Sujet: blood on my hands (sheldon) Dim 5 Oct - 22:36
Sheldon Jay Caulfield
ft. gerard way
Nom +caulfield. le nom de son père, militaire, et ne donnant plus aucun signe de vie depuis longtemps. Prénom(s) +sheldon. un nom banal. d'un mec d'une série aussi, un mec chelou.. dommage pour lui. jay. normal, banal, bref. Date et lieu de naissance +douze juin, salem, dans l'oregon. Âge +trente ans, et toutes ses dents. Nationalité +canado-américain. Origines +américaines, canadiennes, françaises et anglaises. Situation amoureuse +en instance de divorce. Sexualité +girls, girls, girls. Métier +libraire, simplement. Groupe +grow your beard out. Caractère +impulsif, franc, réfléchi, intelligent, violent.
il est né vingt minutes après son frère jumeau. à croire qu'il ne voulait pas sortir. + quand sa mère, lui et son frère se sont barrés à montreal, à cause de leur père, il n'a pas montré une once de tristesse, alors qu'il le vivait très mal. + lui et son frère avaient une très bonne relation, étant jeunes. + sheldon était quelqu'un de violent, surtout après leur départ de l'oregon. + il a eu la plupart du temps de bonnes notes, surtout dans tout ce qui touche le travail manuel. + c'est quelqu'un d'impulsif et de désorienté. + affectueux avec les gens qu'il apprécie, il n'hésite pas à le montrer, même si cela se fait de moins en moins. + ses trois ans en prison l'ont rendu solitaire, à en mourir. + il n'a jamais revu sa fille depuis le divorce, car la justice le lui interdit. + la relation avec son frère est désormais difficile, voir inexistante. + il a tenté de revenir vers son frère dès qu'il a pu être mis en liberté conditionnelle, sans succès + gamin, jack avait pris son frère sous son aile. + il a été incarcéré pour tentative de meurtre sur sa femme. + son passé le suit malheureusement tout le temps, et il n'adresse quasiment la parole à personne, surtout de sa famille. + il boit de temps en temps, sans abuser. + quand il était enfant, il se battait souvent avec les autres. + sheldon est quelqu'un de réfléchi, et qui fait désormais attention à tous ses faits et gestes. + il aime bien les animaux, surtout les chats. + il n'a jamais eu de but professionnel, même à l'école, à part des choses plutôt farfelues.
Qu'est-ce qui t'as fait venir vivre à Montréal ? rien. juste sa mère, parce qu'elle vient d'ici. mais rien. il n'avait pas l'envie de venir ici. et il ne considère toujours pas cet endroit comme chez lui. de toute façon, il n'a nulle part où aller, alors il se contente de ce qu'il a.
Si tu devais vivre ailleurs ce serait où, et pourquoi ?n'importe où, mais loin d'ici. sheldon aurait aimé retourner vivre dans l'oregon, comme avant. mais ça n'est pas possible, et rien ne lui permet cela pour l'instant, mais il y pense..
Participes-tu à la vie culturelle de la ville ?non. il préfère passer inaperçu, parce qu'il fait peur. c'est sûr qu'avec sa tête de gamin, il va venir vous découper la tête... il reste donc cloîtré dans sa librairie..
Voir de plus en plus de touristes, ça te fait quoi ?très clairement, ça le fait chier. il voudrait juste éviter de se faire un peu plus voir, en fait. la seule chose positive c'est vraiment les affaires de sa librairie et encore. trop de gens tue les gens.
Trouves-tu qu'il y a assez d'événements culturels ?qu'il y en aie ou pas, ça ne change rien à la vie de sheldon. il n'y participe pas, de toute façon, à quoi bon ?
Plutôt caribou ou lynx ?lynx, parce qu'on dirait un gros chat, et que les chats, c'est la vie.
behind the scene
ton pseudo/prénom +alexandra ou .cemetery. ton âge +seize ans. ton pays/ta région +france. comment as-tu connu le forum ? +yolo swag. qu'en pense-tu ? +très très beau comme nous tous. ta présence +sept j sur sept. es-tu un scénario ? si oui, de qui ? +nope. un dernier mot ? +we are the world.
Code:
◤ <qu>gerard way</qu> + <av>sheldon j. caulfield</av>
Invité
Sujet: Re: blood on my hands (sheldon) Dim 5 Oct - 22:36
you shoot me down but i won't fall
nous sommes nés un beau jour de juin, le douze. oui, nous. malheureusement pour nos parents, nous étions deux. je suis arrivé vingt minutes après mon frère, anthony. ils m'ont affectueusement (et malheureusement) donné le nom de sheldon. histoire de pouvoir m'appeler sheldinette, sûrement. bon, rien de spécial jusque là. nous vivions à salem, dans l'oregon. jolie ville, l'endroit où j'ai passé mon enfance jusqu'à mes huit ans. de ce que je sais, j'étais le plus agité des deux. et le plus difficile. mais bon, on m'aimait quand même, je crois. nous étions deux frères aimants, et qui aimaient passer du temps ensemble. je crois que nos premières années se résument ainsi. je suis trop vieux pour me souvenir de quoi que ce soit. les petits détails étant que nous ne voyions que très peu notre père. toujours parti pour des missions à travers le monde. dès lors, je crois que je me suis juré de ne jamais faire militaire. même si j'étais un gosse et que je ne remarquais pas forcément, son absence était difficile et se ressentait dans la maison familiale. enfin, surtout pour notre mère. c'était dur pour tout le monde, et nous grandissions à vue d'oeil. mais sans lui, sans amour paternel. bon, il nous envoyait des jouets, de temps en temps, mais ce n'était rien comparé à sa présence. tant pis pour nous. puis il y a eu les débuts à l'école, les premières bagarres, les premières punitions et toutes ces choses. oh, il bossait bien, mais uniquement quand il en avait envie. les choses qui consistaient à dessiner, ou à colorier le passionnait. il pouvait en faire pendant des heures et des heures, à en oublier le temps qui passe à côté. un vrai gamin, quoi. j'ignore si nos parents, enfin, notre mère - vu qu'on vivait donc quasiment qu'avec elle - savaient que nous allions être deux. ce que je sais, c'est qu'ils étaient heureux. plus que tout. mais je me suis souvent posé la question : et si j'aurais été seul ? égoïsme de ma part, n'est-ce pas ? mais c'est une question qui se pose. à vrai dire, je n'imaginais pas ma vie sans mon frère.
l'enfance. ô joie, n'est-ce pas. j'en garde vraiment des souvenirs très vagues. c'est surtout à partir de mes, enfin, de nos huit ans. notre mère, n'en pouvant plus de l'absence de notre père, décida de demander le divorce, puis de partir, loin. c'est comme ça que nous nous sommes retrouvés dans une ville inconnue, appelée montréal. c'était loin, loin, loin et fallait causer le français. bon de ce côté, ça va. c'était très difficile pour moi, mais comme je n'avais jamais été quelqu'un de démonstratif, je n'allais pas commencer à l'être maintenant. j'ai dû consoler mon frère, par contre. pendant pas mal de temps, des semaines. il pleurait souvent et je le consolais. de vraies loques, je vous jure. l'école était une étape horrible pour moi, parce que me sociabiliser avait toujours été un problème, même si en grandissant, ça s'améliorait. surtout à partir du lycée. avec anthony, nous nous étions toujours très bien entendus. il avait eu pas mal de problèmes au lycée, et je dois dire que sans mon soutien, il aurait été dans la mouise. de mon côté, le lycée a été une période ennuyante de ma vie. je ne foutais rien, et je n'avais aucune idée où j'allais finir après ça et mes diplômes. bah en gros, j'ai fini par faire des petits boulots, pour commencer. des trucs ingrats, et dégueulasse, type fastfood, ou ce genre de choses. puis j'ai fini par décrocher un contrat chez un informaticien. parce que ouais, ça m'intéressait, et visiblement, mes compétences lui étaient utiles. c'est ainsi que j'ai pu gagner des sous, et en mettre de côté. lorsque nous eûmes vingt ans, anthony fit la connerie la plus conne de la terre. tentative de suicide, avec des médicaments. c'est moi, d'ailleurs, qui l'ai retrouvé sur le sol de salle de bain. pompiers, hôpital. de justesse. c'est comme ça que j'ai compris qu'il n'allait pas bien, et que le perdre était une chose impensable. au fond de moi, j'avais évidemment vraiment peur pour lui. mais, comme d'habitude, je ne montrais rien. peu de temps après, j'ai rencontré amy, celle qui allait devenir ma femme. nous nous étions plu dès le début, et un an plus tard, nous nous marièrent. un peu trop vite. puis par la suite, payton est arrivée. tout ceci à une vitesse folle. nous avions emménagé ensembles, prêts à construire notre vie de famille, comme dans mes rêves. tout semblait se dérouler à merveille. la joie régnait en maître.
plus rien n'est comme avant. elle m'a quitté. et m'a envoyé en prison. je l'ai juste écorchée, avec un couteau, parce qu'elle avait menacé de partir avec notre fille pour un autre. et donc, elle a emmené payton avec elle. je n'ai plus rien. je suis fini. désormais, rien n'a d'importance. je vais partir loin d'ici de toute façon. en prison. j'ai hâte. 2011 s'annonçait pourtant une année pleine de surprises. j'étais heureux. payton était née l'année passée, elle avait un an. jamais je n'aurais pu rêver mieux comme vie. puis j'ai tout foutu en l'air. divorce, prison. « violences conjugales, tentative d'homicide ». j'ai pris cinq ans, avec possibilité de liberté conditionnelle après la troisième année. j'ai vécu mes pires jours en prison, et je crois très franchement que je ne m'en remettrais jamais. je ne voulais pas la tuer, loin de moi l'idée de laisser ma fille sans mère. ces trois années furent les pires de ma vie. peu de gens venaient me voir, d'ailleurs je crois que personne n'est réellement venu. quelques appels, mais c'est tout. la bouffe était horrible, les gens étaient horribles. et on était tous traités comme des merdes, comme si nous n'avions pas une once d'humanité et de respect. ô certains oui, ils n'ont rien de tout ça. mais j'en avais, au moins un minimum. je faisais tout pour avoir un comportement des plus exemplaires, pour qu'on me fasse sortir d'ici. j'avais quand même eu l'envie de frapper quelques mecs, mais je me suis tout de suite arrêté. je voulais sortir, et il le fallait. alors j'ai pu sortir, pour bon comportement, mais évidemment sous surveillance et interdiction de quitter la ville de montréal. mon frère refuse de me parler. on me regarde comme si j'étais un monstre. et je n'ai toujours pas vu ma fille, âgée maintenant de quatre ans. ces changements sont durs et difficiles. j'ai ouvert une librairie, que j'ai reprise à un vieux qui l'a vendait à un prix abordable pour ce que j'avais dans mon compte bancaire. je tente de renouer avec la vie, et de reprendre une existence normale. je suis quelqu'un comme tout le monde, mais beaucoup trop de gens oublient ce détail. souvenez-vous, je suis humain : je ressens.
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