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 blood on my hands (sheldon)

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MessageSujet: blood on my hands (sheldon)   blood on my hands (sheldon) EmptyDim 5 Oct - 22:36

Sheldon Jay Caulfield

ft. gerard way

Nom + caulfield. le nom de son père, militaire, et ne donnant plus aucun signe de vie depuis longtemps. Prénom(s) + sheldon. un nom banal. d'un mec d'une série aussi, un mec chelou.. dommage pour lui. jay. normal, banal, bref. Date et lieu de naissance + douze juin, salem, dans l'oregon. Âge + trente ans, et toutes ses dents. Nationalité + canado-américain. Origines + américaines, canadiennes, françaises et anglaises. Situation amoureuse + en instance de divorce. Sexualité + girls, girls, girls. Métier + libraire, simplement. Groupe + grow your beard out.
Caractère + impulsif, franc, réfléchi, intelligent, violent.

behind the scene

ton pseudo/prénom + alexandra ou .cemetery. ton âge + seize ans. ton pays/ta région + france. comment as-tu connu le forum ? + yolo swag. qu'en pense-tu ? + très très beau comme nous tous. ta présence + sept j sur sept. es-tu un scénario ? si oui, de qui ? + nope. un dernier mot ? + we are the world
Code:
◤ <qu>gerard way</qu> + <av>sheldon j. caulfield</av>

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MessageSujet: Re: blood on my hands (sheldon)   blood on my hands (sheldon) EmptyDim 5 Oct - 22:36



you shoot me down but i won't fall

nous sommes nés un beau jour de juin, le douze. oui, nous. malheureusement pour nos parents, nous étions deux. je suis arrivé vingt minutes après mon frère, anthony. ils m'ont affectueusement (et malheureusement) donné le nom de sheldon. histoire de pouvoir m'appeler sheldinette, sûrement. bon, rien de spécial jusque là. nous vivions à salem, dans l'oregon. jolie ville, l'endroit où j'ai passé mon enfance jusqu'à mes huit ans. de ce que je sais, j'étais le plus agité des deux. et le plus difficile. mais bon, on m'aimait quand même, je crois. nous étions deux frères aimants, et qui aimaient passer du temps ensemble. je crois que nos premières années se résument ainsi. je suis trop vieux pour me souvenir de quoi que ce soit. les petits détails étant que nous ne voyions que très peu notre père. toujours parti pour des missions à travers le monde. dès lors, je crois que je me suis juré de ne jamais faire militaire. même si j'étais un gosse et que je ne remarquais pas forcément, son absence était difficile et se ressentait dans la maison familiale. enfin, surtout pour notre mère. c'était dur pour tout le monde, et nous grandissions à vue d'oeil. mais sans lui, sans amour paternel. bon, il nous envoyait des jouets, de temps en temps, mais ce n'était rien comparé à sa présence. tant pis pour nous. puis il y a eu les débuts à l'école, les premières bagarres, les premières punitions et toutes ces choses. oh, il bossait bien, mais uniquement quand il en avait envie. les choses qui consistaient à dessiner, ou à colorier le passionnait. il pouvait en faire pendant des heures et des heures, à en oublier le temps qui passe à côté. un vrai gamin, quoi. j'ignore si nos parents, enfin, notre mère - vu qu'on vivait donc quasiment qu'avec elle - savaient que nous allions être deux. ce que je sais, c'est qu'ils étaient heureux. plus que tout. mais je me suis souvent posé la question : et si j'aurais été seul ? égoïsme de ma part, n'est-ce pas ? mais c'est une question qui se pose. à vrai dire, je n'imaginais pas ma vie sans mon frère.

l'enfance. ô joie, n'est-ce pas. j'en garde vraiment des souvenirs très vagues. c'est surtout à partir de mes, enfin, de nos huit ans. notre mère, n'en pouvant plus de l'absence de notre père, décida de demander le divorce, puis de partir, loin. c'est comme ça que nous nous sommes retrouvés dans une ville inconnue, appelée montréal. c'était loin, loin, loin et fallait causer le français. bon de ce côté, ça va. c'était très difficile pour moi, mais comme je n'avais jamais été quelqu'un de démonstratif, je n'allais pas commencer à l'être maintenant. j'ai dû consoler mon frère, par contre. pendant pas mal de temps, des semaines. il pleurait souvent et je le consolais. de vraies loques, je vous jure. l'école était une étape horrible pour moi, parce que me sociabiliser avait toujours été un problème, même si en grandissant, ça s'améliorait. surtout à partir du lycée. avec anthony, nous nous étions toujours très bien entendus. il avait eu pas mal de problèmes au lycée, et je dois dire que sans mon soutien, il aurait été dans la mouise. de mon côté, le lycée a été une période ennuyante de ma vie. je ne foutais rien, et je n'avais aucune idée où j'allais finir après ça et mes diplômes. bah en gros, j'ai fini par faire des petits boulots, pour commencer. des trucs ingrats, et dégueulasse, type fastfood, ou ce genre de choses. puis j'ai fini par décrocher un contrat chez un informaticien. parce que ouais, ça m'intéressait, et visiblement, mes compétences lui étaient utiles. c'est ainsi que j'ai pu gagner des sous, et en mettre de côté. lorsque nous eûmes vingt ans, anthony fit la connerie la plus conne de la terre. tentative de suicide, avec des médicaments. c'est moi, d'ailleurs, qui l'ai retrouvé sur le sol de salle de bain. pompiers, hôpital. de justesse. c'est comme ça que j'ai compris qu'il n'allait pas bien, et que le perdre était une chose impensable. au fond de moi, j'avais évidemment vraiment peur pour lui. mais, comme d'habitude, je ne montrais rien. peu de temps après, j'ai rencontré amy, celle qui allait devenir ma femme. nous nous étions plu dès le début, et un an plus tard, nous nous marièrent. un peu trop vite. puis par la suite, payton est arrivée. tout ceci à une vitesse folle. nous avions emménagé ensembles, prêts à construire notre vie de famille, comme dans mes rêves. tout semblait se dérouler à merveille. la joie régnait en maître.

plus rien n'est comme avant. elle m'a quitté. et m'a envoyé en prison. je l'ai juste écorchée, avec un couteau, parce qu'elle avait menacé de partir avec notre fille pour un autre. et donc, elle a emmené payton avec elle. je n'ai plus rien. je suis fini. désormais, rien n'a d'importance. je vais partir loin d'ici de toute façon. en prison. j'ai hâte. 2011 s'annonçait pourtant une année pleine de surprises. j'étais heureux. payton était née l'année passée, elle avait  un an. jamais je n'aurais pu rêver mieux comme vie. puis j'ai tout foutu en l'air. divorce, prison. « violences conjugales, tentative d'homicide ». j'ai pris cinq ans, avec possibilité de liberté conditionnelle après la troisième année. j'ai vécu mes pires jours en prison, et je crois très franchement que je ne m'en remettrais jamais. je ne voulais pas la tuer, loin de moi l'idée de laisser ma fille sans mère. ces trois années furent les pires de ma vie. peu de gens venaient me voir, d'ailleurs je crois que personne n'est réellement venu. quelques appels, mais c'est tout. la bouffe était horrible, les gens étaient horribles. et on était tous traités comme des merdes, comme si nous n'avions pas une once d'humanité et de respect. ô certains oui, ils n'ont rien de tout ça. mais j'en avais, au moins un minimum. je faisais tout pour avoir un comportement des plus exemplaires, pour qu'on me fasse sortir d'ici. j'avais quand même eu l'envie de frapper quelques mecs, mais je me suis tout de suite arrêté. je voulais sortir, et il le fallait. alors j'ai pu sortir, pour bon comportement, mais évidemment sous surveillance et interdiction de quitter la ville de montréal. mon frère refuse de me parler. on me regarde comme si j'étais un monstre. et je n'ai toujours pas vu ma fille, âgée maintenant de quatre ans. ces changements sont durs et difficiles. j'ai ouvert une librairie, que j'ai reprise à un vieux qui l'a vendait à un prix abordable pour ce que j'avais dans mon compte bancaire. je tente de renouer avec la vie, et de reprendre une existence normale. je suis quelqu'un comme tout le monde, mais beaucoup trop de gens oublient ce détail. souvenez-vous, je suis humain : je ressens.


 

blood on my hands (sheldon)

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