Ton frère, c'est le seul homme que tu n'auras jamais peur de perdre. (ft. Alec)

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Ton frère, c'est le seul homme que tu n'auras jamais peur de perdre.

“Alec & Isabella ”

L’esprit encore complètement chamboulé par ce qu’elle venait de vivre, Isabella sortit du bâtiment d’un pas précipité. Elle n’avait même pas pris le temps de se sécher en quittant la piscine. Elle avait enfilé ses vêtements le corps encore mouillé et sentait déjà les tissus coller à sa peau et tremper à son tour. Elle commença à déambuler dans la ville, encore retournée par sa soirée. Elle ne parvenait pas à croire que Vince était… Amoureux d’elle. Pire, elle commençait à se demander ce qu’elle ressentait pour lui, elle aussi. Ils s’étaient embrassés, et leur baiser n’avait rien d’innocent. Elle avait ressenti ce désir immense l’envahir, un désir qu’elle n’avait jamais ressenti avec aucun autre homme. Même pas Aron. Et elle savait que s’il ne lui avait pas déclaré sa femme, ils ne se seraient pas arrêtés là. Si elle n’avait pas été si choquée par ce qu’elle avait entendu, elle aurait cédé. Elle aurait fait l’amour avec lui. Elle avait eu… Envie de Vince. C’était… C’était horrible. Elle se sentait horrible. Elle avait l’impression d’être un monstre, une garce. Elle se demandait comment elle avait pu faire ça à son fiancé, comment elle avait pu avoir envie de coucher avec un autre, de… Le tromper. Elle ne se reconnaissait pas, Isa. Elle n’était pas comme ça, bon sang. Elle était quelqu’un de bien, quelqu’un qui n’avait jamais fait du mal à qui que ce soit. Elle était même incapable de toucher à un animal. Et elle avait pourtant failli commettre la pire des trahisons. Mais c’était Vince… C’était lui qui la rendait dingue. Elle s’était rapprochée de lui sans s’en rendre compte, petit à petit. Elle s’était attachée à lui considérablement. Mais surtout, elle ressentait une telle attraction pour lui. Il l’attirait, il la déstabilisait. Et lorsqu’il l’embrassait, il pouvait obtenir ce qu’il voulait d’elle, il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle. Elle n’avait jamais ressenti quelque chose de pareil. Même pas pour l’homme qu’elle allait épouser. Et c’était bien cela qui lui faisait le plus peur. Elle aimait Aron mais… Elle ne pourrait jamais se passer de Vince. Et elle se détestait un peu plus encore de penser une chose pareille juste après avoir manqué de franchir la limite avec lui. Comme si cela ne lui suffisait pas, comme s’il fallait qu’elle perde son fiancé pour ouvrir les yeux. Aron… Elle ne pouvait pas le voir, pas ce soir, pas après ce qui venait de se passer. Elle avait besoin d’un peu de temps pour se remettre de tout ça… Alors sans savoir où aller, elle vagabonda à travers les rues de New-York. Les vêtements toujours trempés, elle avait froid. Tout son corps tremblait, même. Mais elle ne s’en rendait pas compte. Elle ne savait plus où aller. A cette heure-là, elle ne pouvait pas s’imposer chez une amie. Surtout qu’elle n’était pas prête à en parler à n’importe qui… Mais soudain, comme une évidence, un nom lui vint. Alec. Il était comme son frère, Alec. Il l’était en quelque sorte car, adolescente, elle avait vécu quelques semaines chez lui. Pas beaucoup, mais assez pour qu’elle s’attache à lui. Et, contrairement à ses autres familles d’accueil, la sienne ne l’abandonna pas sans plus jamais lui donner de nouvelles. Contre toute attente, Alec avait gardé le contact avec elle. Et désormais, il était comme un grand frère pour elle, un grand frère qu’elle allait voir quand elle en avait besoin. Comme ce soir. Alors, prenant la direction de son appartement, la belle brune ne mit pas longtemps à arriver. Debout face à la porte d’entrée de son frère de cœur, elle hésita un instant, par crainte de le réveiller. Mais il était encore assez tôt, alors elle se lança. Elle prit le temps d’essuyer les quelques larmes qui avaient coulé sur son joli visage avant de se décider à sonner à la porte.

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Ton frère, c'est le seul homme que tu n'auras jamais peur de perdre.
Isabelle & Alec

J’étais parti en balade, forcer par les grattements qui provenaient de la porte. Alors j’avais pris la laisse, le collier, et j’étais partie faire un tour marchant dans les rues et le parc pour nous dégourdir les jambes. Car oui, j’avais un chien un bon chien bien poilu et grand qui plus est. Mais je l’adorais ce chien, toujours prêt à jouer ou aller courir. Je n’avais jamais aimé, les petits chiens, pour moi, il n’inspirait pas confiance, n’était pas solide et moi, j’avais besoin de cette solidité. Alors j’avais pris un utonagan, chien loup avec de long poil et des yeux incroyables.

J’avais donc pris deux heures pour me balader avec mon chien, puis j’étais revenu chez moi avec le meilleur ami de l’homme qui était en train de sauter partout, attrapait sa laisse, remuant sa queue. Et il continuait ainsi même à l’intérieur du bâtiment où j’habitais. « Sahale, ça suffit maintenant. » C’était dit sur un ton peu convaincant, et puis soudain, il commençait à tirer de toutes ses forces alors qu’on était à notre étage. Je regardais ce qui pouvait bien redonner autant d’énergie à mon chien et vis une silhouette que je connaissais bien. Ce n’ était nul autre qu’Isabelle, cette fille qui n’avait vécu que quelques semaines avec nous, mais pour qui on avait beaucoup de sentiment, elle avait vécu la mort de ma mère avec nous, mon père avait tout fait pour qu’elle reste avec nous par après. Mais rien sans résultat. Elle avait donc dû partir de notre famille, une famille où elle s’était sentie à l’aise. Mais nous ne l’avions nullement abandonner, on avait toujours fait partie de sa vie, sans jamais l’abandonner. Alors des liens assez forts s’étaient créer entre nous. « Isa ? »

Je la fis tourner vers moi, remarqua que ses yeux étaient rouge, je fronçais légèrement les sourcils. Je la fis tourner vers moi, remarqua que ses yeux étaient rouges, je fronçais légèrement les sourcils. Je ne lui posais pas tout de suite cette question qui me trottait dans la tête, prenant les temps d’ouvrir la porte alors Sahale lui faisait la fêter à Isabelle. « Sah, ça suffit maintenant, laisse là tranquille. » Le ton était un peu plus ferme. Puis j’ouvris enfin la porte pour la faire rentrer « Vas-y entre et fait comme chez-toi. » j’enlevais le collier et la laisse du chien qui allait tout de suite rejoindre Isabelle pour réclamer des caresses de la belle jeune femme. Moi, j’allais la rejoindre, tout en lui demandant « Qu’est-ce qui ne va pas Isa ? Ça ne se passe pas bien avec Aaron ? » JE me demandais vraiment ce qui se passait dans sa vie à l’heure actuelle, pourquoi elle avait les yeux rouge et encore remplis de larme.

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“Alec & Isabella ”

Alors qu’elle attendait qu’Alec se manifeste à la porte, il la surprit en arrivant par l’extérieur. Elle tourna la tête en entendant son prénom avant de se retrouver finalement face à celui qu’elle était venue voir lorsqu’il la tourna de lui-même vers lui. Il était accompagné de son chien qu’il venait certainement de sortir. Elle lui adressa un léger sourire, un sourire un peu forcé parce que le cœur n’y était pas. Mais ça lui faisait du bien malgré tout de voir un visage amical, un visage qui n’était ni celui de Vince, ni celui d’Aron. Ballotée de famille d’accueil en famille d’accueil durant presque toute sa vie, elle n’avait jamais su vraiment sur qui compter. Mais Alec, tout comme le reste de sa famille, ne l’avait jamais abandonnée. Et, ce soir, c’était naturellement qu’elle s’était tournée vers lui. – Salut Alec… lui répondit-elle simplement avant que Sahale, le chien du jeune homme ne lui saute sur les genoux. Son maitre tenta de le calmer mais Isa lui adressa un sourire rassurant. Elle adorait les animaux. Et elle connaissait celui-là plutôt bien maintenant. – T’en fais pas, ça ne me dérange pas. affirma-t-elle tout en caressant le chien durant quelques instants. Elle finit tout de même par se redresser pour entrer dans la demeure de son ami. Elle posa son sac à main à l’entrée et hésita un instant mais finit par enlever sa veste. Elle avait toujours les vêtements humides mais la chaleur de l’appartement d’Alec lui faisait déjà un peu de bien. Elle partit s’installer sur le canapé, très vite rejointe par le chien et son maitre. Evidemment, son interlocuteur avait tout de suite compris qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Il fallait dire que ce n’était pas vraiment son genre de débarquer à l’improviste. Mais en entendant le nom d’Aron, elle baissa instinctivement la tête, comme si elle était soudain très occupée par Sahale. Caressant le chien durant quelques secondes, elle ne savait même pas ce qu’elle devait dire. – Je ne crois pas, non… murmura-t-elle simplement avant de relever finalement les yeux vers Alec. – Oh Alec, je me suis mise dans une situation que je n’aurais jamais imaginée… Elle se mordit la lèvre nerveusement avant de passer la main dans ses cheveux et se décider enfin à être un peu plus explicite. – J’ai embrassé Vince… Le frère d’Aron. Et je… J’ai aimé ça. avoua-t-elle honteusement. Elle avait honte, oui. Elle avait le sentiment d’être horrible, et surement qu’elle l’était un peu pour faire une telle chose avec le frère de son fiancé. Mais elle ne l’avait pas choisi, elle ne l’avait pas voulu… Elle ne le comprenait pas, et surtout, elle ne le contrôlait pas. Elle sentait déjà les larmes remonter jusqu’à ses yeux, Isa.

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Isabelle & Alec

Elle n’avait vraiment pas l’air dans son assiette, on pouvait voir qu’il y avait quelque chose qui la préoccupait. Et je devais avouer que je n’aimais pas la voir dans cet état, d’ailleurs, je n’avais jamais aimé la voir triste ou quoi que ce soit. D’ailleurs, j’avais déjà été remis en place un ou deux ex qu’elle avait eus durant notre adolescence. Moi avoir véritablement une réaction de grand frère avec elle, malgré qu’il n’y avait qu’un an qui nous séparait… Oui, je devais avouer.

D’ailleurs, il avait fallu plusieurs dîners avec elle et Aaron pour que je puisse apprécier cet homme. Mais c’est dernier temps, je savais que cela n’avait pas été facile pour eux, Aaron sortant du coma, la vie de couple qui devait reprendre son cours. Aaron qui devait reprendre une vie normale. Alors il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’ils soient dans une passe difficile tous les deux. Par contre, je ne m’attendais pas ce qu’elle se soit rapprocher de son frère, Vince et d’ailleurs, j’avais encore froncé les sourcils quand elle m’avoua qu’ils s’étaient tous les deux embrassés. En fait, ce n’était pas vraiment ça qui m’ennuyait, que ça soit Vince, ou un autre. Mais surtout Vince, nous qui enquêtions sur lui. JE n’avais nullement envie qu’elle s’attache à ce genre d’homme aussi gentil qu’il soit avec elle. En fait, ce n’était pas vraiment ça qui m’ennuyait, que ça soit Vince, ou un autre. Bien plus qu’elle ne pouvait l’imaginer « Et Isa, calme toi » Je prenais son visage dans mes mains, chassant les larmes qui perlaient à nouveau sur son visage, tentant de la rassurer « Ça va aller, ne t’inquiète pas. »
Car je la connaissais et je savais plus ou moins dans quel état, elle était intérieurement. Elle devait être perdue, honteuse, et ne devait nullement se sentir bien dans sa peau à l’heure actuelle. Il était donc inutile, de lui faire la moral en lui disant que ce qu’elle venait de faire n’était pas très malin.

Mais, avant toute chose, j’allais l’inviter à aller s’essuyer dans la salle de bains. Pas que je n’aimais pas voir la voir ainsi, mais je n’avais aucune envie qu’elle attrape froid. « Mais avant tu vas aller dans la salle de bains et t’essuyer, car tu as l’air tremper et que tu risques de tomber malade. » Je lui souriais doucement, faisant glisser mes mains sur ses bras et le frottant comme un frère l’aurais fait, ou même un ami « Pas que je n’aime pas voir tes formes sous ces vêtements mouiller, mais je n’ai pas très envie que tu tombes malade » Et ensuite, tu me raconteras ce qui s’est passé avec le frère d’Aaron pendant qu’on mange un bout et qu’on se boit du whisky. Mais avant, va te sécher un peu » Je la fis se lever, le prenait dans mes bras pour la rassurer ou du moins essayer de la rassure, lui disant doucement « Ça va aller, je te le promets.»

Je la laissais prendre la direction de la salle de bains, lui disant que j’allais lui apporter quelque chose d’autre à mettre. Et qu’une fois fais. Puis qu’on mettrait les siens à sécher. Je lui préparais un sweet et un training qui allait surement être trop grand pour elle, mais ce n’était que temporaire. Puis, j’ avais pris mon téléphone et j’avais commandé des plats chinois. Et enfin, j’attendais qu’elle sorte me demandant ce que j’allais bien pouvoir lui dire. Je m’inquiétais aussi qu’elle éprouve des sentiment pour le frère d’Aaron, me disait que c’était vraiment la galère. J’allais dans le frigo, et pris deux bières et les ouvrir.

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“Alec & Isabella ”

Avouer ce qu’elle avait fait n’était pas facile. Et elle ne serait pas parvenue à le faire à n’importe qui. Mais elle avait réellement confiance en Alec. Il avait toujours été là pour elle quand elle en avait ressenti le besoin. Et, ce soir, une fois de plus, il l’était. Il tenta de la calmer, chassant les larmes sur son visage. Elle était vulnérable, près de craquer et il sembla le comprendre alors qu’il faisait tout pour la rassurer. Elle le remercia intérieurement de ne pas s’empresser de lui faire des reproches à cause de ce baiser parce qu’avec ce qu’elle ressentait déjà elle-même, ça aurait surement été trop pour elle. Il remarqua aussi qu’elle avait le corps encore trempé après sa fuite de la piscine. Il avait un comportement vraiment protecteur avec elle, et son attitude lui faisait du bien. Alors qu’il frottait ses bras comme pour la réchauffer, elle laissa échapper l’esquisse d’un sourire lorsqu’il évoqua le fait qu’il voyait ses formes parce qu’elle était mouillée. Il lui déclara également qu’elle allait tout lui raconter autour d’un repas. Il était adorable avec elle, à réellement se comporter comme un grand frère l’aurait fait. Il avait toujours agi ainsi. Ils avaient pourtant pratiquement le même âge tous les deux, mais le côté protecteur d’Alec ajouté à la fragilité qui émanait d’Isa renforçait ce lien fraternel entre eux. En l’écoutant, elle se sentait instantanément mieux, comme si sa situation n’était peut-être pas aussi dramatique qu’elle le pensait. Hochant doucement la tête à ses paroles, la belle lui répondit alors simplement. – D’accord, j’y vais… Se levant finalement avec lui, elle se serra quelques secondes dans ses bras. Elle n’avait aucune famille mais, indéniablement, elle avait trouvé en lui un vrai grand frère. Elle déposa un baiser sur sa joue en signe de gratitude avant de s’en détacher finalement. – Merci Alec. ajouta-t-elle avant de rejoindre la salle de bains avec les affaires données par l’habitant des lieux. Elle ôta ses vêtements pour se changer. Les affaires d’Alec lui allaient dix fois mais, au moins, elle n’avait plus froid. Elle étendit ses vêtements pour qu’ils sèchent avant de retourner dans le salon auprès du jeune homme qui était en train de décapsuler des bières. – J’ai un sacré look. constata-t-elle avec un petit sourire tout en s’approchant de lui. Elle prit la liberté de s’installer face à lui, se perdant quelques secondes dans ses pensées. Elle était complètement paumée, Isa. Même avec la petite heure qui était passée depuis qu’elle avait quitté Vince, elle était encore retournée par ce qui s’était passé entre eux. Ce baiser l’avait chamboulée mais le pire, c’était les mots qu’il avait prononcés… Relevant les yeux vers Alec, elle se décida à parler d’elle-même, parce qu’elle avait besoin de dévoiler tout ce qu’elle avait sur le cœur. – Il y a quelques jours, avec Aron on s’est disputé… Violemment. Il m’a dit que je l’étouffais à toujours m’inquiéter et… Enfin, j’étais dans un sale état. J’ai contacté son frère parce qu’il ne rentrait pas et je voulais être sure qu’il soit en sécurité… Vince a débarqué et… C’est la première fois que je l’ai embrassé. Pendant le coma d’Aron, on s’est vraiment rapprochés mais… Enfin, je pensais que c’était parce que j’étais retournée par la dispute. Elle saisit l’une des bières qu’il avait décapsulées. Elle n’en avait pas forcément l’habitude mais ça ne lui ferait pas de mal. – Ce soir, je suis allée le voir pour clarifier la situation. Il a dit qu’il n’y avait pas de malaise et, du coup, il a réussi à me convaincre de me baigner à la piscine municipale avec lui. Elle se sentait vraiment faible en racontant tout…. Mais avec Vince, elle l’était. Se rendant alors compte qu’elle venait d’avouer à son ami flic qu’ils avaient enfreint la loi puisqu’il avait forcé la porte du bâtiment, elle se mordit la lèvre. – Enfin, je n’aurais jamais dû parce que c’est là qu’il m’a embrassé et… Il m’a dit qu’il… Qu’il m’aime. termina-t-elle d’une voix timide. – Bon sang, j’ai l’impression d’être dans un mauvais soap. ajouta-t-elle avec un petit sourire triste. Et encore, elle ne savait rien de ce qui inquiétait son grand frère de cœur, Isa.

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Isabelle & Alec

Isa n’était vraiment pas dans son assiette, toute cette histoire avec Vince la troublait ce que je pouvais parfaitement comprendre. Mais j’aurai quand même voulu que ce soit un autre homme que ce Vince qui lui provoque une telle confusion. Je l’avais invité à se changer, elle accepta et quand ce fut fait, elle me prenait dans ses bras en guise de remerciement. Alors je la prenais à mon tour dans les bras, déposant un baiser sur sa tête. « Mais de rien. » Il ne fallait pas voir là une quelconque attirance pour elle, non cela était juste une embrassade fraternelle.

Mon père aurait bien voulu garder Isabelle auprès de nous, pouvoir en faire sa fille au même titre que ma petite sœur disparue. Il avait toujours aimé Isabelle et d’ailleurs, toute la famille avait aimé Isabelle. Sarah avait trouvé une sœur avec elle avait pu partager ses pensées, ou encore les pages de ses magasins de mode. Nous Adrian et moi, on avait trouvé une deuxième petite sœur qu’on devait protéger et moi particulièrement une sœur dont j’étais fort proche dû à nos âges similaires. Mais depuis ce jour Isabelle avait toujours fait partie pleinement de notre famille, pour nous, elle était une Wallace au même titre que nous. Alors j’avais montré les poings en disant qu’elle avait une famille et mon frère m’avait même rejoint. Cela nous avait values quelques jours d’expulsion à Adrian et moi. Mais depuis ce jour Isabelle avait toujours fait partie pleinement de notre famille, pour nous, elle était une Wallace au même titre que nous.

Alors, même si elle était sans doute amoureuse de Vince, je n’hésiterai pas à tout faire pour la protéger. Je ne voulais nullement qu’elle souffre de cette relation et je me demandais comment j’allais bien pouvoir faire. J’avais sonné au Chinois, avait commandé du bœuf, poulet, fortune cookies ainsi que des nouilles et du riz. Bref, j’en avais pris pour tous les goûts et ils arrivèrent alors qu’Isa sortait à peine de la salle de bains. J’arrivais avec les paquets, quand je la vis avec mes vêtements trop grands, ce qui me tira un sourire alors qu’elle faisait une réflexion ce à quoi je lui répondais avec humour « Oh, je trouve encore sexy moi. »Je commençais à déballer, préparant aussi les baguettes et les couverts au cas où, car certaine personne n’aimait ne pas manger avec des baguettes. Alors qu’Isa commençait à me parler de ce qui s’était passé, un peu plus calmement. « Oh, je vois.» Je la laissais tout me raconter, sans l’interrompre. Et ce que je redoutais était bien présent. Vince sans le vouloir certainement, avait pris de la place dans la vie d’Isa et elle, avait développé de sentiment pour lui. On ne pouvait pas leur en vouloir, loin de là, c’était des choses qui arrivaient. Puis se remettre de tout ceci pour un couple, c’était le plus dur, certain réussissait, d’autre coulait. « D’où le fait que tu sois arrivé ici tremper »Puis elle finissait parce qu’il l’avait réellement troublé, ce pourquoi elle s’était enfuie. Vince l’avait embrassé et lui avait avoué ce qu’il ressentait pour elle. Sa fuie était et sa confusion face à cette situation était beaucoup plus significative qu’elle pouvait le penser. Je pris ma bière bue une gorgée avant de lui demander calmement « Et toi ? Tu ressens quoi pour Vince ? Tu l’aimes ? »Et avant qu’elle puisse me dire, que non, elle aimait Aaron et non son frère, je rajoutais tout en la regardant « Je sais que tu aimes Aaron, mais est-ce toujours la même chose ? » J’essayais de lui faire comprendre ce qu’elle ressentait vraiment pour ces deux hommes qu’elle puisse voir plus clair dans tout ce qui se passait. Et avant qu’elle puisse me dire, que non, elle aimait Aaron et non son frère, je rajoutais tout en la regardant « Je sais que tu aimes Aaron, mais est-ce toujours la même chose ? Alors peut être que les choses ont évoluer, d’une marnière à laquelle tu ne t’y attendais pas. »

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Elle n’aurait su dire si c’était l’appartement familier d’Alec, le fait de se retrouver dans des vêtements chauds ou simplement la présence apaisante du jeune homme, mais elle se sentait bien mieux que lorsqu’elle était arrivée. Elle avait encore l’esprit chamboulé par ce qu’elle avait vécu, bien sûr. Mais elle parvenait à prendre sur elle-même grâce à celui qu’elle considérait comme son grand frère. Elle n’avait pas vécu très longtemps dans sa famille mais elle s’était beaucoup attachée à eux, particulièrement à lui qu’elle ne quittait à l’époque pas d’une semelle. Alors son départ avait été difficile à vivre pour elle. Même si elle gardait une place au sein de leur chaleureuse famille, rien n’avait plus jamais été pareil après qu’elle soit partie. Néanmoins, elle était heureuse et reconnaissante de voir que, même des années plus tard, elle entretenait toujours des relations aussi fortes avec Alec, assez pour venir frapper à sa porte au beau milieu de la soirée et se faire accueillir à bras ouverts. Le retrouvant à nouveau au salon une fois changée, Isa remarqua qu’il avait commandé de quoi manger, ce qui la fit doucement sourire. Il parvint même à lui décrocher un léger rire en lui affirmant qu’elle était sexy dans ces vêtements cent fois trop grands pour elle alors qu’elle devait surtout être complètement ridicule. En définitive, il la mettait à l’aise. Elle commença même à déballer ce qu’elle avait sur le cœur, d’elle-même. Elle racontait à son interlocuteur les derniers événements qui avaient chamboulé son esprit, mais qui risquaient également de bouleverser toute sa vie. Hochant doucement la tête lorsqu’il comprit comment elle avait pu arriver chez lui toute trempée, la jeune femme se tut finalement après avoir avoué ce que Vince lui avait confié, l’amour qu’il ressentait à son égard. A la question de son interlocuteur, la belle avala de travers le peu de bière qu’elle était en train de boire. Naïvement, elle ne s’était pas posé cette question une seule fois. Elle toussa quelques secondes avant de se reprendre. – Non je… Mais elle s’arrêta finalement. Elle baissa le regard alors qu’elle sentait au contraire celui d’Alec appuyé sur elle. Elle ne savait plus quoi penser ni d’Aron, ni de Vince. Elle se mordit la lèvre fébrilement, sentant une certaine nervosité la gagner. – Non, ce n’est pas la même chose, il… Il a changé. Mais il essaye de faire des efforts depuis notre dispute et… Et, je l’aime, j’aime Aron. Les choses étaient devenues plus compliquées entre eux, c’était indéniable. Leur dispute avait été violente, plus qu’elle ne l’aurait jamais imaginé. En fait, il s’était même montré bien trop agressif avec elle, n’hésitant pas à la plaquer contre un mur comme s’il avait perdu tout sang-froid. Tout ça parce qu’elle confiait préférer qu’il ne retourne pas travailler tout de suite. Mais il s’était excusé dès le lendemain, et depuis il avait un comportement irréprochable. Et les disputes, dans un couple, ça arrivait. Ils étaient assez solides pour surmonter une crise passagère. Et surtout, ils s’aimaient, tous les deux. Isabella n’avait aucun doute là-dessus. Elle était trop attachée à lui pour en avoir. Seulement, cela n’expliquait pas ce qu’elle éprouvait à l’égard de Vincent… – Peut-être que… Peut-être que j’ai trop pris l’habitude de me tourner vers Vince ces derniers temps et… Et on s’est rapprochés… Mais je ne peux pas avoir des sentiments pour lui. C’est le frère de mon fiancé… Au fond, ce n’était pas ça qui pourrait l’empêcher de ressentir quelque chose pour lui, et elle était naïvement candide d’affirmer le contraire. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait décemment pas aimer Vincent, c’était… Inenvisageable. – Il y a une… Attirance, oui. Mais je… Je ne l’aime pas… Enfin, je crois… Avalant difficilement sa salive, Isa passa la main dans ses cheveux, encore plus perdue qu’au début de la conversation. Elle avait tenté de se dire qu’il s’agissait d’une erreur, une erreur monumentale, mais Alec semblait insinuer tout le contraire. – Même si je l’aimais... Je ne pourrais pas faire ça à Aron. C’est son frère… Imagine ce que tu ressentirais si Adrian et ta petite-amie s’étaient embrassés…

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Isabelle & Alec

La situation d'Isa était plus précaire que je ne l’avais pensé, elle ne savait plus vraiment où elle en était. Ou du moins, on avait cette impression que tout était un peu confus dans sa tête. Mais il me semblait une chose, c’était que ses sentiments pour Aaron et pour Vince avaient évolué, ce qui était tout à fait normal, après tout Aaron était resté dans le coma et n’avait pas su entretenir sa relation avec Isa. Alors il était logique que ses sentiments pour lui aient changé. Alors au risque de la brusquer, je lui disais calmement « Tu ne l’aime peut être plus de la même façon. » Cela était tout à fait possible, après tout, elle était une humaine et les sentiments pouvaient changer facilement. Mais elle maintenait que c’était Aaron qu’elle aimait, malgré tout, j’étais persuadé que ce n’était plus du tout le même amour. Et pour ça personne ne pouvait la blâmer, cela aurait même pu arriver si Aaron n’était pas tombé dans le coma. Elle était vraiment dans une situation délicate. Je mangeais un peu de tout écoutant ma petite sœur me dire ce qu’elle avait sur le cœur. Puis elle me parlait de la même situation avec Adrian et moi, et là, je devais avouer que je ne savais pas comment j’aurais réagi. J’aurais surement été en colère, envie de lui donner un coup de poing et surement aucune envie de voir cette fille. « Touché. Mais je n’ai pas de petites amies donc ça règle le problème. »

La suite… Je devais marcher sur des œufs, car, je n’étais pas sûr qu’elle était prête à entendre le fond de ma penser. Même si je ne voulais pas qu’elle se rapproche plus que ça de ce Vince, il y avait quelque chose entre eux deux qu’elle refusait de voir, parce qu’elle pensait trop au tort que cela pourrait causer à Aaron. Alors c’est avec un ton qui se voulait apaisant et sans préjuger que je lui disais ce que je pensais sur cette situation « Les gens changent, au fur et à mesure, ainsi que nos sentiments Isa. Donc peut-être que ce n’est pas simplement de l’attirance. Je pense qu’Aaron comprendrait bien mieux si tu joues cartes sur table avec lui, que tu lui dises ce que tu ressens pour le moment. Que tu prennes tes distances pour mieux réfléchir à vous deux.» Je relavais les yeux vers Isa, espérant qu’elle ne s’offusque pas de ce que je lui disais, rajoutant tout de même « Sans parler de son frère dans un premier temps. ».

Je prenais un nem, puis piochais dans les nouilles, tout en continuant mon petit discourt toujours sur une ton calme. « Ce n’est pas bon pour lui comme pour toi de rester dans un environnement pareil. Pour finir, vous allez l’un comme l’autre vous détruire… Regarde comme ça, c’est passer avec Hayley, pour finir, elle a fui. » Il fallait qu’elle prenne son courage à deux mains, qu’elle affronte la situation et non la fuir comme elle était en train de le faire. Même si je comprenais pourquoi elle ne voulait pas y faire face. Mais cela n’était nullement bon pour elle comme pour lui. Il fallait qu’Aaron comprenne les choses, il fallait qu’ils puissent tous les deux trouver une solution. « Il faut que tu en parles à Aaron. Et que tu te poses les bonnes questions sur toi et Vince. Si tu veux, tu peux même rester ici pour prendre le temps de réfléchir. Au moins avec moi, tu peux être sûr que je ne vais pas essayer de te draguer.» Je rajoutais une petite note d’humour, pour éviter que cela devienne trop pensant pour elle.

Puis je lui prenais les mains tout en lui disant « Ça s’arrangera, tu verras, faut juste que tu affrontes la situation et non pas la fuir. »

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Ton frère, c'est le seul homme que tu n'auras jamais peur de perdre.

“Alec & Isabella ”

Tu ne l’aimes peut-être plus de la même façon. Etait-ce possible ? Les mots d’Alec résonnaient dans son esprit comme si elle tentait de s’en imprégner. Peut-être avait-il raison. Peut-être qu’elle ressentirait toujours un amour sincère pour Aron. Il était le premier homme qu’elle avait aimé, le premier qui l’avait aimée aussi. C’était avec lui qu’elle avait découvert véritablement ce qu’une relation amoureuse pouvait offrir. Il avait été aussi le premier à lui offrir ce qui lui avait manqué toute sa vie durant, la stabilité qu’elle n’avait jamais eue. Alors peut-être était-ce cet attachement qui la reliait encore à lui. Mais elle n’avait pas l’impression que ses sentiments envers lui avaient changé. Le problème, c’était ceux qu’elle éprouvait envers Vince. Eux, ils avaient augmenté avec une intensité impressionnante. Et si Aron jouait simplement le rôle de petit-ami, elle avait l’impression que Vincent pouvait tout lui offrir. Il était devenu en l’espace de quelques semaines son meilleur ami, son protecteur, celui qui l’aidait à se dépasser, et maintenant… Il avait manqué de peu de devenir son amant. Car elle le savait, Isa. S’il ne l’avait pas prise de court en lui avouant son amour, elle aurait pu aller bien plus loin avec lui qu’un simple baiser. Le problème ne venait pas de ce qu’elle ressentait pour Aron, non, mais du fait que ce qu’elle commençait à éprouver pour Vince devenait bien plus fort que tout ce qu’elle n’avait jamais connu. Isabella n’en avait pas conscience mais la vérité, c’était qu’elle aimait son fiancé, certes, mais celui dont elle était tombée follement amoureuse, c’était son frère. Elle se cachait surtout derrière ses craintes. Vince était le frère de l’homme qu’elle allait épouser, comment pourrait-elle envisager quoi que ce soit avec lui ? Laissant un petit sourire triste apparaître sur son visage aux premières paroles de celui qu’elle considérait comme son frère, la jeune femme garda le silence alors qu’il poursuivait. Il voyait la situation bien plus clairement qu’elle, surement parce que c’était plus facile d’un œil extérieur. Et sans doute qu’il la connaissait mieux qu’elle ne se connaissait elle-même, Alec. Se mordant la lèvre en écoutant avec attention les conseils éclairés et avisés qu’il lui offrait, elle hocha doucement la tête. Elle trifouillait dans ses nouilles sans y toucher, focalisée sur la voix de son interlocuteur. Il avait raison, bien sûr qu’il avait raison. Mais c’était tellement plus difficile à faire qu’à dire… Elle n’avait jamais été courageuse, Bella. Elle avait beaucoup de qualités mais celle-là n’en faisait pas partie. Rester chez Alec… Ça, c’était une option qui lui disait bien. Loin des deux hommes, peut-être parviendrait-elle enfin à y voir un peu plus clair. Aux dernières paroles du policier, la belle posa sa tête entre ses mains, l’air désespérée. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle vivait vraiment cette situation. – Le seul problème, c’est que je n’ai qu’une envie, c’est de fuir en courant… avoua-t-elle d’une voix faible avant de repousser son plat sur la table et de reprendre ensuite. – Je sais que tu as raison. Je sais que je devrais être capable de prendre une décision et de m’y tenir. Mais j’ai l’impression que… Que quoi que je fasse, ça va mal finir… Spontanément, elle se leva du canapé, comme si elle ne pouvait plus tenir en place, plus avec tout ce qu’elle contenait en elle et qu’elle devait extérioriser. Elle commença à faire les cent pas pour relâcher la pression. Elle n’avait jamais été aussi agitée, Isa. – Et si j’en arrive à me dire que je suis… amoureuse de Vince, tu crois que je pourrais quitter Aron pour lui ? Ils ne se parleraient plus, à cause de moi ! Et, et puis, Vince, il est tellement différent de moi… Avec Aron, on se comprend sans un mot, on est pareils alors que Vince… Il est tellement imprévisible, et… Je ne sais même pas si ça marcherait entre nous…

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Ton frère, c'est le seul homme que tu n'auras jamais peur de perdre. (ft. Alec)

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