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 Graham Price

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MessageSujet: Graham Price   Graham Price EmptyJeu 18 Fév - 7:35
Graham Price

Yo ! Comme tu as pu lire, moi c'est Graham Price mais honnêtement, la plupart des gens m'appellent plutôt Graham. Je fête cette année mes 45 ans, je suis né-e le 20 février 1971 à New York. Je suis d'origine américaine et de nationalité américaine et vis à New York depuis toujours, dans le quartier de Brooklyn. Ici je suis propriétaire d'un garage, mais j'aime aussi la photographie, en revanche ne me demandez pas de faire du shopping, j'aime pas ça. C'est sans doute pour ça que mon crew c'est plutôt les Serene ! On me distingue d'ailleurs par mon air perdu et malheureux
Il paraît que je suis attachant, généreux mais aussi naïf et sensible. Personne n'est parfait. D'ailleurs personne ne le sait mais je m'en veux toujours pour la mort de ma petite soeur. Et pour aller un peu plus loin dans l'intimité on peut dire que je suis hétérosexuel et divorcé.

『 Au bar, tu commandes quoi ? - whisky
『 Pour sortir, tu vas où ? Club, concert, expo', tu reste chez toi.. ? - Club/bar
『 Parmi tes potes, t'es plutôt populaire ou bien ? - Je ne peux pas dire que j'ai énormément d'amis
『 Ton smiley préféré ? - brill
『 La fashion-week, t'y vas ? - nop
『 Qu'est-ce qui t'angoisse le plus, le Queens ou Staten Island ? - aucun des deux
『 The Bronx, tu fréquente  ? - ça m'arrive
『 On dit quoi sur les habitants de l'Upper East Side  ? - je me fiche complètement d'eux
『 Les New Yorkaises portent-elles des chouchous ? - Probablement
『 Si tu vivais pas à New York, tu vivrais où ? - au Canada peut-être, qui sait






chapitre I : Je ne veux pas devenir comme toi...

Je m'appelle Graham Price. Ma mère c'est Maria Price, et mon père Henry Price. J'ai toujours connu mon père violent. Alors même que j'étais encore dans le ventre de ma mère, je pouvais ressentir les coups qu'il lui donnait. Ma mère, elle avait 19 ans quand elle m'a mis au monde. Je ne pense pas que j'étais un enfant désiré. Je pense que mon père l'a même peut-être obligé à porter son enfant, pour être sure qu'elle ne fuit pas. Je me rappelle l'entendre lui hurler cela quand j'étais enfant, et qu'il la frappait

- Tu veux partir?! Mais pour aller où hein?! Tu serais incapable de t'occuper du gosse, tu serais incapable de t'occuper de toi-même! T'as pas un rond, et t'as jamais bossé de ta vie! Sans moi t'es rien tu m'entends?!

J'ai toujours eu peur de lui. J'ai toujours eu peur pour maman. Mais j'étais juste un enfant. Qu'est ce que je pouvais bien faire pour la protéger? Mon père ne me battait pas. Du moins pas au début. Il voulait faire de moi un homme un vrai qu'il disait.

- Quand je suis pas là c'est toi l'homme de la maison, compris?

J'acquiesçais timidement. Il me flanquait un poing dans l'épaule qui manquait de me faire tomber. J'étais du genre timide et physiquement j'étais plutôt un gringalet, et ça, ça lui plaisait pas, à mon père.

- Sois un homme putain, te comporte pas comme une tapette!

Souvent il rentrait complètement ivre, et frappait ma mère. Moi je pleurais en haut des escaliers, je savais pas quoi faire... Je me sentais totalement impuissant.



chapitre II : Je ne te laisserai pas lui faire du mal

J'ai 9 ans quand ma mère tombe à nouveau enceinte. Et moi, ça me terrifie. Ca me terrifie de savoir que je vais avoir un frère ou une soeur qui va subir la violence de mon père. Je suis le plus possible près de ma mère à l'aider pendant sa grossesse. Mon père la violente toujours, malgré son état. C'est à ce moment que j'ai commencé à oser m'opposer à mon père. Ma mère était enceinte d'environ 8 mois. Son ventre était énorme et à l'intérieur se trouvait ma petite soeur. Mon père la frappait une nouvelle fois. Et je me suis mis à hurler.

- AAAARRRRRRÊÊÊÊÊÊTTTTEEE !!!

Mes joues étaient recouvertes de larmes et je venais de m'interposer entre ma mère et mon père.

- Qu'est ce que tu fous?!

- S'il te plait... Elle est enceinte.

Je pleure. Je voudrais ne pas pleurer, me montrer plus fort pour pouvoir la protéger... Oui je voudrais être plus fort. Au moins ce soir là j'ai pris les coups à sa place pour avoir osé le défier. Mais il continua de la frapper dès le lendemain... Je ne pouvais rien faire. J'avais de plus en plus peur. Je suppliais ma mère en secret de partir, qu'on vivrait mieux ailleurs peu importe où. Mais elle était terrorisée à l'idée de ce qu'il allait lui faire s'il la retrouvait...

Alors ma petite soeur est née... Après sa naissance, ma mère commençait à aller vraiment mal, aussi bien physiquement que mentalement. Elle commençait à marmonner toute seule, elle avait des absences. Je m'occupais de ma soeur presque tout seul. Quand je regardais ses grands yeux noisettes m'observer, ça me faisait sourire. J'avais l'impression d'avoir enfin une raison de vivre.

- Je te protègerai. Je te le promets. Il ne te fera jamais de mal.



chapitre III : Je n'étais pas assez fort...

Plus les jours, les années passaient, pire c'était. Ma mère devenait un légume, et subissait toujours les coups de mon père. Ma petite soeur grandissait. Elle était si belle, un vrai ange. Jusqu'à environ ses 3 ans, mon père se contentait de ne pas se préoccuper d'elle, ce qui était très bien. Mais il se lassait bien de ma mère qui n'était plus... même plus humaine... à cause de lui. Elle était méconnaissable. Et je lui en voulais tellement... Tellement... Mais je devais m'occuper de ma petite soeur, Leila. Elle était tout pour moi.

Mon père a commencé à lever la main sur Leila alors qu'elle avait 3 ans. Et c'est la première fois que je me suis interposé avec force, sans pleurer cette fois non. Cette fois c'était de la haine que je ressentais au fond de mon coeur. Car mon amour pour ma petite soeur était sans limite. Et je ne le laisserais pas lui faire ce qu'il a fait à ma mère.

- Je ne te laisserai pas lui faire du mal!

Je m'imposais, je l'empêchais de la toucher. Je me prenait des centaines de coups plus violents les uns que les autres. Mais je tenais bon. Pour Leila. Je lui avais fait une promesse. Je voulais la tenir. La journée, je continuais d'aller à l'école, parce que je ne voulais pas rester un idiot, parce que je voulais pouvoir travailler, et partir le plus vite possible de cet enfer. La journée, une nourrice gardait Leila. Je lui faisait confiance, à cette nourrice, car elle a aussi été la mienne quelques fois. Mais là, c'était différent. La nourrice venait tous les jours, parce que ma mère était incapable de s'occuper de sa fille...

Ce que j'ignorais, c'était que mon père rentrait tôt et faisait partir la nourrice. Il en profitait pour frapper ma soeur et... Je suis presque sûr qu'il l'a touché... Plusieurs fois... Et ça me met hors de moi. Elle avait 6 ans désormais, et elle était terrorisée par notre père. J'essayais de la réconforter quand je rentrais le soir, de la serrer dans mes bras.

- On va partir Leila... Dès que j'aurai 16 ans, je quitte la maison avec toi. C'est bientôt regarde.

Je prends sa main et montre ses doigts.

- Un... Deux... Trois... Quatre mois. Dans Quatre mois on part.

Je le pensais vraiment. Je voulais m'enfuir avec elle dès que j'aurais mon diplôme. J'aurais pu trouver du travail, je l'aurais chéri, et j'aurais gardé sa nourrice... Mais je n'ai pas eu le temps de faire tout ça.

Ce soir je rentre de l'école d'un pas pressé. Je déteste savoir que ma soeur est seule avec mon père... J'arrive devant la maison, mais je vois... Plusieurs voitures de police, une tonne de policiers autour de la maison et des bandes jaunes. J'accélère le pas, jusqu'à courir, plus inquiet que jamais. Je veux entrer dans la maison mais un policier me stoppe.

- Où tu vas comme ça gamin??

Ma respiration est saccadée je tremble, j'ai tellement peur.

- C'est ma maison! C'est ma maison!!!!

Les policiers s'occupent de moi. Ils m'assoient dans leur fourgonnette et une femme vient me voir.

- Qu'est ce qu'il se passe???

- Je suis... Vraiment désolée... La petite... C'était ta soeur? Je suis vraiment désolée mon garçon... Elle est morte.

Mon regard se fige, tout mon corps semble paralysé. Non c'est... Impossible... D'un coup je me lève et me mets à courir en direction de la maison en hurlant. Des policiers m'arrêtent et me retiennent. Je me sens détruit de l'intérieur, j'ai l'envie de mourir à mon tour.

- IL L'A TUE!!!! IL L'A TUE!!!!

Je hurle, je me débats, je pleure. J'en peux plus, j'ai l'impression que mon corps va me lâcher. J'ai pas été assez fort... Je l'ai laissé toute seule... J'ai... Tout est ma faute...

Mon père s'était fait arrêter par la police. Il a frappé ma soeur jusqu'à la tuer. Par accident peut-être. Peu importe. Ma mère fut internée en hôpital psychiatrique. Moi, on m'a placé en famille d'accueil sous suivi psychologique.




chapitre IV : Il y a des blessures qui ne se referment jamais

Dans ma famille d'accueil, ça se passait plutôt bien. Je trouvais un environnement calme et serein. Je n'avais jamais connu ça. Ca me faisait du bien. Mais c'est pas pour autant que je me sentais bien. Parce que j'avais cette blessure profonde au fond de moi, que je n'arrivais pas à refermer. Je ne parlais plus. Je ne disais plus un mots. Je voyais des psychologues régulièrement. Ils tentaient de me convaincre que la mort de Leila n'était pas de ma faute. Ils ne comprenaient rien. C'est comme ça que j'ai recommencé à parler. Quand une psychologue m'a poussé à bout, à force d'entendre que ce n'était pas ma faute, que j'étais la victime de l'histoire. Je m'étais mis à hurler.

- Arrêtez de dire ça! C'est pas vrai! Je lui avais promis que je la protègerais! Mais j'ai préféré aller à l'école! Je suis égoïste! Elle est morte par ma faute!

Je hurlais je n'en pouvais plus. J'ai craqué. Ca m'a fait un bien fou. J'ai fondu en larmes. Les années passaient et ma psychologue m'aidait à aller mieux. Mes blessures ne se refermaient pas. Elle ne seront jamais refermées. Mais j'apprenais doucement à l'accepter. A vivre avec.

J'ai grandi, et à 18 ans, alors que je commençais à me sentir mieux dans ma peau, je suis finalement parti travailler. J'ai travaillé dans un garage en tant qu'apprenti, et je me suis vite montré très bon. Je voulais travailler, je voulais me démener. Travailler, ça m'aidait à oublier tout le reste...

A force de travail, j'ai fini par posséder mon propre garage. Et je n'en étais pas peu fier. J'avais d'abord un petit garage, où je faisais tout moi-même. Puis petit à petit j'ai investi dans plus grand, et j'ai commencé à avoir quelques employés. Ca restait un garage de taille moyenne, mais c'était très bien. Je continuais à bosser sur les voitures, les motos, car c'était un truc qui me plaisait. Mais derrière, je gérais aussi tout le déroulement du garage. Et ça me plaisait, aussi.

C'est d'ailleurs dans mon garage que j'ai rencontré celle qui allait devenir ma femme. Lydia. Elle était venue faire réparer sa voiture, et c'est moi qui m'en suis occupé. Il y a tout de suite eu un feeling entre nous, quelque chose... de fort. Alors ça s'est fait petit à petit. Je lui rendais un peu plus service que la normale, lui ramenant sa voiture chez elle par exemple... On était fou l'un de l'autre, et on a fini par se marier.


chapitre V : Nouvelles responsabilités

Les années passaient... Lydia et moi n'arrivions pas à vivre pleinement heureux. Et je dois avouer que... C'était ma faute. J'enchaînais les cauchemars, j'étais hanté par mon passé. Lydia a toujours été formidable avec moi. Elle m'a soutenu de longues années, mais elle me disait aussi que je devais cesser de vivre dans le passé.

- Graham... Tu dois voir ton avenir. Avec moi. Tu... Tu le vois?

- Oui je... Je peux pas juste oublier tout ça Lydia... Je peux pas l'oublier.

Ma soeur hantait mes jours et mes nuits, des flashbacks me revenaient sans cesse... Non, je n'arrivais pas à l'oublier.

Bientôt la famille s'agrandit. Lydia avait une soeur qui avait choisi un mari assez sombre. Cette soeur étant en quelque sorte... Reniée par sa famille, à cause de ses choix dangereux et peu recommandables. On apprit plus tard que le mari était un dealer de drogue, et qu'il obligeait les deux filles de sa femme à transporter de la marchandise pour lui. C'est juste ignoble... En plus de tout ça, il avait essayé de violer la plus grande. Tout ça me révolte, et me rappelle douloureusement mon passé. Les deux parents sont allés en prison pour trafic de drogue, et les deux petites (de 14 et 11 ans, Hayley et Ashley) sont venues vivre chez nous. Je les ai accueilli sans aucun problème, bien au contraire. J'avais à nouveau des responsabilités. Cette fois je les protègerai. J'étais en mesure de le faire.

Je m'occupais de ces enfants comme si elles étaient les miennes. Je les couvrais de tendresse, je me comportais comme un père avec elles. J'étais fou d'elles. Les années ont passées, elles ont grandi, et elles ont quitté la maison. Tout est devenu si vide ensuite. On se retrouvaient seuls, Lydia et moi. Je voyais à quel point elle souffrait de mon comportement. Je ne cessais de vivre dans le passer, de m'inquiéter pour Hayley et . Et aujourd'hui je n'avais pas changé. Je n'y arrivais pas. On s'engueulait de plus en plus. Les crises de larmes étaient devenues notre quotidien. Et un jour, elle me l'annonça, comme ça.

- Je veux divorcer.

Je me rappelle l'avoir fixé, sous le choc, voulant ne pas comprendre. Non elle... Elle ne pouvait pas m'abandonner...

- Lydia je... Je t'aime...

- Non Graham. Si tu m'aimais vraiment tu arriverais à vivre dans le présent.

Nous avons divorcé... Il y a un an. J'étais complètement brisé. Je le suis toujours. J'ai tout perdu. Heureusement que j'avais encore mes deux petites filles. Car oui dans mon coeur elles étaient mes filles. Mais plus rien n'est pareil maintenant. Je me renferme sur moi-même, et c'est de plus en plus dur de trouver... Une raison de vivre...




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