"Les enfants sont sans passé et c'est tout le mystère de l'innocence magique de leur sourire."- Milan Kundera
Une douceur inébranlable, et une presque-innocence aussi forte, voici les qualité principales de Lexie H. Powell. Née le deuxième jour du mois d’octobre 1986, à Philadelphie, elle est la fille d’une assistante sociale. Elle n’avait pas vraiment de père, celui-ci étant parti lorsque Norah Powell était encore enceinte. La passion pour les enfants de la jeune femme vient d’ailleurs sûrement de là, ayant été entouré par beaucoup de ceux-ci durant son enfance et son adolescence. En effet, Norah étant très protectrice les accueillait parfois chez elle. La médecine avait toujours été une chose qui avait passionné la brune. Son ours en peluche pouvait même en témoigner, pour le nombre d’opération qu’il avait reçu. C’est à l’âge de ses douze années que la jeune femme décide vraiment de continuer dans la voie de la pédiatrie, ayant sûrement reçu les gênes de sa mère.

Elle gardait toujours la tête haute, essayait d’avoir une éducation sans faille. Bonnes notes, et bon dossier, tel était le quotidien de la jeune femme, que cela soit collège, lycée. L’absence de son père ne l’avait jamais vraiment inquiété, et ne lui avait jamais fait se poser de questions. Ce n’était selon elle pas si important. Si celui-ci avait voulu partir en l’abandonnant, elle et sa mère, c’était son choix, et si il avait des regrets, cela ne devait pas avoir de répercutions sur elle. C’était un discours que sa mère lui avait plusieurs fois tenu, et elle avait raison. Après tout, ne devait-elle pas être triste de ce départ, et ne rien ressentir.

C’est à ses dix-huit ans que la jeune femme décide de quitter Philadelphie après une assez lourde dispute avec sa génitrice. Lexie avait littéralement besoin de prendre l’air, et pour les besoins de ses études, New York était une bonne solution. C’est donc le cinq novembre 2003 que la jeune femme pose bagages, prenant d’abord un appartement assez près de Manhattan. C’est là-bas qu’elle commence ses études de médecine à Columbia University et obtient son diplôme de pédiatrie en 2009. Elle devient interne dans un hôpital, et résidente en 2012, devenant la chef de son service.

La jeune femme a rencontré Nathanaël à l’université, mais commence à le côtoyer vraiment dès l’instant où il passe les portes de l’hôpital et devient son meilleur ami, qu’elle essaie de faire revivre après le départ de sa regrettée femme. Elle essaie du mieux qu’elle le peut de le faire sourire, et ce malgré le deuil.

Côté caractère, la jeune femme avait toujours été de nature douce et naïve, bien que son impulsivité qui apparaissait parfois puisse lui causer une petite faille dans ce caractère si gentil. Lexie n'a jamais vraiment pris le temps de s'attarder sur les gens qui lui semblaient incorrects envers elle, se concentrant surtout sur ceux qui étaient bons pour elle et qui ne la laisserait pas tomber pour quoi que cela soit. L’amour n’avait également jamais vraiment pointé le bout de son nez, à part quelques fois durant son adolescence qu’elle qualifiait de simples petites amourettes, qui n’avaient pas réellement d’importance par rapport à qui elle était maintenant.

On pouvait vraiment dire que la jeune femme était attaché aux enfants dès lors où on la voyait s’exercer dans son métier. Lexie ne pouvait nier qu’elle avait des étoiles plein les yeux tant on le lui avait déjà dit des centaines de fois depuis son arrivée à l’hôpital. C’était quelque chose de beau beaucoup, et une preuve inconditionnelle que ce métier était littéralement fait pour elle.

A vrai dire, toute sa vie s’était tracé sur ce fil qu’elle essayait de suivre au fil du temps et des années, comme quelque chose de très important, et plus important même que n’importe quoi. La seule chose dont elle se souciait, c’était bien ça, et du deuil de son meilleur ami, qui semblait avoir tout de même toujours du mal avec cette perte qui était bien trop vite arrivée. Lexie le comprenait, et savait ce que cela faisait que de perdre un proche d’un coup, sans s’en apercevoir et même contrôler cela. C’était une chose horrible, mais dont il fallait se remettre pour faire face à la vie.