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 BILLIE & OWENS 1.

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FONDATEUR SAPE
River S. Whitlock
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MessageSujet: BILLIE & OWENS 1.   BILLIE & OWENS 1. EmptyDim 19 Oct - 3:12


T'enflamme pas pétasse, tu sais moi j'te trouve vraiment classe.



Cheveux blonds, Bille vêtue de noire, la peau parsemée de paillettes, se dévoile sur scène avec un décor minimal et fait maison. Ses cheveux s'humidifient au fur et à mesure de la soirée avec la chaleur et donc la sueur, ce soir les Foufounes Électriques accueillent PACKSHOT et tout un tas d'autres artistes prêts à passer leur Dj Set. Habituée de la scène depuis quelques années, férue de musique électro' et de kitsch second-degré, celle que l'on appelle PACKSHOT lorsqu'elle compose mène son Dj set en s'éclatant un maximum, toujours aussi simple, aussi souriante, aussi "cute" comme les gens aiment souvent le dire. Elle gigote, sourit, tapote le mac, s'agite comme une enfant, dans ses danses étranges et naïves, parfois hystériques. Le public est réceptif, c'est qu'on l'apprécie dans le coin, elle a son petit nom, ses petits habitués, et même les non-initiés apprécient la découverte, qui dit sincèrement "non" à une soirée à Montréal ? Personne fréquentant un lieu tel que les Foufounes Électriques.  
Son set terminé, la frêle Billie quitte l'esplanade et laisse place à ses acolytes. Elle reviendra sans aucun doute plus tard, faire la fête et ajouter quelques sons, pour l'heure elle se dirige vers le bar.

- Une pinte steup'.

Lance-t-elle au barman qu'elle connait depuis un moment maintenant avant de se hisser sur l'un de leur haut tabouret en attendant.

- Merci, tu diras à Pete de la payer pour moi !

Un sourire mutin, son culot enrobé de candeur, Billie redescend sur terre avec sa choppe et sort du lieu pour picoler devant, à la fraîche. Encore quelques vannes échangées avec les uns, les autres, se pose pour danser quelques minutes avant de reprendre son chemin jusqu'à ce qu'elle retrouve un peu de solitude. De quoi lui laisser un air en tête, fermer les yeux quelques secondes et s'imaginer en tournée ailleurs, partout, constamment, sans s'arrêter.

Lorsqu'elle r'ouvre les yeux pour déguster sa bière, le frais de la nuit ayant terminé de sécher la sueur du concert, un blondinet aux yeux sombres est posté devant elle. Un blondinet qu'elle connaît par coeur et n'avait pas revu depuis un moment. Un blondinet qu'elle ne s'attendait certainement pas à revoir.

- Qu'est-ce que tu fiches là ?

Telle est sa réaction. Brutale, le comble de l'agréable, évidemment.

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MessageSujet: Re: BILLIE & OWENS 1.   BILLIE & OWENS 1. EmptyVen 24 Oct - 20:21
On l’avait invité, cette fois. « Super ambiance ce soir », lui avait-on dit, et il avait accepté. N’ayant que peu d’argent, il s’était promis de ne pas trop dépenser ce soir, ou sinon il irait bientôt se retrouver fiché. Sa banquière faisait la gueule et lui avait déjà enlevé sa carte bleue, ainsi que son chéquier. Le jeune blond était obligé d'aller voir sa vieille tête de conne à chaque fois et il ne supportait plus cela. Il la traitait souvent de grosse vache derrière son dos. Mais que voulait-il de plus, il ne savait pas gérer l’argent, et ce dernier dépensait souvent à n’importe quoi. Raison de plus pour rester sage cette nuit, en somme.

Pourtant, c’est d’un bon entrain qu’il se sentait d’y aller, cette fois. Un ami envers qui il avait à plusieurs reprises rendu service était venu tôt le chercher chez lui, alors qu’il dormait toute la journée jusqu’au soir, pour partager quelques bières et lui donner quelques « pilules magiques », entre autres.
Il savait que ces choses souvent finissaient par provoquer chez lui des comportements étranges, mais il se sentait mieux avec. En fait, à cet instant, il aurait pu embrasser son collègue tellement il fut heureux d’en tenir au creux de sa main. Cela faisait des jours qu’il n’arrivait plus à s’en procurer, faute de moyens. Il y avait ça, il y avait l’herbe aussi, et la fameuse poudre blanche, et bien d'autres trucs avec lesquels il aggravait souvent son état.

Des fois, il se demandait simplement : comment pouvait-on vouloir d’un tel rébus de la société, tant il pouvait écœurer les personnes de bon sens et de bonne éducation. Mais heureusement, c’était réciproque.

Les moralistes le dégoutaient profondément.

Owens n’était pas le genre de personne à fréquenter. Pourtant, on le fréquentait, et des fois même des filles tout à fait sages, sans doute intriguées par cette part « d’obscurité » qui émanait de lui. Oui, certaines, sans doute les plus folles dans le fond des choses se disait-il, s’intéressait sincèrement à quelqu’un d’invivable tel que lui, et elles le voulaient, comme on veut un accessoire un peu bizarre et décalé, mais qui nous donne un certain look « bad », ou de « psychopathe cool », ou il ne savait quelle merde encore. Ces petites gamines filles à papa qui lui payaient ses verres d’alcool,  elles lui paraissaient si écœurantes à ses yeux sombres à lui. Elles devaient sans doute voir, en détaillant sa personne, une fascination brulante envers cet être complètement singulier, aliéné, elles devaient peut être voir l’insaisissable, l’inaccessible, la différence, et cela suffisaient sûrement à les exciter.
Owens émettait des suppositions, en vrai il ne savait pas pourquoi il attirait ce genre de filles, il ne comprenait pas tout du moins. Il émettait des jugements à leur égard et ne leur laissaient même pas de chance, telle était peut être sa bêtise, son erreur. Il n’arriverait jamais à pardonner à ceux qui ont tout, la vie avait ainsi façonné son esprit.
Souvent, il préférait la compagnie des gens marginaux à celle des gens « normaux ».

C’est sur ces pensées que lui, ainsi que son ami portant une casquette avec la mention « OBEY » et des lunettes noires opaques, partirent pour rejoindre la soirée qui se déroulait aux « Foufounes Électriques ».

En fait, ce n'était pas la première fois qu’il venait ici, mais il avait toujours pensé qu’il s’agissait d’un repaire de lesbiennes. Si finalement c’était juste un repaire de foufounes alors ça allait.
L’homme avec lequel il était, un peu plus âgé que lui, commença alors à lui parler du programme, et de « Packshot », dont il semblait déjà avoir pris connaissance depuis un petit moment.

A son arrivée, l’endroit était déjà plein, et l’ambiance promettait de passer une excellente soirée. Reconnaissant quelques têtes dans un groupe de personnes, il s’avança vers eux pour leur dire bonjour. Dans le lot, il y avait cette fille au style un peu gothique qu'il connaissait mais dont il n'arrivait pas à se souvenir, et qui lui souriait bêtement.  Soudain, tout en lui faisant la bise, alors qu’elle lui lâcha un petit « Salut Owens » innocent, il eut le souvenir désagréable d’une soirée dans laquelle il termina complètement atomisé et avait fini par régler l’affaire avec elle dans les toilettes d'une boîte. Gros malaise à cette unique pensée. Des fois il se choquait lui-même. Sa tête ne lui revenait vraiment pas. Il espérait qu’elle lâche l’affaire rapidement mais trop tard. Elle lui tendait déjà un verre d’un mélange un peu classique du style vodka-redbull, qu’il accepta quand même tout en regardant dedans. On ne savait jamais si elle n’essaierait pas déjà de l’empoisonner pour l’avoir laissée en plan le dernier soir, ou de le droguer pour ensuite le violer. Oui, le jeune homme se disait ce genre de choses avec un sérieux consternant. Il se méfiait des filles trop sentimentales, surtout lorsqu’elles ressemblaient à Alice Cooper.

« Ouais, merci. » lui répondit-il, sans émotion particulière.

Ouais, merci mais non merci.

Quand soudain, le public se mit à acclamer les artistes sur scène, entre deux musiques. Constatant alors que son ami partait déjà vers la piste de danse, il se mit à le suivre, esquivant par la même occasion Alice Cooper derrière lui. L’homme finit alors par se fondre dans la foule, commençant à boire tant bien que mal son verre, malgré le mouvement des gens complètement déchaînés, sous le rythme des basses, et c’était le DJ qui modulait l’ambiance. De loin, avec les lumières il ne cherchera pas vraiment à voir quels étaient les fameux artistes en question, et se mit à danser avec des gens qu’ils croisaient sur le chemin.

Puis, s’avançant, il revit de nouveau son collègue qui l’attrapa pour lui pointer le DJ en criant « Hey, matte mec ! C’est elle, Packshot ! » Il distinguait une figure féminine à la chevelure blonde ou colorée, il ne sut pas vraiment, les lumières de la piste trompant sa vision, la voyant simplement sautiller, danser comme bon lui semblait, au grès de ses envies.
Se tournant vers son accompagnateur, Owens lui cria « On dirait qu'elle ressemble à une de mes ex je crois ! », affirmation que son interlocuteur rétorqua par un « ahah t’as fumé mec ! ».

Mais c’était vraiment elle.

Intrigué, il continua à s’avancer pour se retrouver en face du plateau, seul à ne pas danser au milieu d’une foule mouvementée, délurée. La fille DJ semblait également prise d'une sorte de transe, guidée comme par une force, par la musique.

Billie.

Il finit son verre, puis attendit la fin du morceau pour quitter la piste de danse, se frayant un chemin à travers la foule. Enfin, il sortit.
Ce n’est qu’une fois à l’extérieur qu’il essaya de se trouver un endroit calme pour se rouler un peu de cannabis dans une longue feuille translucide.

Exerçant la tâche, il cherchait par la même occasion à s’isoler, et c’est alors qu’il vit la musicienne passer non loin de lui. La suivant alors du regard pour ne pas la perdre de vue, il s’empressa de donner un dernier coup de langue sur le bord de la feuille afin d'achever son joint.

Mais ce faisant, c’est elle qui s’aperçut de sa présence.

«  Qu'est-ce que tu fiches là ?, Les mots, si vite prononcés, qu’il s’avança d’un peu plus près, avant de lui répondre.

-Hey ! Ben écoute, je… , il tapait l’extrémité du joint qu’il tenait entre ses doigts sur sa main gauche afin de tasser.

Enfin tu vois ! », ses yeux noirs remontant vers elle, il se mit à lui sourire.

Il poursuivit alors.

« J’ai assisté à ta performance à l'instant, c’était sympa.  T’as pas changé, toujours aussi bonne ! », termina-t-il, son petit accent américain accentuant le comique de la situation.

Puis il se rectifia, n’arrivant pas à dissimuler un sourire en réponse à sa précédente maladresse.

« En musique jveux dire. »

Lui, il avait changé. Physiquement tout du moins, quand on le regardait bien, et ce malgré qu’il fasse un peu de sport régulièrement, il avait perdu pas mal de poids en graisse et en muscle entre temps. Également, ses cheveux avaient poussé, mais il avait toujours aussi mauvaise mine. Ou peut être pire qu’avant en fait.

Ce soir-là, il n’était pas habillé très classe comme pouvaient l’être d’autres, il était « à la normale » t-shirt à la con et petit effort du jean pour l’occasion, alors qu’il adorait se mettre en jogging large.

Tout en portant à ses lèvres l’objet auparavant dans ses mains, il sortit un briquet et l’alluma. Puis, il inspira avec profondeur une bouffée et soufflant, l’homme tendit la chose à son interlocutrice.

« Tiens. Tu reprends ton taff après ou t’as fini ? », suggérant qu’il aurait bien voulu rester avec elle, mais qu'elle n'était pas obligée.

A cet instant il pensait encore que plus rien ne les liait vraiment.
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MessageSujet: Re: BILLIE & OWENS 1.   BILLIE & OWENS 1. EmptySam 25 Oct - 12:57


T'enflamme pas pétasse, tu sais moi j'te trouve vraiment classe.



Billie faisait rarement attention au monde qui l'entourait, surtout quand il y avait de la musique, et encore pire si elle était aux commandes de cette dite musique. C'était pour elle vital, transcendant, nombre de fois elle comparait un concert à l'acte sexuel tellement ça lui était exaltant, jamais elle ne saurait être en manque disait-elle puisque la musique comblait tout le vide qu'elle aurait pût ressentir. Déchaînée, enjouée, remuante, la blondinette se mouvait sur l'esplanade accompagnait des autres "zozios de la night", on la charriait parfois sur ses goûts kitsche et sur certains sons jugés "commerciaux", mais c'était là toute la simplicité de Billie, elle avait beau s'avérer parfois froide et exigeante, mépriser les uns pour une erreur totalement absurde et vénérer les autres sur un détail vestimentaire à la con ou une façon de bouger, niveau musique elle demeurait une personne très ouverte. Les soirées DJ Set était l'occasion rêvée pour se laisser pousser des ailes et sentir sa tête faire des tours et des demis-tours. D'une techno minimale mesurée à la perfection à des sets modifiés de ses propres performances qui nécessitaient qu'elle pousse la chansonnette de façon tout à fait déstructurée en passant par un son énervé de Marylin Manson et un son "rich-bitch" à souhait (comme elle aimait le dire) comme "Perfect" de Princess Superstar : la soirée faisait des montagnes russes.

Bref, nous voilà donc à la sortie où Billie pourrait s'attraper une pneumonie en sortant si peu couverte dans la fraîcheur de la nuit après avoir tant transpirée, et qu'une gueule et une dégaine plus que familière se dévoile à ses côtés.
La musicienne observait le blondinet faire tout en buvant une gorgée de bière. Son explication était nulle, il n'avait rien à dire de particulier quant à sa présence aux Foufounes Électriques ce soir, mais quelque part ça lui importait peu. N'étant pas du genre douée avec les mots Billie n'en tenait pas rigueur à ses compatriotes de lui ressembler sur ce point de vue là, d'autant plus que la plupart du temps elle se moquait de ce que les gens disaient avec leurs mots. En revanche le regard d'Owens, lui, disait quelque chose d'un peu plus censé. Peut-être car ses yeux noirs étaient signifiants, expressifs, peut-être car elle avait autrefois apprit à lire en eux : car ce blond déglingué qu'elle venait d'apostropher froidement c'était son ex, son ex avec qui ils avaient fait un tour à Las Vegas, pour rire.
Rire ouais.


Billie remonte l'une de ses manches qui commençait à se faire la malle et se tient un peu plus droite pour que ça ne recommence pas. Elle rit légèrement avant de terminer sa pinte cul sec et de poser le gobelet sur un rebord.

- En tout.

Répond-t-elle simplement. Elle venait de rire pourtant, mais elle voulait pas trop rire non plus. Et puis, ils savaient tout deux de quoi ils parlaient.

Posant un pied sur le mur derrière elle et s'y adossant par la même occasion, la jeune femme observa son ex. Il semblait pas très glorieux, elle savait pas trop si ça l'émouvait ou la faisait rire.
Tout deux parlaient autrefois anglais quand ils vivaient ensemble, Billie venant de Toronto elle avait apprit le français grâce à ses pères et à sa venue à Montréal. Grâce à Keir aussi alors.
C'est pourquoi elle répondit en anglais :

- Je ne sais pas.

Sans rien dire, elle l'observe à nouveau avant de faire un mouvement de tête vers lui.

- Tu fais tourner ?

Après quoi, elle lui demandera depuis combien de temps il est revenu dans le coin.

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MessageSujet: Re: BILLIE & OWENS 1.   BILLIE & OWENS 1. EmptyDim 26 Oct - 21:32
La fumée dessinait dans l’air glacé de la nuit des formes ondoyantes. Malgré son t-shirt blanc, à la charmante inscription en lettres capitales noires  « GIMME PUSSIES » (= donne-moi de la chatte), il n’avait pas froid, il était habitué aux températures d'ici. Il ne s’était simplement pas posé la question pour elle. Et il ne pensera pas à se la poser.

Elle avait complété sa remarque par « en tout. »
Elle était comme ça, elle. Et c’était vrai, elle avait raison. Enfin, elle n’avait pas toujours été « bonne » en tout, mais bon, pour ce à quoi celle-ci faisait allusion, il ne pouvait pas le nier. Elle était excellente en ça oui, si c’était ce qu’elle voulait lui faire dire. Peut-être aurait-elle voulu qu'il lui exprime plus clairement, mais elle savait sûrement ce qu'il en pensait. Ils se connaissaient trop bien pour feindre l'innocence.

Les mots n’avaient plus aucun intérêt lorsque le regard en disait bien plus.

Cette dernière lui répondit par la suite en anglais, tout naturellement. Owens avait l’habitude de parler ici en français à présent, ce qui n’était pas tout à fait le cas au début. Ensemble ils avaient toujours parlé anglais, et bien qu’il avait perdu l’habitude, il était plutôt content de retrouver sa langue maternelle avec elle.
Surtout que franchement, il s’exprimait bien mieux ainsi. En anglais, ses expressions devenaient plus souples, sa diction plus rapide, et son accent américain le faisait parler avec un jargon un peu vulgaire que parfois certaines personnes n’appréciaient pas particulièrement. Et ce n'était pas forcément le cas dans cette belle langue française.
Celui-ci lui laissa prendre le joint entre ses longs doigts fins, puis abrita ses propres mains dans les poches de son pantalon un peu large, devenu trop grand.

Depuis combien de temps il était revenu ?

« Y’a pas si longtemps. Les choses ne se sont pas passées comme je le voulais. », faisant référence à la manière dont ils avaient choisis chacun de prendre des chemins différents, à la façon dont il avait complètement échoué dans toutes ses entreprises, et à la façon dont tournait sa vie en ce moment. Enfin, elle devait bien se douter de quelle genre de personne il était depuis le temps.

Il ne voulait pas s’attarder sur des détails.

« Je t’aurais bien invité à boire autre chose, mais j’ai pas un sou sur moi. »

Puis, se mettant à chercher dans la poche de son jean, il en sortit deux comprimés bleus, dont le dessin inscrit dessus représentait un smiley.

« Tiens, j’ai ça sinon. Si ça te dit de t’amuser, marquant une pause, puis rajoutant : comme avant. »

Et il avait déjà gobé un des cachets en questions.

On n’arrivait à voir dans les yeux du jeune homme si la pupille se différenciait du reste, le tout formant un ensemble parfait, comme deux pierres noires qui toisaient sans interruption la personne qui lui faisait face.
Ces mêmes yeux lugubre ainsi la regardaient, fixaient ses deux iris clairs sur un visage faussement angélique, aux traits quelques fois peu féminins. Des fois le regard du jeune homme venait détailler autre chose, s’attardant sur sa poitrine quelque peu chétive habillée d’aucun soutien-gorge -mais il n’y avait rien qui avait besoin d’être maintenu autrement que par ses propres mains là-dessous de toute façon-, sa chevelure colorée et décolorée à outrance, ses bras, sa petite taille, ses grands pieds chaussés. Il se rappelait lorsqu’elle marchait avec lui pied nu sur la route, les chaussures dans la main.

C’était bien.

Échangeant d’une main à l’autre la fumette qu’ils avaient entamée ensemble, il observait, chaque fois qu’elle se rapprochait, ses doigts aux ongles complètement ravagés. Celui-ci se souvenait de toutes les fois où il l’avait vue se les ronger. Il faisait attention à ce genre de détails, sans vraiment en dénoter quoi que ce soit.

Elle semblait s’épanouir de plus en plus dans sa musique. Il était surprit de sa popularité. Pas surprit parce qu’il ne la pensait pas capable, au contraire, il était presque admiratif de l’artiste accomplie que cette dernière était à présent devenue. Tant mieux, au moins elle réussissait à vivre de sa passion et cela faisait plaisir à voir.

Quant à lui, c’était la décadence.

« Je suis venu mais à vrai dire j'savais pas que c’était toi qui étais sur scène ce soir. J’étais dans le public et quand je t’ai vu, j’ai été surpris. Je me suis mis face à toi. J’avoue, tu m'as fait bander dur. »

Aucune retenue, les mots étaient lâchés, crus, tels quels.
C'était un compliment comme il ne pourrait pas en prononcer de plus gentil.

On entendait encore la musique électro, et celle-ci lui donnait des fois envie de danser.
Il inspira une bouffée une dernière fois.

« On bouge ? », questionna-t-il alors, lui suggérant de repartir à l’intérieur pour se défouler un peu.
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MessageSujet: Re: BILLIE & OWENS 1.   BILLIE & OWENS 1. EmptyMer 29 Oct - 21:45


T'enflamme pas pétasse, tu sais moi j'te trouve vraiment classe.



La jeune femme que l'on appelait trop souvent à tort "fille" attrapa le joint qu'Owens ne rechigna pas à lui tendre suite à sa demande. Tirant une bonne latte de celui-ci, qu'elle prit soin de dé-gus-ter, ses yeux verts ne lâchaient pas le blondinet. Sa dégaine, son physique, tout. Elle se souvenait un peu, Billie, maintenant qu'elle lui faisait face, à leurs différentes soirées passées ensemble. Ces fois où rien que le voir lui donner envie de le frapper ou de ne pas lui parler, et ces fois où au contraire elle avait juste envie de se blottir dans ses bras, passer une main dans ses cheveux bordélique, se sentir aimée ne serait-ce que par une embrassade et avoir l'impression que tant qu'ils ne se lâcheraient pas rien ne pouvait arriver.
Ces moments semblaient bien lointains désormais, et la réaction première de la musicienne n'avait rien fait pour réduire la distance, mais ce n'était pas vraiment comme si Owens allait s'en formalisait, de part son caractère et aussi car il la connaissait plutôt bien.

Tirant une latte de plus, Billie rend son joint au blondinet en hochant doucement la tête à sa réponse.

- Malchanceux.

Lâche-t-elle platement avant de lui sourire.

- J'ai les boissons offertes ici, du moment que j'abuse pas trop non plus. Donc c'est bon.

Sur ces mot, la frêle Billie hausse les épaules. Les codes de galanterie et compagnie c'était pas vraiment son truc, et même si Owens n'avait rien dit de vraiment galant depuis que leurs regards s'étaient croisés ce soir là, l'invitation y faisait légèrement appel, elle débarrassa donc le sujet d'un revers de main. De toute manière il était à sec, alors.

Pas du genre bavarde, elle se mit alors à jouer avec ses cheveux, un peu, avant de bouger ses pieds, un peu plus, jusqu'à ce que l'énergumène avec qui elle s'était autrefois mariée attira une nouvelle fois son attention. Intriguée, Billie-Magdalene se rapproche et observa sa main, ou plutôt ce qu'il tenait dedans. Jamais à cours de ressources dans ce domaine le Owie, ce qui était toujours aussi plaisant. Sans vraiment hésiter elle prit le cacheton restant avant de lever les deux bras en l'air en prenant une grande inspiration.

- Ça c'est une putain de bonne idée Owie.

Les effets n'allaient pas se faire sentir dans l'instant, mais ils viendraient la surprendre pendant qu'ils retourneraient danser et ça serait d'autant plus bon.
Rigolant à ce qu'il lui dit, Billie lâcha un "putain" avant de se rapprocher.

- Tu dis ça car tu sais que rien qu'avec des mots comme ça je peux mouiller. Tu dis aussi ça car tu sais qu'après je vais avoir envie de te provoquer toute la soirée et , yeah, ouais, t'aime bien l'idée, vrai ?

Secouant un peu la tête, amusée, elle remet ses lunettes de soleil sur son nez tandis que les premiers son de la musique se font entendre.
Jack. Let's Jack. Jack. Let's Jack. Jack. Let's Jack. Jack. Let's Jack. I want your body, everybody wants your body so let's jack. Let's Jack. I want your body, everybody wants your body so let's jack.
Déjà dans le son Billie bouge un peu la tête et avance pour retourner dans le club, jouant d'épaules et de hanches qu'elle possède assez maigres pour traverser la foule tout en dansant. La chaleur est intense, les corps transpirent, la lumière trouble et réchauffe. Billie adore danser les yeux fermés, elle adore plus les lunettes de soleil lorsqu'elle en a pas besoin, ça lui permet de conserver sa bulle et de se donner toute entière à la musique qui lui semble parfois faire partie de son sang. Elle danse un moment sans se préoccuper d'Owens jusqu'à ce qu'un nouveau son soit envoyé. Les notes plus aigues, plus aériennes, plus légères lui rappellent sans raison le blondinet. Elle se retourne alors vers lui, son esprit est troublé, elle sourit comme une niaise et lui prend la main pour qu'il vienne déconner avec elle encore quelques minutes qu'ils sont incapables de compter.

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MessageSujet: Re: BILLIE & OWENS 1.   BILLIE & OWENS 1. EmptyVen 31 Oct - 1:22
« Ouais. »

Le timbre de sa voix. Les vibrations qu’elle procurait dans l’air, rencontrant les oreilles du jeune homme, l’élocution de ses mots et leur illustration, suffisaient parfois à faire monter la pression en lui. Durant l’espace d’un instant il avait senti une dose d’adrénaline monter, et ça n’était pas encore dû à ce qu’il venait de prendre.

C’était une joueuse, tout comme lui. Un jeu sans règles, car aucune contenue n’existait entre eux. Ils étaient ainsi faits et le resteraient, tels quels, au naturel. Pourquoi chercher à comprendre. Ils n’avaient pas à justifier leurs paroles, leurs pensées, leurs envies, leurs actes, leur relation.
Tout en terminant sa fumette il l’avait ainsi regardée passer devant lui, jetant le mégot, et l’avait ensuite suivie jusqu’au milieu de la foule excitée.
Bien que les apparences ne le suggéraient pas forcément, Owens n’était pas de ceux à complexer sur sa façon de danser, bien au contraire. Il bougeait strictement comme l’envie et la musique le portait. Il avait une attitude désinvolte, se mouvant avec aisance et en rythme, et bien que parfois ses mouvements manquaient de cohérence, ce qui comptait, plus que de savoir bien danser, c’était qu’il s’amusait. Il se sentait bien. Car c’était son univers.

Les basses profondes, tandis que la voix électronique répétitive résonnaient en lui et peu à peu le plongeaient dans une sorte de transe. L’humide chaleur des corps, le son envahissant sa tête, lui faisait parfois penser à l’acte sexuel. Souvent même. La musique devenait alors comme un orgasme, elle envahissait tout son être et le plongeait dans un état second, elle le rendait zombie, lui donnant la faim et la soif.

La faim et la soif.

Jack, Jack, Jack, Jack, Jack. Let’s Jack.

Et il y avait Billie. Il ne savait pas encore pourquoi, mais il avait envie d’être avec elle ce soir. Il avait envie de s’amuser avec elle, de s’éclater comme il n’avait pu le faire depuis longtemps. Lorsque vint la seconde musique, tous deux se regardèrent alors. Owens se mit à lâcher un rire bref. Elle avait toujours ses putains de lunettes sur le nez.

Cette dernière lui saisit la main. Bougeant de la tête, puis tentant de remettre ses cheveux en arrière d’une main car ceux-ci commençaient à le faire transpirer, il ne put s’empêcher de lui sourire de nouveau.
Le jeune blond profita alors de ce rapprochement pour danser avec elle. Relâchant sa tête, ses muscles, il laissa son corps se détendre sous un son plus léger. Il aimait vraiment ce genre d’instant. Vivre le moment présent à fond. C’était ce genre de sentiment qui l’animait précisément à ce genre d’instant.
Il se rapprocha encore. Sa tête à peine au-dessus d’elle, il la regardait tout en bougeant plus tranquillement. Elle tenait encore sa main. Parfois elle avait ce genre d’attitude innocente qui le surprenait toujours. Ou plutôt non. Car c’était ce qui la définissait par moments. Elle était insouciante, innocente, et criminelle à la fois. Criminelle, oui. Il savait qu’elle était capable du pire autant que du meilleur ; Elle était comme lui, ou sans doute mieux encore. Il se disait que le temps ne la changerait pas.

Là, il attrapa la main de la jeune canadienne tout en continuant de bouger doucement au rythme de la musique. Il porta alors un des doigts de celle-ci à sa bouche sèche, et le mordilla légèrement et lentement à plusieurs reprises avant de le retirer. Ce faisant, il ferma les yeux durant ce bref moment, et les rouvrant sur elle, il glissa cette même main sous son t-shirt blanc, pour la lâcher enfin.
Il berçait légèrement sa tête au rythme des basses et s’abandonnait à l’instant, laissant ce moment s’imprégner en lui. Une certaine légèreté flottait dans l’air, et le faisait, peu à peu, planer sur la piste.
Sous les lumières changeantes de la scène, il voyait encore le visage de Billie. Plus rien n’était autour d’eux, juste la foule. Les gens qui, comme eux, profitaient de leur soirée, s’évadaient quelques instants, se perdaient peu à peu, s’abandonnaient. Celui-ci commençait à avoir chaud, mais la transpiration ne le gênait pas. Il se sentait comme un animal, parmi tant d’autres.

La faim et la soif.

Il lui aurait sans doute mangé plus que le doigt s’il avait pu. La main, le bras, tout ce qui aurait suivi bien sûr.
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MessageSujet: Re: BILLIE & OWENS 1.   BILLIE & OWENS 1. EmptyDim 16 Nov - 15:05


T'enflamme pas pétasse, tu sais moi j'te trouve vraiment classe.



Lorsqu'Owens attrape sa main Billie s'arrête un peu de remuer et le fixe, se demandant à quoi il joue, sans réellement se questionner à vrai dire, elle attend juste de voir ce qu'il a encore derrière la tête, sûrement rien de grandiose mais sous exta', avec Owens, on ne sait jamais. Alors qu'ils dansaient de façon presque innocente, dans une bulle clairement artificielle que seule la musique et leur deux âmes et un peu de drogue pouvaient constituer, le blondinet se hasarda à une certaine forme de drague. Sur le coup la musicienne se mit à rire avec une pointe de moquerie, il avait pas trop la gueule de Beyoncé ou de Rihanna pour jouer à ça, alors elle esquissait un léger sourire en coin et repensait vaguement aux conneries pseudo-romantiques qu'ils avaient pu faire ensemble. Comme leur mariage par exemple, partis en camionnette avec quelques amis, Billie portait son habituel body noir, le même qu'elle portait ce soir et quasiment tout les soirs, un short trop grand, des guêtres, des bottines, un kimono en guise de veste, une casquette sur la tête.. Et la dégaine d'Owens, tout aussi raffinée qu'elle. Mais ce soir là ils avaient été heureux.
Musique fresh, c'est Totally Enormous Extinct Dinosaurs qui lui fait se souvenir de ça. Eux et la drogue.

- Abruti.

Dit-elle en retirant sa main, comme si elle était gênée, ou pudique, ou offusquée.
Elle paraît distante, glaciale, mais quand No Fun arrive elle reprend la danse. Elle délire un peu dans son coin, elle danse comme une dégénérée, elle n'attend pas que le blondinet suive son rythme ou ses pas ou quoi que ce soit, elle est perchée Billie à ce moment précis, rien n'est prémédité, surtout pas avec cette énergumène. Alors quand finalement elle reporte son attention vers Monsieur tâte mes abdos, Magda' passe ses deux mains sous son t-shirt à nouveau, légèrement, juste en bas. Elle ne monte pas plus haut, elle ne le caresse pas en long en large et en travers. Juste elle pose ses mains sur sa peau avant de se pencher et poser ses lèvres sur les sienne.

Les basses résonnent dans sa poitrine.
Adrénaline ? Excitation ? Musique ?

Les basses résonnent dans ce baiser.

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MessageSujet: Re: BILLIE & OWENS 1.   BILLIE & OWENS 1. EmptyLun 24 Nov - 1:41
Non il n’avait pas la gueule à Beyoncé ou Rihanna, c’était clair. Ni même celle à Chris Brown ou Ryan Gosling. Il faisait plutôt penser à Kurt Cobain dans ses heures les plus folles.

Rape me, rape me my friend.

En fait, à cet instant, son teint plutôt déjà clair de nature commençait à carrément devenir blême. La transpiration, accentuée par la prise de stupéfiants, rendait ses cheveux mouillés et finissait par foncer leur teinte.
Peu à peu, il sentait son esprit se dilater en même temps que ses pupilles noires devaient déjà sûrement l’être. Mais on ne voyait aucune différence dans son regard, et il conservait souvent cet air complètement décalé.
C’est de cette même manière qu’il se mit à rire lorsqu’elle le qualifia d’abruti.
Dans le passé, ils s’insultaient souvent. Mais « abruti », sorti de cette façon-là, il ne l’avait pas encore entendu. S’il avait pu réfléchir à cet instant, il n’aurait peut-être pas ri. Il se serait sûrement posé la question.
Les mains moites de ce dernier se mirent alors à attraper sa propre chevelure qui tombait déjà sur ses yeux, pour l’ébouriffer. Il ne s’était même pas rendu compte de la suite des évènements, ni même du changement de musique qui pourtant l’entraînait dans sa transe.
Sa bouche lui parut sèche d’un coup.

Il ne s’était pas non plus rendu compte que Billie était revenue vers lui.
Owens se stoppa net lorsque les lèvres de la jeune femme rencontrèrent les siennes. Sur le moment, la sensation lui parut tellement agréable et familière à la fois qu’il ne parvint à en décrocher. Abaissant lentement ses bras, il ressentait l’instant jusqu’au plus profond de lui. Avant qu’elle ne se retire, s’avançant, il rattrapa sa bouche pour avoir droit à un baiser plus long. Dans l'élan, ce dernier avait simplement posé sa main dans le creux de son dos.
Il ne savait pas qu’est-ce qu’elle pourrait encore ressentir pour lui, il n’arrivait pas à se le figurer dans son esprit. Il préférait alors ne pas se poser de questions. Celui-ci prendrait les choses comme elles venaient trop souvent. Il l’a prendrait sûrement si jamais elle venait à lui.

Pour lui, à ce moment précis, il prit cela pour un jeu.

La  machine à fumigène se mit alors en marche dans la salle. La brume artificielle rendait la matérialisation des faisceaux lumineux possible, jouant avec les couleurs que projetait cette source de lumière sur la foule. La machine dégageait une quantité importante de cette vapeur de carboglace abusivement utilisée dans ce genre d’endroit, ce qui les recouvrait tous deux à présent.
Dans la brume verte, rose, parfois bleue, il la voyait encore, face à lui. Ils étaient dans leur univers. Il essayait encore de soutenir son regard sur elle, sans comprendre ce qui l’animait à présent.

L’instant du baiser n'avait duré qu'à peine quelques secondes. Une fois l'affaire achevée, Owens s'était senti paradoxalement à des kilomètres d’elle. Il avait l’impression d’un coup de mesurer le temps qui s’était écoulé. Ces années durant lesquelles ils s’étaient perdus de vue, bien qu’ils n’avaient jamais cherché à se recontacter non plus. D’un coup il lui semblait mesurer la distance.
Celui-ci tarda à décrocher ses yeux de marbre noir des lèvres de la jeune femme, qu’il savait abîmées, car elle avait ce genre de manie à toujours se les mordre pour en défaire la peau morte avec ses dents.

Lorsque la fumée se dissipa, l’agitation autour d’eux parut reprendre, alors qu’elle n’avait jamais cessée depuis qu’ils étaient là, le jeune homme en avait juste eut l’impression.
Ce dernier rapprochant alors ses lèvres des oreilles de la jeune canadienne, il eut un bref moment d’hésitation, un instant qui dura l’espace de quelques fractions de seconde, mais qui ne sembla pas tout à fait naturel.

Enfin il lui dit :

« Viens. »

L’homme l’entraîna alors à travers la foule, vérifiant par moments qu’elle le suivait encore, comme par peur qu'elle n'aille autre part et qu'il ne la retrouve plus jamais, jusqu’à sortir de la piste. Il se dirigea alors vers le bar, puis trouva une place parmi le monde qui stagnait à cet endroit, attendant eux aussi le barman qui enchaînait les commandes. Il se mit alors à commander deux verres d’un vodka-redbull, mais comme il n’avait pas envie de mendier la charité auprès de Billie, il paya son dû puis revint vers celle-ci pour lui donner le verre.

« Tiens, j’ai menti j’avais assez. J’ai trop soif. se justifia-t-il alors, puis enchaînant vite la suite, On fait une pause ? »

Il partait du principe que bien sûr, ils resteraient tous deux ensemble toute la soirée. Il espérait au fond de lui que personne ne vienne la chercher. Mais bon, en même temps il s'attendait presque que quelqu'un qu'elle connaissait vienne les déranger, car après tout c'était à la base un peu sa soirée. De plus, il savait que Billie avait bien plus d'amis que lui. Et qui sait, peut-être qu'elle avait un mec, ou une fille, quelqu'un, enfin il se figurait cela dans son esprit sans vraiment chercher, et ce bien qu'ils venaient de s'embrasser. Toutes les relations amoureuses n'étaient pas censés être très sérieuses. Lui-même n'était pas quelqu'un de très sérieux.

A ces songes, il ne put s'empêcher de lui demander :

« T'as quelqu'un, une relation, ou un plan cul en ce moment ? »

Direct. Net, et précis.
Et il faisait comme si cela ne changerait rien de toute façon.
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MessageSujet: Re: BILLIE & OWENS 1.   BILLIE & OWENS 1. EmptySam 6 Déc - 18:17


T'enflamme pas pétasse, tu sais moi j'te trouve vraiment classe.


Elle sourit, presque fière d'elle lorsque dans un instant elle constate que Owens la regarde encore. Les basses , toujours ces basses qui soulèvent sa poitrine, qui stimulent la drogue, qui font trembler son bas ventre, qui la font se sentir comme quelque chose qui ressemble à de la puissance. Décrochant son regard de celui qui lui semble tout à fait perdu du blondinet, Billie discute rapidement avec une autre personne qui la complimentait sur son set demandant si elle allait y retourner ce soir, elle secoue la tête affirmativement en souriant, elle bégaye un peu en remerciant la personne avant de lever le pouce. C'est okay, la soirée est loin d'être finie.
Sans réellement entendre ce que lui dit son ex, la jeune femme comprend qu'il faut le suivre, enfin que c'est ce qu'il voudrait du moins, pas spécialement apte à réfléchir elle le suit alors et attends là où il lui semble logique d'attendre.

Attrapant par la suite le verre que lui tend Owens, Billie le regarde en fronçant les sourcils. Un seul verre ?

-T'as mis du GHB dedans ou quoi ?

Restant sans bouger quelques secondes, croyant totalement à la question capillotractée (quoi que) qu'elle venait de poser, la musicienne hausse finalement les épaules et boit son verre rapidement avant de tousser à sa question.

-Je m'aie moi.

Un son des fabuleux Crystal Castles débute alors, alourdi l'ambiance mais pas de façon négative. D'une façon... intéressante.

-Et d'autres..

Billie se faufile entre quelques personnes pour poser le shot avant de revenir à sa place.

-Ta question est idiote, je ne te la retournerais pas.

Elle s'approche un peu plus de lui, l'enlace alors, longuement, fortement, avant de souffler à son oreille :

-Tu passes à la seconde ou je me casse ?


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MessageSujet: Re: BILLIE & OWENS 1.   BILLIE & OWENS 1. EmptyMar 20 Jan - 4:03
Du GHB ? Il n’était peut-être pas encore assez timbré pour ça. Mais l’idée le fit sourire, tandis qu’il entreprit d’aller chercher le deuxième verre  sur le bar, puis tenter avec elle d’esquiver les gens.

A l’ouest, il se mit alors à regarder ailleurs, l’histoire d’un moment. Il avait bien entendu sa réponse, avant qu’elle ne manque de s’étouffer. Quelle conne. Ils étaient comme des cons tous les deux. Elle avait déjà déposé son verre et revint vers lui avec une classe qu’il adorait chez elle.
Il allait déjà répondre à sa réponse à elle, se sentant comme obligé de se justifier.

«  Bah moi tu sais… »

Pas le temps de répondre, les yeux d’Owens revinrent immédiatement vers celle-ci, alors que cette dernière  se mettait déjà à l’interroger de la façon la plus directe qui soit, et il bu d’un trait son shooter.

« Mais… »

Interloqué, son attitude frôlait déjà la connerie. Il prit un air faussement offusqué.

« Et si j’ai pas envie hein ? Depuis quand on est des animaux ?? »

Dans une transition entre musiques inattendue, on pouvait entendre VOUS ETES DES ANIMAUX en fond sonore dans la piste de danse.

Dans un élan de folie, il l’a saisit alors, récupérant ses jambes autour de sa taille, et l’installa brusquement sur une table non-loin, dans un coin d’ombre, virant les verres perdus qui s’y trouvaient, ne tenant plus compte des gens autour.

Ses lèvres cherchèrent alors l’odeur, la chaleur, le goût de la chair dans son cou, et trouvèrent les épaules blanches de la belle, déjà découvertes sous le feu de l’action, sa robe se retrouvant alors rapidement débraillée.
Sa main moite vint alors se balader sous la jupe, remontant le long de sa jambe, suivant la courbe de ses formes timides, avant de ne rapidement rencontrer l’élastique de son sous-vêtement, qu’il n’hésita pas à ignorer. Les doigts du jeune homme venaient déjà tâter son petit derrière, elle-même assise sur la matière de la table, sans aucune pudeur. La pression monta alors en lui plus rapidement encore qu’il n’y cru, bien qu’il ressentait les effets de ce qu’il avait avalé plus tôt.
Il empoignait déjà d’une main sa hanche, et sa bouche revint vers son visage, c'est là que ses yeux s’arrêtèrent sur elle.

« Et ensuite ? Comment ça se passe ? »
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