Another story begins. ~ ft. Lincoln

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Lincoln & Calista

▴I'm a flame, you're fire..▴

Calista Kendall adorait son travail, c'était une véritable passion même pour elle, dénicher tout ces talents, les aider à produire, entendre de la musique tous les jours.. C'était magique pour elle qui adorait chanter. Mais ce qu'elle aimait aussi beaucoup dans ce travail, c'était le temps libre qu'elle avait très souvent, en effet si elle travaillait dure quand elle était au label, elle finissait souvent assez tôt et avait des jours de congés. De plus elle était tout de même bien payé alors elle en profitait. C'était tant mieux car la jolie blonde aimait se rendre utile, elle avait même besoin de sentir qu'elle pouvait être importante, de sentir qu'elle faisait quelque chose de bien. C'est pour ça qu'elle donnait beaucoup de son temps à des œuvres caritatives, dans du bénévolat. C'était d'ailleurs ce qu'elle faisait aujourd'hui , du bénévolat. Il était à peu près quinze heure et Cali était depuis déjà vingt bonnes minutes dans un des hôpitaux psychiatrique de la ville , elle se trouvait dans la salle commune, et discutait avec un homme , la trentaine , interné apparemment depuis quelques mois. Elle était ici pour occuper un peu les patients, essayer de les calmer, avec toute cette douceur naturelle qu'elle avait en elle.. N'imaginant pas à quel point aujourd'hui sa vie allait être bouleversée..

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You're a flame, I'm fire

Rester enfermé ici, ça me rend fou. Heureusement qu'il y a un parc, parce que je ne supporte pas de rester enfermé. J'ai même pas de feu ici. Ils me l'ont confisqué comme si j'étais un criminel. Mais putain je n'ai tué personne. C'est ces gens, qui sont fous! Je ne comprends toujours pas ce que je fais là. Je vois des gars complètement barges autour de moi. Je suis pas comme ça moi, je tourne pas en rond en comptant à l'infini comme le type, là bas.

Je suis assis sur une chaise en face de l'un de mes nouveaux camarades. On est entrain de jouer aux dés. Enfin, on est censés. Pour l'instant mon camarade est occupé à retourner chaque dé sur lui même six fois, avant de recommencer, observant avec attention les petits points gravés sur le plastique rouge. Moi je suis avachi dans ma chaise, et je l'observe. Je me demande ce qu'il peut bien se passer dans sa tête à ce moment là. Alors je le regarde, sans bouger. Je ne réfléchis pas, je me vide l'esprit, l'observant simplement.

Mais la voix d'une jeune femme me fait sortir de mon néant. J'aime bien cette voix. Je regarde autour de moi, et pose enfin mon regard sur la propriétaire de cette voix féminine et raffinée. Wow, avec sa peau lisse et ses cheveux blonds, on dirait un ange. Elle, c'est pas une folle, c'est clair, c'est quelqu'un d'extérieur. Ce doit être la fille dont on nous a parlé. Celle à qui on peut parler, un peu comme à une psy, mais en moins chiant, en moins officiel.

Je l'observe pendant plusieurs minutes alors qu'elle parle avec ce type en dépression. Pfiou la conversation est barbante. Moi j'ai envie de parler à cette femme. Mais pas pour la prendre pour un psy non. Juste parce qu'elle me plait, et que j'ai envie de parler à quelqu'un de censé ici. Et puis avouons le... J'ai jamais vu une pareille beauté.

Je m'approche d'elle et de son patient, et j'attrape une chaise que je traine bruyamment vers eux, la faisant racler le sol dans un bruit insupportable. Je pose la chaise juste à côté du type avec qui elle parle, et je m'assois, me contentant de les regarder quelques secondes en abordant un léger sourire. Mais le type s'arrête de parler et me regarde bizarrement. Je dérange, peut-être? Je regarde la jolie blonde et dis alors dans un sourire joueur

- Est ce qu'il faut être complètement fou pour avoir le droit de vous parler? Parce que si c'est le cas, je veux bien faire semblant.

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La jeune femme discutait depuis son arrivée avec cet homme, elle avait de la peine pour elle , elle n'imaginait pas ce que cela pouvait être d'être enfermé ici. Elle n'imaginait pas à quel point ça pouvait dure d'être ici seul, loin des gens qu'on aime. Mais alors qu'elle discutait, elle entendit alors un bruit strident, et relevant la tête, elle aperçut un autre homme s'approcher et s'asseoir avec elle. Il était plus âgé, et s'asseyait comme si de rien était en les regardant. Il y avait plusieurs sortes de personnes ici, des déséquilibrés , des personnes dépressives, fragiles, de vrais fou, et Calista se demandait de quel genre il pouvait bien être. A vue d'oeil en tout cas, il semblait être assez différent des autres qu'elle pouvait apercevoir dans cette salle commune.

La belle blonde lui fit alors un petit sourire amusait en entendant ce qu'il lui disait, drôle de manière d'approcher quelqu'un. Est-ce qu'il disait ça pour camoufler sa propre folie ? Cali prit une douce voix avant de dire.. Pas du tout, tout le monde peut me parler, je vous écoute.. Avant de reprendre toujours dans un sourire.. Je m'appelle Calista! Elle était une jeune femme très ouverte, et elle se présentait très naturellement à lu.

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Ah! Ce sourire, je l'adore. Je crois que je pourrais l'observer pendant des heures. Sa voix aussi... Joli prénom!

- Moi c'est Linc.

J'attrape doucement sa main et y dépose un baiser. Je me demande comment on peut avoir envie de venir ici. Genre, de son plein gré. Moi je ferais tout pour sortir. D'un sens, ça me faisait un peu de repos, de ne plus bosser à l'usine. Mais me retrouver chez les fous... Non merci. Je lui demande alors avec curiosité

- Pourquoi vous venez ici?

Elle m'intrigue, cette demoiselle. J'ai envie d'en savoir plus, de la comprendre, de la connaître.

- J'veux dire... C'est pas l'endroit le plus sympa du monde. Moi si j'avais le choix, c'est pas ici que je viendrais.

J'irais où, si j'avais le choix? J'en sais foutre rien à vrai dire. Mais pas ici. Surement que j'irais dans une maison ou une forêt en feu. Pendant que je suis perdu dans mes réflexions, je crois que j'ai fait fuir mon camarade, car il nous a quitté. Si on peut même plus partager maintenant! Bah je vais pas me plaindre, j'ai l'attention de la jolie Calista rien que pour moi...

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Il s'appelait donc Linc , cet homme qui ne détachait pas son regard du sien, joli nom, pas banal en plus. Elle semblait lui plaire aussi puisque qu'il déposait un baiser sur sa main, comme pour lui dire qu'il était enchanté de la connaître ,ou bien pour lui faire la court.. Qui sait. Calista esquissa un sourire, lui laissant sa main à disposition, il fallait bien l'avouer, elle n'était pas contre un peu de chaleur humaine.. Et bien enchantée Linc!

Elle entendit alors sa question, elle n'était pas étonnée qu'on la lui pose. A vrai dire ce n'était pas la première fois, tant ici que dans son entourage. Après tout cela pouvait paraître étrange c'est vrai, elle était jeune, jolie, elle avait un travail, des amis.. Et elle venait ici. Oui vu comme ça c'était bizarre, mais elle n'était pas vraiment comme les autres Cali, c'était une évidence. La jolie blonde reprit alors pleine de sincérité. Je me sens utile quand je viens ici, j'ai l'impression de pouvoir vraiment aider. En plus ce n'est pas trop loin de chez moi, alors je n'y perds rien. Elle lui disait ces quelques mots toujours un sourire aux lèvres, elle était vraiment gentille Calista, elle avait un coeur pure, même si elle ne s'en rendait pas toujours compte. Elle espérait avoir satisfait sa curiosité, il semblait vraiment s'intéresser à elle.

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J'aime sa douceur et sa gentillesse. Elle n'est vraiment pas assortie à cet endroit. C'est comme un rayon de soleil au beau milieu de la nuit. C'est complètement insensé! J'affiche un sourire à ses paroles, puis je me penche un peu en avant pour me rapprocher d'elle, les jambes écartées, mes mains venant s'appuyer sur ma chaise de bois entre elles deux. Je lui dis d'un ton bas, comme si je voulais que personne d'autre ne m'entende.

- Quand vous partez, vous m'emmenez avec vous?

J'affiche un sourire joueur, comme si je la lançais au défi de me sortir de là. Mais en même temps, mes paroles sonnaient comme un véritable appel à l'aide. Je veux sortir de ce trou, j'ai rien à y faire. Je n'ai jamais rien fait de mal et j'ai toute ma tête. Je comprends pas ce que je fous ici. Je veux partir, retourner à ma vie d'avant, aussi épuisante était-elle je m'en fous. J'en peux plus d'être enfermé, j'en peux plus qu'on me prenne pour un fou. Et je ne supporte plus de ne plus avoir de feu!

J'attends la réponse de la demoiselle, Calista, avec un regard plein d'espoir et de défi, ne la lâchant pas des yeux. Je la fixe avec insistance. J'adore son regard, je pourrais m'y noyer.

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La jeune femme de vingt six an était très loin d'imaginer ce que Linc pensait d'elle là tout de suite. Une choses est sûre elle en aurait été bien étonnée, cela aurait été la première fois sûrement que quelqu'un d'inconnu devais penser d'aussi gentille choses à son égard. Elle en était complètement persuadée. Mais alors , Linc s'approcha d'elle, comme pour lui dire un secret, Calista en fît de même pour écouter, et à ses paroles , elle laissa échapper un petit rire.. C'était drôle et attendrissant ce qu'il lui disait là, Calista posa presque sans s'en rendre compte sa main sur celle de cet homme qu'elle venait de rencontrer.. Je suis pas sûre d'arriver à vous cacher vous savez.. Elle pouvait toujours essayer mais il était déjà plus grand qu'elle alors..

Mais cette demande cachait autre chose, sûrement une certaine souffrance. Comme les autres patients de l'hôpital, mais chacun avait son histoire et elle était touchée malgré tout. C'est pourquoi elle demanda plus sérieusement. Vous savez quand est-ce que vous pourrez sortir d'ici? C'était vrai qu'il n'avait pas l'air fou, au contraire il avait l'air d'un type gentil et sensé , mais la jolie blonde savait bien que les apparences pouvaient être trompeuses. Et qu'elle était en réalité tombée sur peut-être le plus fou de tous..

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J'affiche un sourire amusé à sa réponse, et rétorque

- Je peux me faire discret quand je veux!

Je l'observe toujours, un brin de malice dans mon regard. Elle m'intrigue, cette femme. J'ai envie de la connaître mieux. J'ai envie de la retenir ici, à défaut de pouvoir partir avec elle. Je sens sa main sur la mienne, et ça me fait tout étrange. Je n'ai pas l'habitude du contact physique. C'est quelque chose dont j'ai toujours cruellement manqué. Et ça me plait tellement, de sentir la douceur de sa peau sur la mienne. Un vrai délice. Je pose alors sans crier gare ma seconde main sur la sienne, comme pour profiter un peu plus de son contact. J'ai envie de la toucher.

Elle me demande si je sais quand je vais partir... Pas vraiment non. Tout dépend de ma conduite. Mais ça veut rien dire. Ces crétins veulent juste m'embrouiller l'esprit.

- Aucune idée! Ils disent que ça dépendra de ma conduite. Mais en fait ça veut rien dire, ça ne me dit pas quand je sortirai.

Je marque une pause puis regarde la belle Calista.

- Je n'ai rien à faire ici, vous savez. Vous me trouvez fou, vous?

La question était sincère et pleine de curiosité. Je continue de l'observer, attendant sa réponse d'un air attentif et un peu provocateur.

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Linc avait un coté malicieux , cela se voyait, il arrivait d'ailleurs à la faire rire, et il continuait, ce qui la fit sourire un peu plus encore. Mais alors que Calista avait posé sa main sur celle de son interlocuteur, elle sentit celui-ci poser sa deuxième main sur la sienne. Il semblait chercher son contact, c'était assez mignon, dans un endroit comme celui-ci , la belle pouvait comprendre qu'il puisse en manquer et en souffrir. L'avantage c'est qu'elle elle n'était pas de l'hôpital alors elle n'avait ni protocole ni règles particulières à suivre.. C'était simple , elle se laissait guider par son coeur. Elle écouta ensuite ses paroles au sujet de sa futur sortie, elle se demandait bien pourquoi il était là. Mais elle ne voulait absolument pas se montrer intrusive.. Ils attendent peut-être que vous fassiez vos preuves non.. Dit-elle en lui faisant une légère caresse toujours aussi douce que dans ses paroles.

Mais alors à sa question suivante, la jeune femme ne savait pas vraiment quoi lui répondre, alors en toute sincérité elle reprit. Non.. Mais ce n'est pas à moi d'en juger, je ne vous connais pas assez.. et je ne sais pas pourquoi vous êtes là.. Elle sentait son regard sur elle, il n'arrêtait pas de la regarder, il était bien différent des autres c'était sûr, ça se ressentait en sa manière de parler, d'être, de la toucher..

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Oh ce rire, je l'adore tellement, je ne veux plus qu'il s'arrête. Elle ne me rejette pas quand je caresse sa main. C'est marrant, on m'avait toujours rejeté, avant, quand je touchais quelqu'un. Mais Calista, elle ne le fait pas. Elle fait encore mieux, elle répond à mes caresses. Et moi, je me sens tout étrange. Ca me fait comme des frissons dans le corps. Et j'adore ça, je veux pas qu'elle arrête.

Je réponds alors à sa question, et elle me dit qu'ils attendent peut-être que je fasse mes preuves. Mes preuves de quoi?

- Mes preuves. A quel propos?

Je ne comprends pas pourquoi je suis ici alors je vais avoir du mal à leur prouver qu'ils ont tord, sans savoir ce qu'ils me reprochent. Je lui dis que je n'ai rien à faire ici, je lui demande si elle me croit fou. Elle répond que non, ce qui me fait afficher un sourire satisfait. Mais elle précise qu'elle ne me connait pas assez et ne sait pas pourquoi je suis là. Je sais pourquoi... Mais je ne comprends pas la raison. C'est là, l'énorme différence.

- Mon attirance pour le feu ne leur plait pas. Pourtant j'ai rien fait de mal.

Je lui adresse un sourire, sûr de moi, et caresse doucement sa main. J'aime ça, sentir sa peau entre mes doigts. Je continue de l'observer sans retenue, sans aucune gêne. J'aime son visage, son regard, son rire. Ca me plait.

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Calista avait toujours ses mains entremêlées dans celle de Linc, ça pouvait paraître étrange qu'ils se touchent comme ça, se faisant de légères caresses, sachant qu'il devait être bien plus âgé qu'elle. Elle ne se rendait pas compte qu'elle était peut-être en train de jouer avec le feu, Boucle d'Or. En réalité tout ce qu'elle voulait c'était lui faire un peu de bien, lui donner un peu de réconfort, elle était là pour ça, alors si il avait besoin de contact physique pour cela, il n'y avait aucun soucis. A sa question ,elle lui répondit alors avec tact et délicatesse.. Voir comment vous vous tiendrez ici, pour être sûr que vous n'êtes pas dangereux ni pour vous ni pour les autres.. Une fois que ce sera fait, ils vous laisseront sortir. Il ne devait pas être là pour rien après tout, mais la jeune femme ne tarda d'ailleurs pas à en connaître la raison.

Il était là à cause du feu, ce qui en d'autres termes, voulait dire qu'il était pyromane.. Elle n'était pas effrayée à ses paroles, mais elle comprenait mieux ce qu'il faisait dans un endroit comme celui là. Elle n'imaginait pas que le feu n'était pas son seul problème.. Je vois.. Si ça peut vous rassurer j'ai vu pire, mais c'est vrai qu'il faudrait quand même calmer ça.. Calista sentait qu'il la contemplait , il n'arrêtait pas de la regarder, un sourire aux lèvres. Pourtant elle se trouvait face à un homme d'âge mûr, mais c'était assez adorable sa manière de faire. La jeune femme l'appréciait.

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Je la sens continuer de caresser ma main. Ca me fait plein de petits frissons partout dans mon corps. J'adore ça. Je serre sa main doucement dans la mienne. Je ne veux plus qu'elle s'en aille. Je ne veux pas qu'elle me fuit parce que je fais peur. Tout le monde a toujours fait ça. Je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas comment faire autrement. Je la fixe. Je la dévore des yeux de plus en plus intensément. Elle est aussi belle qu'une flamme dansante au gré du vent. Aussi belle qu'un feu réchauffant, qu'un feu dévorant ce qui l'entoure. Elle m'hypnotise.

Je sors doucement de ma contemplation intense quand elle répond à ma question. J'affiche un sourire malicieux et joueur.

- Je ne suis pas dangereux.

Je lui explique alors pourquoi ils ont décidé de m'enfermer ici. Elle dit qu'elle a vu pire. Ouf, enfin quelqu'un qui n'a pas peur du feu! Calista est juste parfaite. Mais elle dit que je devrais calmer ça. Je suis un peu déçu qu'elle ne partage pas ma vision des choses. Personne ne la partage...

- Le feu n'est pas dangereux. Il apporte la chaleur, la survie. Et la beauté. Le feu est incompris parce qu'il est puissant et qu'il fait peur. Mais à l'intérieur il est bon.

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Dans son regard, dans le regard de Linc, la jolie blonde voyait comme une certaine fascination, comme un certain désir.. C'était agréable et en même temps perturbant. Elle ne savait pas pourquoi il était comme cela fasse à elle. Alors qu'il lui disait qu'il n'était pas dangereux, elle esquissa un sourire en serrant quelques peu sa main. Mais ses secondes paroles la perturbèrent un peu plus, c'était les paroles de quelqu'un de déséquilibré, c'était une évidence. Mais elle n'avait pas peur de lui pour autant, pas du tout. Elle était ici pour aider un peu ces personnes, et , Linc n'était sûrement pas le plus fou.

Toujours ses mains dans les siennes, Calista prit une voix rassurante avant de dire avec tendresse. Linc, je suis sûre que ça va aller... Elle le pensait vraiment, avec elle il était doux. Vraiment doux, il n'était pas violent ici, il n'était pas dangereux. Si il se comportait comme cela il le laisserait sortir. Il avait peut-être besoin d'aide dans sa vie extérieure mais être ici n'était peut-être pas forcément la meilleure chose à faire pour aider quelqu'un comme lui.

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Je ne cesse de l'observer. J'aime tant sa tendresse, dans sa voix, dans ses gestes. Ses caresses me chamboulent complètement. Je n'avais jamais connu ça, la tendresse. Je la découvre aujourd'hui et ça me plait horriblement. Je pourrais vite en devenir dépendant.

Elle tente de me rassurer, de dire que ça va aller. Ca fonctionne. Je me sens bien mieux maintenant. Pire que ça, j'ai l'impression de ne plus être dans cet hôpital. Je laisse mon regard plonger complètement dans celui de Calista, comme s'il réussissait à fuir ce lieu juste en entrant en elle.

Alors je ne réfléchis pas, comme répondant à un instinct. Je me penche soudain vers ce bel ange, sans aucune hésitation, et je le prends dans mes bras. Je serre délicatement Calista contre moi, profitant du contact de sa joue contre la mienne. Sa peau si douce. J'enfouis doucement mon visage dans son cou, m'imprégnant fortement de son odeur si délicieuse. Mais très rapidement, je sens des infirmiers m'attraper et me tirer loin de Calista. Et moi ça me rend fou. Je me débat, je deviens violent. Je ne supporte pas qu'on me retire sa tendresse. Je ne suis pas un monstre!

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Calista avait essayé de rassurer cet homme qu'elle venait de rencontrer et elle avait visiblement réussi, il semblait apaisé. Et il semblait bien avec elle, réellement, elle en était touchée. Surtout que très vite, sans qu'elle s'y attende, elle avait sentit Linc se pencher vers elle et la prendre dans ses bras. C'était assez rare que la jolie blonde se retrouve dans les bras d'un homme, surtout un homme bien plus âgé qu'elle. Alors elle se serra dans ses bras aussi, sentant sa chaleur, et passant ses bras autour de lui.. Oh.. Calista était vraiment tendre avec lui, elle lui caressa une seconde le dos en le tenant contre elle.

Mais tout à coup des infirmiers arrivent et l'arrache de ses bras, avec une violence vraiment surprenante. La jeune femme ne comprenait pas ce qu'il se passait. Elle se leva directement et alla vers eux. Hey! Lâchez le ça va pas ! Il ne fait rien de mal! Elle enleva alors les mains des infirmiers, libérant Linc de leurs emprises. Calista prit alors sa main dans la sienne pour le rassurer.

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Elle ne m'a pas rejeté. Elle m'a serré contre elle et cette sensation est tellement forte dans ma poitrine. Mais ils ont tout gâché. Ils m'ont traité comme un criminel alors que je n'ai jamais rien fait de mal. Non, je ne lui faisais pas de mal, à Calista. Je me débattais, j'étais hors de moi! Mais finalement c'est Calista qui leur a demandé d'arrêter, et qui a retiré leurs sales pattes de mes bras. Je suis vraiment touché par ce qu'elle a fait. C'est la première fois que quelqu'un me défend. Je la regarde presque amoureusement alors qu'elle prend ma main. Je me sens tellement bien. Les infirmiers s'écartent un peu mais je sais qu'ils ont toujours leurs regards mal intentionnés fixés sur moi. Je passe doucement ma main libre sur sa joue en la fixant. Je sais que les gros bras derrière ont envie d'intervenir. Mais ils ne le feront pas. Parce que Calista ne le veut pas. Et ça me touche tellement.

Il commence à se faire tard et je sais qu'elle va devoir partir. J'espère juste qu'elle va revenir. En attendant elle ne quittera pas mon esprit, ça non! Je lui adresse un sourire et finalement j'entends l'un des gros bras s'approcher.

- Ca suffit maintenant, pas de contact physique! Et il est l'heure que tu rejoignes les autres, Davis.

Ce mépris dans sa voix. Mon regard s'assombrit et je perds mon sourire. J'ai envie de le frapper, tellement fort. Il n'a pas le droit de me faire ça. J'affiche finalement un sourire taquin. J'ai envie d'insister pour faire chier le gros. Et je voulais quand même dire au revoir à ma belle. Je la lâche malgré tout, pour ne pas créer d'histoire.

- Ne m'oublie pas.

C'était une vraie demande. Sincère. Mais déjà, les gros bras commençaient à m'attraper. Je dois partir... Mais je ne veux pas. Je les laisse me trainer tout en regardant mon bel ange s'éloigner.

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