Nom + Lannister, le premier qui fait un commentaire sur le méchant d’une série je lui fais bouffer ma guitare. . Prénom(s) + Lorcan, Simon. . Date et lieu de naissance + T’es bien curieux toi? . Âge + 28 ans. Nationalité + Anglaise . Origines + Anglaise & Irlandaise, nope je ne me suis pas encore entretué, merci de demander.. Situation amoureuse + Absolument célibataire, qui vous a dit le contraire? . Sexualité + Ça dépend des jours ? . Métier + Musicien dans l’idéal, mais ça ne paye pas toujours les factures, alors je suis aussi ingénieur du son. . Groupe + On my way.
Caractère + Mystérieux - Protecteur - Fumeur - Musicien - Cynique - Rieur - Sympathique quand on essaye de le connaître - Passionné  - Blessé - Impulsif

« Lorcan c’est un prénom pourri je te dis. » ouais, tu t’es toujours décidé pourquoi ta mère avait décidé de te filer un prénom moyenâgeux, franchement. « Oh arrête de dire n’importe quoi, t’aurais pu connaître pire, genre Lancelot. » tu grimaces. Lancelot c’est moche, mais Lorcan ce n’est pas mieux. Lisbeth t’énerves parfois à avoir des réponses à tout. Tu dois avoir douze ans à l’époque et Lisbeth est ta meilleure amie depuis aussi longtemps que tu t’en souviennes. Ses parents et elle habitent en face de chez toi, c’est pratique. C’est certainement à cet époque que tu as décidé que Lorcan ça ne t’allais pas et que tu préférais Simon. Ouais, ça doit être à partir de là que tes amis se sont mit à t’appeler comme ça et depuis ça dure. Un peu comme un caprice que tout le monde suit. Tant mieux.


Puis t’as grandis, c’est fou ce qu’on peut grandir vite à cet âge-là. T’as à peine le temps de te réveiller que t’es déjà en pleins dans l’adolescence. Ton cerveau s’atrophie, tes hormones affluent. Une vraie bombe à retardement. C’est à l’âge de 14 ans que tu décides de fonder ton premier groupe, parce que t’en avais marre de faire de la musique fout seul dans ton garage, t’avais besoin de partager cette passion qui dévorait tes entrailles. Étrangement, c’est toi le plus jeune dans ce groupe. Il faut dire que tu traînes rarement avec les gens de ton âge, sauf Lisbeth peut-être. Tu deviens le guitariste. Tu te débrouilles plutôt bien, t’aurais bien aimé devenir chanteur, mais l’adolescence apporte aussi le plaisir de la voix qui mue et maintenant quand tu chantes, on a plus l’impression que tu meugles qu’autre chose. Merci bien. Stormaggedon. Ça c’est du nom, du moins c’est celui qui vous aviez choisi. Avec du recul, tu le trouves un peu ridicule, mais à l’époque ça te paraissait bien sympathique. L’air de rien, partager ta passion, ça t’as permis de t’épanouir, de devenir quelqu’un de différent. Tu t’es un peu ouvert au reste du monde, t’es devenu quelqu’un de plus joyeux - t’avais un peu trop tendance à broyer du noir avant ça - par contre, ça t’as un peu éloigné de l’école. Tes parents t’ont collé dans un collège privé, pour être sûr que tu puisses avoir un « bon avenir ». Toi, tu t’en fiches totalement. Qui s’intéresse au cours poussiéreux quand il peut faire trembler toute une assembler avec un bon rift ? Des fous certainement. Et toi, tu n’en es pas un. Toutefois, tes parents ne voient pas ça du même oeil que toi. T’as 16 ans quand tu veux arrêter l’école. « Il est hors de questions que ne passes pas de diplôme Lorcan. » essaye de t’expliquer ta mère avec une voix douce. Toi, tu ronchonnes. « Ne m’appelle pas comme ça. » dis-tu beaucoup plus sèchement alors que ton père te fais déjà les gros yeux. « La musique c’est ce que j’aime faire alors pourquoi je perdrais mon temps assis sur une chaise toute la journée pour entendre des choses qui ne me serviront à rien ? » T’as beau leur dire tout ce que tu veux, ils restent insensibles à tes arguments. Finalement, tu continueras de suivre les cours. Préférant la physique et la philosophie à leurs conneries d’éducations religieuses. T’as appris à penser par toi-même, à développer ta propre ligne de conscience, loin de toutes celles qu’on a voulu t’enfoncer dans le crâne à coup de psaumes.



Puis entre temps, t’as fais la connaissance de Soren, un canadien à l’accent bizarre, il faisait tâche dans le décor de ta petite école parfaite, alors forcément il a attiré ton attention. Rapidement, les deux ovnis que vous étiez se sont rencontrés et ça c’est plutôt bien passé. Vous avez vite sympathisé, malgré vos deux caractères bien différents. Quoiqu’à l’époque, pas tant que ça. Quand t’as rencontré Soren, t’étais encore le gosse qui aimait s’émerveiller de tout. Il t’as appris à t’approcher de la gente féminine. Toi, tu lui as appris à jouer de la guitare histoire d’en ajouter à son côté don Juan. Échange de bon procédé. Ensemble, vous avez fait les 400 coups, à votre façon. Avec lui, t’as commencé à être un peu moins « rangé » adopter une dégaine un peu plus rock’n’roll, avec la vie qui va avec. Tu t’es mis à sortir beaucoup plus, d’abord dans les concerts, puis aux soirées. Tu t’es mis à fumer, tu ne t’es jamais arrêté depuis. 18 ans. Soren décide de partir. « Si tu veux un jour vivre à nouveau, viens vivre à Montréal ! » c’est la dernière chose qu’il t’es dit avant de partir. Au début, tu n’as pas vraiment compris ce qu’il voulait dire. T’as repris le courant de ta vie.



T’as 20 ans. Tu crée un nouveau groupe, plus sérieux. Pink Elephant. Ça vous fessez délirer. Il en faut peu, parfois, pour être heureux. C’est grâce aux Pink Elephant que t’as pu devenir chanteur, l’adolescence bien loin derrière toi, ta voix est devenu bien plus grave, légèrement cassée, certainement à cause du paquet de cigarettes que tu t’envois. C’est aussi grâce à lui que tu as rencontré Lula. La belle Lula. Bordel ce qu’elle est belle. T’en as des étoiles dans les yeux rien que d’y penser. C’est impressionnant. Tu n’es pas du genre à t’attacher. T’en as pas envie, mais avec elle c’est différent. Il y a un truc qui s’est passé entre vous, dès l’instant où vos regards se sont croisés. Quelque chose de magique, de bouleversant, de flippant. Ta musique a évolué, votre relation aussi. Au début de simple amis, un soir, vous avez fini par déraper et ce n’est pas plus mal comme ça. Il vous en a fallut du temps, presque deux ans, mais ça vaux le coup. T’es heureux avec elle, ta Lula. C’est la première fois que tu tombes amoureux, c’est une sensation assez étrange de tenir autant à quelqu’un. Vous avez une relation ultrafusionnelle, sans pour autant être étouffante. Ta vie est maintenant partagée entre la musique & Lula.



« Tout va bien pour le meilleur des mondes. » c’est que vous vous disiez Lula et toi alors que vous étiez entrain de regarder les étoiles, allongés dans l’herbe main dans la main. Yep. Tout était parfait, tu pouvais faire ce que tu voulais - à la condition de continuer tes études - et tu avais la chance d’avoir Lula à tes côtés. T’as 25 ans maintenant, tu veux la demander en mariage. C’est la femme de ta vie, tu le sais, alors pourquoi attendre. La vie est trop courte pour la faire attendre et encore, à ce moment-là, tu ne t’imaginais même pas encore à quel point. Ce soir, tu as décidé que c’était le grand soir. Tu l’as invité dans un restaurant sympa, tu veux faire ça bien et pour une fois rejoindre le traditionnel. Bien habillé, t’es allé la chercher. Comme d’habitude, elle est magnifique, même après tout ce temps, t’as toujours ces étoiles dans les yeux quand elle arrive, t’espères que ça ne changera jamais. Elle monte. Tu lui souris. Ton cœur bat à toute vitesse dans ta poitrine, même avec un concert tu n’as jamais eu autant le trac. La voiture redémarre. Puis le feu passe au vert, tu traverses le carrefour et là. BAM. C’est la fin. Du moins c’est ce que tu crois, tu n’as même pas le temps de bouger ou de faire quoique ce soit pour protéger ta belle, le choc est tellement violent que t’es propulsé contre ton volant, tu le sens s’enfoncer dans ta poitrine, étrangement, ton coeur semble battre moins fort ou peut-être plus fort ? Tu n’en sais rien. Tout s’embrouille dans ton esprit. Le bruit de la taule qui se plie est assourdissant. Au loin, t’entends des bruits de klaxon, mais t’as l’impression qu’ils sont à des kilomètres, dans un geste étrange, plutôt que de protéger ton visage, tu étires le bras pour essayer de protéger Lula, mais un bruit glauque et une douleur intense t’indique que ton épaule n’a pas tenue le choc, pourtant tu résistes. Tu protèges ce qui est le plus important pour toi. Une fois la voiture stabilisée tu tournes la tête vers le côté passager, c’est douloureux, mais tu t’en fous tu dois savoir. Lula est penchée sur le côté, sa tête presque sur ton épaule, dans une position pas tout à fait naturelle. Sa main posée sur la tienne. « Lula… » arrive-tu à soupirer avec beaucoup de mal, tes côtes compressées par tu ne sais quoi. Pas de réponses. Tu essayes de l’appeler une nouvelle fois, mais la douleur est trop forte, tu sens ta vue se brouiller, une larme coule le long de ta joue alors que tu finis par tomber dans les pommes.



Tu t’es réveillé à l’hôpital, le lendemain matin, plutôt amoché. Pas beau à voir. Il te faut un petit moment pour comprendre, pour que les souvenirs reviennent à leur place. T’essaye de te lever pour choper quelqu’un, t’as besoin de savoir comment va Lula, mais tu ne peux pas. T’as l’impression que ton épaule va tomber. Ce jour-là, les journaux ont titrés. « Accident meurtrier, un poids lourd n’a pas su s’arrêter, une femme a été tuée. » enfin, ça tu ne le savais pas encore et peut-être que tu n’aurais jamais voulu le savoir. C’est une infirmière qui te l’a annoncé, en essayant de te remettre dans ton lit. Une fois dit, tu n’as plus bougé, un peu comme si tu avais été frappé par la foudre. Tu n’as même pas cherché à mettre sa parole en doute, parce qu’au fond de toi, tu l’avais senti, quelque chose s’était cassé, pourtant tu ne voulais pas y croire. Après ça, tu n’as pas ouvert la bouche pendant presque une semaine. Les médecins ont même pensés que tu avais des séquelles cérébrales. Tu aurais aimé être amnésique, ne plus te souvenir de tout ça. Ne plus te souvenirs de son visage qui te hante chaque nuit. Tu aurais du être plus vigilant. Elle est morte à cause de toi. C’est ce que tu ne cesse de te répéter. Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, les choses ne se sont pas arrangées avec le temps, bien au contraire. Tu t’es renfermé sur toi-même, même bien après l’hôpital. Tu as perdu le goût de tout, même de faire de la musique, pendant un temps. Ton seul échappatoire, les médocs qu’on te filait pour la douleur. C’est certainement là que t’as commencé à te droguer. Pour oublier.



Tu as erré comme ça pendant un moment, presque un an et demi. Jusqu’au jour où t’en as eu marre de tout ça, t’en as eu marre de Liverpool, qui te rappelais Lula à chaque coin de rue, tu devais partir si tu voulais avancé, parce que tu devais avancé, elle n’aurait pas voulu te voir te morfondre. Alors, un jour. T’as pris ton sac et t’es partie. Tu n’as prévenu personne et t’es arrivé à l’aéroport. Tu n’avais aucune idée de ta destination, mais ce n’était pas ça le plus important. Et c’est à ce moment-là que tu t’es souvenu des mots de Soren, à ce moment-là, ils te sont apparus comme totalement clair. Il fallait que tu recommences à vivre. Comme un signe, Montréal est apparu sur le panneau d’embarquement. Tu n’as pas réfléchis plus longtemps. Tu as pris ton billet et tu as changé de continent. Arrivé là-bas, tu ne connaissais personne, mais ce n’est pas ce qui allait t’arrêter. Tu t’es baladé, jusqu’au moment où tu as eu besoin d’un toit. T’as fais deux autres appartement avant de te retrouver là. C’est une jeune femme qui t’as ouvert, entouré par ses trois chiens. « Bonjour, moi c’est Simon. J’suis musicien et j’ai besoin d’un toit, tu recherches un coloc, non ? » et c’est comme ça que ta nouvelle vie a commencé.