repousse et je retombe contre le canapé, complètement avachi dans ce dernier. Je passe une main dans mes cheveux pour les replacer en arrière et soupire de contentement. Je lève les yeux au ciel quand elle repose ses jambes sur mes cuisses et tourne la tête pour poser mes yeux sur elle de nouveau. Tu vas couper la circulation de mon sang et je vais perdre l'usage de mes jambes, je marmonne.

Genre signer avec un label ? Un vrai label ? Enfin... Pour de vrai quoi ? Un vrai disque ? J'esquisse un sourire malicieux sans la quitter du regard, restant complètement muet. J'ai pas le temps de dire une connerie, qu'elle enchaîne: C'est ton rêve qui va se réaliser, j'suis tellement contente pour toi, fait-elle avant de me prendre dans ses bras et je me mets à rire nerveusement, parce que ça me fait toujours ça, ça me fait toujours cet effet là, quand Eva est affectueuse avec moi. C'est à des kilomètres de l'amour vache, auquel je suis habitué. J'embrasse sa tempe en guise de remerciement. Raconte moi comment ça s'est passé et ce qui va arriver. Je hausse les épaules.

J'étais dans un café, dans le Sud de la France. P't'être dix jours après être parti. Il y avait scène libre, c'était un mercredi soir. J'ai joué trois/quatre chansons, puis j'ai bu des bières avec des français et de nulle part, un type m'a approché et il a commencé à me poser des questions sur moi, puis sur ma musique et il m'a dit qu'il pouvait faire quelque chose pour moi, qu'il avait des contacts. Du coup, j'ai rendez-vous pour signer le truc... bientôt. La maison de disque est ici, à New York. C'est assez ironique qu'il ait fallu que je parte en Europe pour me faire remarquer, alors que ça fait des années que je joue ici, dans tous les endroits possibles et imaginables. Mais voilà. Ils étaient intéressés, j'ai donné l'une de mes clés USB, avec mes chansons dessus, celles que tu trouves niaises à en crever. Et j'ai rendez-vous. Ils m'ont appelés avant que je rentre, c'est en partie pour ça que je suis de retour. Ils sont intéressés, je déclare en essuyant le lait sur le coin de sa lèvre à l'aide de mon pouce.

Ugh. Je suis complètement raide Evs, je m'esclaffe en reposant l'arrière de ma tête contre son canapé. Tes space cakes m'ont mis à l'horizontale, j'ajoute en fixant le plafond. T'es la première à qui j'en parle, je marmonne en frottant mes yeux avec les paumes de mes mains. On va pouvoir traîner ensemble en public, maintenant, je lance faussement amer en lui tirant la langue après avoir séparé mes mains de mon visage. Meilleure amie en papier crépon que t'es, je me moque en ébouriffant ses cheveux.

FICHE PAR DITA | EPICODE

04/06/2016

Bellamy & Eva

Almost famous... Almost !

E

va sourit et ferme un instant les yeux lorsque Bellamy embrasse sa tempe. Puis, son verre à la main, elle écoute attentivement toute l'histoire du jeune homme. Elle trouve aussi que c'est fou qu'il ait du aller aussi loin pour finalement signer ici ! Il glisse sa main sur la lèvre de la brunette qui ne sait définitivement pas boire du lait. "Je suis tellement contente pour toi tu sais... Peut-être que quand ça sera fait je glisserai ton nom à quelques endroit en scred." Rigole-t-elle. Elle finit son verre puis lance : "Au moins un de nous deux qui avance, c'est déjà ça."

L

e chanteur pose sa tête sur le canapé se plaignant d'être épuisé et des spaces cakes. Puis il lui lance une vanne sur leur relation atypique. "Alors pour commencer, si t'étais pas parti si longtemps t'aurais pas perdu autant l'habitude de mes gâteaux magiques." Elle lui tire la langue à son tour. "En tout cas, je suis contente d'être aussi privilégiée et d'être la première à apprendre la nouvelle !" Elle fait la moue pour finir par ajouter :" Pour ce qui est de traîner ensemble, on va quand même attendre d'être sûrs que ta musique niaise marche." Elle lui lance un clin d'oeil avant de replier ses jambes. Elle attrape deux plaids sur le bout du canapé et en étale un sur Bella. "Tiens, allonge toi. Ça fait beaucoup d'émotions tout ça pour un gros bébé comme toi." Elle lui claque un baiser sur la joue avant de se caler contre lui avec le second plaid. "Ta chambre n'a pas bougé depuis ton départ. Mais j'ai trop peur que tu reparte comme un voleur ce soir pour te laisser dormir tout seul." Un bâillement se fait entendre chez la jeune femme. "Ça me fait du bien que tu sois là, tu m'as manqué." Puis, ses yeux se ferment doucement. Un silence envahit la pièce. Elle serre la main de Bella et dans un dernier souffle lui glisse : "Ne me laisse plus jamais." Comme une promesse, comme un besoin. Elle remercie le ciel qu'il soit rentré ce soir. Il ne faut pas attendre longtemps avant que Morphée l'emmène. Cette bulle de sécurité et d'amour l'apaise, au moins jusqu'à demain.

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