Les topsites

Une idée d'event ?
▻ Propose la ! ◅


vivre à New York des paillettes plein les yeux
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Les S.A.P.E. et les SKIV sont en sous-effectif !
Si tu peux, intéresse toi ces crews-là ! ce serait tip-top ! ♥️ ♥️ ♥️
(mais si non, on t'aime quand même)
➳ Olalala, ça manque de mâles par ici ! N'hésite pas à jouer un garçon !
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez
 

 not your average prom date, ft. Teresa.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
ADMIN SE7EN
Bellamy H. Cotton
Bellamy H. Cotton

▼ Date d'inscription : 12/09/2014
▼ Messages : 307
▼ Avatar : young harold.
▼ Crédits : m&tumblr.



not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. EmptyJeu 7 Jan - 0:26
not your average prom date, ft. Teresa. Giphy
the only dance i know is the marimokkori dance ;
teresa&bellamy
Voilà à quoi se résume ta vie quand t’es pas chez Amazon Premium : tu portes une cravate à la place d’un nœud papillon.

J’mentirais si j’disais que j’étais complètement serein à propos de ce soir. Je sais pas trop pourquoi j’suis nerveux au fond, c’est complètement con.

Je me revois, quelques semaines plus tôt, assis tranquillos à ma table, dans mon café préféré. Et puis rencontrer une main, un visage, une personne à l’ordinateur affamé, un mollet (c’était définitivement son mollet), une marre de chocolat, Zaza, Teresa, une Vierge… um, Froot? J’ai rencontré un album. Donner mon numéro de téléphone à cette personne, ainsi qu’à sa main, à son visage, à son mollet, à son signe astrologique, bref!, à tout ce qui fait d’elle Teresa. Zaza, « pour tout le monde », qui n’est pas le diminutif de Elsa, Elisabeth, Zara ou Zachary.

Je me revois faire demi-tour et courir dans le café pour lui donner mon numéro parce que c’était bien. Ça a été bref, confus, maladroit, mais c’était bien. Et aujourd’hui, ce soir, je l’accompagne à Columbia, endroit dans lequel j’ai jamais posé les pieds, pour un événement, plus cool qu’un conseil de classe avec des étudiants bien habillés, un buffet (probablement) et de la musique cool (espérons).

Je porte une cravate. Ça fait dix minutes que je suis planté devant le miroir en train d’essayer d’aplatir mes cheveux, mais ils veulent plus, ça veut plus.

Je plonge mes doigts dans de la cire, l’étale sur mes paumes pour ensuite passer mes mains dans mes boucles et pleure presque parce que ça tire et ça fait mal et comme dirait Hauru, i see no point in living if i can’t be beautiful.

Lorsque je décide que mes cheveux ont une forme acceptable, j’ajuste ma veste, puis ma cravate. J’enfile mes chaussures et évite les chats, qui rodent dans l’appartement, comme la peste pour éviter de rentrer en contact avec tout poil susceptible de salir mon costume impeccablement NOIR. Dans le miroir, je balaye mes cheveux longs imaginaires par-dessus de mon épaule, parce que je me suis définitivement faite la plus belle pour aller danser.

J’enfile mon Perfecto par-dessus mon tux avant de quitter mon appartement pour descendre dans le métro. De Brooklyn à Manhattan.

Je rentre dans mon téléphone l’adresse de Teresa pour me rendre chez elle et marche en direction du petit panneau d’arrivé sur mon portable, moi, petit point bleu que je suis sur mon écran. La nuit commence à tomber, il commence à faire froid aussi et portant, je suis chaud comme une baraque à frite.

Je suis content de revoir cette fille. J’pense que si ça avait été pour quelqu’un d’autre, j’aurais fait ça à reculons. Le truc, c’est que je suis content de revoir cette fille. Et qu’on soit dans un café, sur un canoë kayac en train de remonter Aquehung ou sur Mars, j’m’en fous, j’suis content.

Nerveux, mais content.

J’arrive devant chez elle, grande porte noire, bâtiment beige. Je lui envoie un sms pour lui notifier ma présence et attends près de la porte, crispant mes doigts de pieds dans mes chaussures en cuir, soufflant en rythme en levant les yeux vers la grande bâtisse. La nervosité et l'excitation, étrange mélange.

Je plaque ma main sur le bas de mon visage et souffle dans cette dernière pour faire un petit check de l’haleine rapidement, puis j’aplatis ma cravate contre mon estomac, me retiens de toucher mes cheveux parce qu’il y a pas eu de vent qui m’a pris en traître quand je suis sorti du métro et normalement, tout devrait être on point.

Peut-être que j’aurais dû venir avec des fleurs.

Nooon... C’est trop cheesy, non? C’est définitivement trop cheesy. Elle ouvre la porte soudainement et je sursaute un peu. Puis sans pouvoir me contrôler, je vomis… des paroles. Je vomis des paroles: « J’ai pas pris de fleurs, j’voulais pas t’effrayer avec un bouquet, en fait. Enfin, c'est cheesy des fleurs, hein? J’te rend juste service, pas vrai? Pardon, j-j'ai... Bonsoir. Tu veux qu’on aille manger un frozen yoghurt quelque part? Je t’invite. Pour pas avoir apporté de fleurs. T’aimes ça les frozen yoghurt? On peut aller ailleurs, sinon. »

Je ferme la bouche et prends le temps de la regarder, après cet incident de catégorie H865V et gratte nerveusement mon sourcil, sans la quitter des yeux, reprends ma respiration, que je libère de mes poumons dans un soupir. Je me mets à rire avant de tendre la main vers elle, pour la désigner, de haut en bas. « T’es. T'es vraiment… um, » je me pince les lèvres en levant les yeux vers elle, ne pouvant m’empêcher de sourire stupidement. Je suis en train de rougir, comme un tocard.

Ma parole. Je suis vraiment le plus gros des Losers. L majuscule. Et elle. Elle, elle est vraiment jolie.
FICHE PAR DITA | EPICODE
Anonymous
Invité




not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: Re: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. EmptyJeu 7 Jan - 20:39
i don't want to loose control but i think i like it
Believe the growing numbers. The seeds will give a tree. Life has a room for difference. Cause you'll rise and you'll see. Gold in your pain Δ seeds of gold.

Inspire, expire, inspire, expire. C'est ce qu'elle se répète depuis quelques minutes devant son miroir. Elle tente d'ajuster un peu ses boucles rousses, retenues d'un côté de son visage dans un espèce d'effet side-hair. Sa colocataire lui avait affirmé que c'était bien mieux que sa tignasse au naturel qui partait dans tous les sens. Elle se dévisage d'un peu plus près, plutôt satisfaite au final de l'effet de l'ombre à paupières et du gloss que lui avaient prêté la blonde qui partage son appartement. Il faut bien se l'avouer, c'est plus sympathique que son allure habituelle. La jeune femme s'observe, dans sa robe blanche, se demandant si elle n'en fait pas trop. Et si tout le monde la dévisageait parce qu'elle semblait rejouer le bal de promo ? Mais bien vite, elle hausse des épaules. Comme si ça lui faisait quelque chose ce qu'ils pouvaient penser. Mais elle est nerveuse, en témoigne la boule qui la tiraille depuis ... depuis qu'elle a envoyé ce message. Il lui arrivait encore de se demander ce qui avait bien pu lui passer par la tête, franchement, pour inviter un inconnu, enfin presqu'inconnu, à l'accompagner à une soirée. Parce que ça ressemblait à un rencard, un rencard qu'elle avait proposé elle-même après 21 ans de sa vie dans la négation la plus totale d'une possible vie sentimentale.

Anahi n'est pas là et à l'heure actuelle, il n'y a que le chocolat qui comprenne vraiment sa panique et son désarroi. Avachie sur le canapé du salon, elle défait les papiers dorés avant d'enfourner les rochers sans la moindre once de culpabilité, tapant du pied en rythme sur une playlist de son père, censé lui redonner la pêche. Mais le stress et l'appréhension sont tenaces. Et si il essayait de l'embrasser pendant la soirée, qu'est-ce qu'elle allait faire ?T'emballe pas ma vieille, tu te fais des films. Il a accepté par politesse parce que tu lui as balancé ça comme un cheveu sur la soupe, en mode salut on se connait pas, tu m'accompagnes à une soirée en grande pompe ? C'était pas très subtil comme approche. La rouquine soupire, attrapant mollement son téléphone pour checker l'heure. Mais ses yeux s'écarquillent aussitôt. Et merde, merde, merde, il est en bas et ça doit bien faire cinq minutes. Les rochers volent mais tant pis, elle rangera en rentrant. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la voilà dans son manteau flashy et dans l'ascenseur. Et ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle se rend compte que par réflexe ce n'est pas les talons hauts qui auraient sûrement couvert ses pieds d'ampoule mais ses converses de toutes les couleurs qu'elle a enfilé. Mais les étages s'égrainent et elle grimace. Déjà le rez-de-chaussée, il faudra faire avec, tant pis. Parce qu'elle aperçoit sa silhouette derrière la porte vitrée de l'entrée de la résidence, et tout d'un coup, elle oublie ses pensées inquiètes qui ont pu lui faire croire que ça n'était pas une si bonne idée que ça. C'était la bonne chose à faire, un risque qui vaut le coup d'être pris. "Salut." Elle lui sourit et elle doit vraiment avoir l'air d'une gamine avec ses airs de grande naïve et sa robe blanche.

Mais avant qu'elle ait eu le temps de refermer la porte derrière elle, il a déjà eu le temps de lui faire un monologue, ce à quoi elle sourit de plus belle. "Oh tu sais, les fleurs c'est carrément démodé, t'inquiète." Elle chasse l'air de sa main pour lui faire comprendre que vraiment, ça ne lui fait rien. C'était déjà une chance qu'il ait dit oui, Zaza n'avait jamais imaginé qu'il puisse lui ramener un bouquet ou quoi que ce soit du genre. Mais la rouquine perd un peu son sourire quand il désigne sa tenue et qu'il l'observe, s'observant à son tour. Dans sa robe de soirée, converses aux pieds, manteau flashy, boucles rousses indisciplinées. Et puis elle a vraiment du mal à saisir si c'est une ébauche de compliment ou tout l'inverse. "C'est too much ? J'ai l'air d'aller au bal de promo c'est ça ?" Elle lui adresse une moue franchement désespérée, avant de soupirer. "Enfin ... si ça redonne le sourire aux gens comme ça t'fait sourire, j'suppose que c'est pas si mal." Elle rit, un peu nerveuse, tentant de remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille. "Sinon ... tu vas bien ? Y aura à manger là-bas mais si tu préfères qu'on aille manger ailleurs, ça me va aussi. Ca risque d'être moins funky un buffet en grande pompe et tout ça." Elle avait l'impression d'avoir les mains moites, mains qu'elle s'empresse d'enfouir dans les poches de son manteau, commençant à prendre le chemin du campus.
© GASMASK
ADMIN SE7EN
Bellamy H. Cotton
Bellamy H. Cotton

▼ Date d'inscription : 12/09/2014
▼ Messages : 307
▼ Avatar : young harold.
▼ Crédits : m&tumblr.



not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: Re: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. EmptyVen 8 Jan - 22:27
not your average prom date, ft. Teresa. Giphy
the only dance i know is the marimokkori dance ;
teresa&bellamy
Encore une fois, mesdames et messieurs, la simplicité. Dans d’autres circonstances, on m’aurait pris pour un malade, on m’aurait conseillé de prendre une chill pill ou carrément de la fermer, mais Teresa, ici présente, sourit, elle. Elle sourit et puis répond simplement: « Oh tu sais, les fleurs c'est carrément démodé, t'inquiète. » en faisant son petit mouvement de la main qu’elle a déjà fait dans le café, la dernière fois qu’on s’est vus, pendant qu’on discutait. Je me demande si c’est un truc qu’elle fait souvent. On dit qu’on prend les tics de langage des autres, leurs manières, quand on reste beaucoup avec eux.

Je me demande si Teresa et moi, on va souvent traîner ensemble, à partir de maintenant. En admettant que la soirée ne soit pas un désastre monstrueux durant lequel je fais un truc affreux qui la pousse à me détester, j’compte l’inviter à sortir avec moi dans… un… futur proche. Pour qu'on se revoit et qu'on fasse des trucs. Et qu'on devienne deux personnes qui sortent ensemble et qui font des trucs ensemble, comme... traîner dans un café et parler de la composition du ketchup ou du dernier album de je-sais-pas-qui, aller au musée ou à une expo ou au cinéma, enfin, faire des trucs comme ça, quoi. Bref. Je me demande si on va souvent traîner ensemble, du coup, et je me demande, par conséquent, si moi aussi je vais me mettre à balayer l’air de la main, d’un air totalement désinvolte.

J’aime bien Teresa. Ça fait même pas deux minutes qu’on est là et j’suis déjà en train de m’embarrasser tout seul, dans ma tête. Comme si ma conscience, cette petite voix insupportable qui complimente Teresa et fait son éloge là, quelque part en moi, était la mère que j’ai jamais eu, le genre qu’on voit dans les films et qui t’embarrasse grave en face d’une personne qui te plait. Donc à l’attention de ma conscience: shut up, mom!

Elle porte des Converses. Genre, à quel point c’est être cool? Des Converses avec une robe de soirée blanche et un manteau fidèle au style qu’elle doit arborer en général, s’apparentant aux leggings galaxy, même délire, même genre, même swag. « C'est too much ? J'ai l'air d'aller au bal de promo c'est ça ? Enfin ... si ça redonne le sourire aux gens comme ça t'fait sourire, j'suppose que c'est pas si mal. » je pouffe de rire avant de secouer la tête. « J’allais dire que t’es vraiment jolie, en fait. Et… t’as… t’as l’air d’une fille en gown/converses… ce qui est parfaitement acceptable et valide. »

« Sinon ... tu vas bien ? Y aura à manger là-bas mais si tu préfères qu'on aille manger ailleurs, ça me va aussi. Ca risque d'être moins funky un buffet en grande pompe et tout ça, » enchaîne-t-elle et je lui emboîte directement le pas, marchant à ses côtés vers son campus, soupirant légèrement en haussant les épaules. « Mh. J’pensais que ça pourrait être plus sympa que des petits fours. Vu comme tu décris la soirée, je m’attends pas à ce qu’il y ait des saladiers de Haribo et du brownie, trucs que! tu peux actuellement demander sur ton frozen yogurt… donc. » je me racle la gorge. « Sinon, ça va, merci. Un peu nerveux... un peu vert de pas être venu en converses, on aurait pu être matchy matchy. Et toi, tu vas bien? »
FICHE PAR DITA | EPICODE
Anonymous
Invité




not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: Re: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. EmptyDim 10 Jan - 19:22
i don't want to loose control but i think i like it
Believe the growing numbers. The seeds will give a tree. Life has a room for difference. Cause you'll rise and you'll see. Gold in your pain Δ seeds of gold.

Tellement obnubilée par le stress de lui paraître ridicule, elle avait complètement omis de considérer qu'il pouvait la trouver autre chose que grotesque. Alors quand il lui annonce même la trouver jolie. Très jolie, c'est très jolie qu'il a dit. TRES jolie. Ca lui coupe l'herbe sous le pied et la laisse sans voix, retrouvant son sourire niais. Si elle pouvait se voir de l'extérieur à ce moment précis, elle s'agacerait elle-même, tant elle était allergique à ce genre d'attitude de la jeune fille pseudo-romantique à son premier rencard. Mais voilà qu'elle devenait ce cliché ridicule, presque malgré elle, s'en rendant compte sans réussir à décontracter ses zygomatiques. Finalement, c'est pas si désagréable que ça d'avoir l'impression que quelqu'un s'intéresse à nous pour autre chose qu'un projet de cours mais parce qu'on lui plait. Je lui plais ? Oh my god, je lui plais. Enfin ... si il dit que je suis très jolie, c'est peut-être juste un fait ... Non ça c'est des conneries, personne me dit jamais que je suis jolie. Qu'est-ce que je vais faire. Panique à bord, panique à bord. Elle se sent rougir jusqu'à la racine des cheveux et remercie intérieurement Anahi de l'avoir convaincue de mettre du fond de tête. Au moins son rouge pivoine passera pour un rose pastel, ce qui n'est pas plus mal. "Merci. T'es très beau aussi." Elle laisse échapper un rire nerveux, se tordant les doigts, commençant à marcher pour tenter d'évacuer son stress.

Elle enchaîne sur des questions plutôt bateaux, un bon moyen pour elle de noyer sa timidité maladive et ses maladresses qui ne tarderont pas à envahir leur rendez-vous. Parce que c'est bien ce qu'ils ont en train de vivre non ? Un premier rendez-vous, un rencard comme on dit, quelque chose que font deux personnes qui sont plutôt intéressées l'une par l'autre. Et rien que ça, c'est une sacrée nouveauté dans la vie de la rouquine. "Bonbons et chocolat ... M'en dis pas plus j'suis déjà convaincue que c'est une idée du tonnerre ! Y a un truc de frozen yoghurt pas loin, mais j'sais pas ce que ça vaut, j'y suis jamais allée encore." Il faut dire qu'entre les cours, la santé de son frère et son désintérêt plutôt global pour la vie sociale, elle n'avait pas eu énormément d'occasions de tester les restos et petits trucs sympa du campus. Elle désigne une des rues adjacentes avant de s'y engager, riant légèrement à ses propos sur le fait qu'ils auraient pu être assortis tous les deux en converse. "Ben écoute, figure toi que c'était pas c'qui était prévu. J'avais des talons et tout ça mais ... j'sais pas marcher avec donc voilà, mes pieds ont préféré ces choses. C'est pas trop mon truc tout .. ça." Elle désigne sa tenue globalement, grimaçant un peu. Parce que franchement, les robes bustier tout ça ... elle n'était pas prête à renouveler l'expérience tous les weekends. Même si elle devait bien s'avouer que ça n'est pas désagréable de se sentir jolie et féminine et ... désirable peut-être. Bien loin de ses habitudes vestimentaires. "Ouais ça va ... ah au fait ! J'ai vite fait lu les trucs écrits sur la page que tu m'as donné." La rouquine lui adresse un petit regard en coin, guettant sa réaction. "Et j'dois dire que c'est vraiment pas mal. Dommage que ce soit pas de toi, y aurait de quoi être fier." Elle hausse des épaules, jouant volontairement le jeu de la naïveté pour le coup avant de pousser la porte du petit magasin de glaces où les pots remplis de garnitures s'amoncellent à côté des distributeurs de frozen yoghurt. "Enfin. J'dis ça, j'dis rien. C'est moi qui t'invite, tu m'as déjà offert le chocolat chaud la dernière fois." Et pas question de contester, c'est qu'elle peut être assez butée parfois la petite rousse.
© GASMASK
ADMIN SE7EN
Bellamy H. Cotton
Bellamy H. Cotton

▼ Date d'inscription : 12/09/2014
▼ Messages : 307
▼ Avatar : young harold.
▼ Crédits : m&tumblr.



not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: Re: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. EmptyMar 19 Jan - 23:01
not your average prom date, ft. Teresa. Giphy
the only dance i know is the marimokkori dance ;
teresa&bellamy
« Merci. T'es très beau aussi. » Je me mets à rire en me dandinant de droite à gauche avant de poser mes mains sur mes joues, prenant un air enfantin, à la fois intimidé et moqueur, même si le mélange est pas trop cohérent. Elle me trouve joli, c’est à la fois intimidant et drôle. C’est rare les filles qui se laissent complimenter et qui complimentent en retour. « Tu me fais rougir, » je marmonne en marchant près d’elle, les doigts toujours collés à mes joues légèrement empourprées, cachant ma fossette stupide.

« Bonbons et chocolat ... M'en dis pas plus j'suis déjà convaincue que c'est une idée du tonnerre ! Y a un truc de frozen yoghurt pas loin, mais j'sais pas ce que ça vaut, j'y suis jamais allée encore. » Puis un large sourire étire mes lèvres, le genre de sourire à mi-chemin entre la satisfaction et la niaiserie. J’suis tellement guimauve qu’à ce stade, j’pourrais totalement être un topping de frozen yoghurt. J’apprécie particulièrement le fait qu’elle qualifie ma proposition d’idée du tonnerre. « Une idée du tonnerre, » je répète lentement, pesant les mots, en tournant à la dernière seconde quand elle bifurque soudainement, m’embrouillant presque dans mes pieds, mais Dieu me garde, sans trébucher.

« Ben écoute, figure toi que c'était pas c'qui était prévu. J'avais des talons et tout ça mais ... j'sais pas marcher avec donc voilà, mes pieds ont préféré ces choses. C'est pas trop mon truc tout .. ça. » je tends instinctivement la main vers elle et lui touche le bras avant de pouvoir m’en empêcher pour presser ce dernier au creux de ma paume, brièvement, avant de laisser ma main glisser jusqu’à son coude pour retomber le long de mon corps.

Parce que sur le coup, j’ai envie de lui dire que tous ces artifices n’ont pas vraiment d’importance, en fin de compte, qu’elle est cool quoi qu’elle porte. Qu’on a tous les deux l’air un peu con, mais qu’on est quand même visiblement assez jolis, d’après l’autre. Le truc, c’est que les mots restent coincés dans ma gorge et quand je sais pas comment m’exprimer, je remplace les paroles par des gestes. Je crois que c’était super awkward. Je les enchaîne déjà.

« Hey, si j’avais pu venir tout nu… » je lance pour détendre un peu l’atmosphère. « J’pense que c’est mieux d’être à l’aise que très élégant, tu vois? On s’ra probablement pas les plus classes ce soir mais au moins, demain, tu pourras marcher sans avoir des ampoules ou des courbatures dans les mollets et moi, si je craque, je pourrais toujours me servir de ma cravate comme d’un bandana au cas où mes cheveux se mettent à me retomber dans les yeux à un certain point durant la soirée. Je sais que quand je porte quelque chose dans lequel je suis pas à l’aise, j’angoisse plus qu’à la normale, j’suis pas bien, j’suis oppressé et je passe un mauvais moment, parce que j'suis focalisé sur mon inconfort. Donc ces choses, comme tu dis… » je déblatère en pointant ses chaussures du doigt, « c’est mieux. C’est mieux qu’une paire de talons. » J’ai envie de lui répéter qu’elle est jolie, mais… je l’ai déjà touché. Je lui ai touché le bras. C’était probablement très gênant pour elle, d’ailleurs. J’suis angoissant comme type, quand même.

Bref, nous approchons la boutique et sans calculer, je pose ma main sur mon estomac. Puis elle reprend la parole: « Ouais ça va ... ah au fait ! J'ai vite fait lu les trucs écrits sur la page que tu m'as donné. » Je fais les gros yeux avant d’avoir le regard vitreux, comme si ma vie était en train de défiler devant moi. Le genre de yeux que tu fais, quand t’as une crise existentielle. Je suis à deux doigts de la rupture d’anévrisme, j’crois. « Et j'dois dire que c'est vraiment pas mal. Dommage que ce soit pas de toi, y aurait de quoi être fier, » continue-t-elle en poussant la porte, que je retiens derrière elle, pour la laisser passer avant de la suivre dans le magasin. Je m’empare de ma cravate et parviens à la faire tenir sur le sommet de mon crâne, faisant en sorte donc, qu’elle ne cache que la partie centrale de mon visage. Mon menton, ma bouche, mon nez et mon front de quiche. Mais pas les yeux. Elle peut toujours voir mon regard vitreux, rempli d’effroi. Et mes joues rouges, comme le coulis de framboise auquel on a le droit sur notre yoghurt glacé, bref, ma tête d'angoisse, quoi.

« Enfin. J'dis ça, j'dis rien. C'est moi qui t'invite, tu m'as déjà offert le chocolat chaud la dernière fois. » Je tourne brusquement la tête pour la regarder, faisant glisser ma cravate qui retombe, vrillée, sur mon estomac, et lève l’index. « Objection. Si c’est toi qui paye, j’vais me priver des soixante-douze toppings différents que j’ajoute sur le yoghurt d'habitude, parce que je vais absolument pas assumer de te faire payer tous les suppléments. Tu veux que je meurs de faim, c’est ça? Promis tu payes la prochaine fois? Pour ma santé mentale? S'te plaît? » je me pince les lèvres. « Enfin, je dis la prochaine fois, um... en admettant qu’il y ait une prochaine fois, évidemment. Et en admettant aussi, que t’aimes les sushis. Je suis fan de sushis. Mais de manière modérée. Donc c’est pour ça… c’est plus... raisonnable. » je me racle la gorge, gratte mon sourcil. « Je dirais à mon copain qui s’appelle pas du tout Bellamy que t’as aimé son travail de cochon. Des fois, il chante ces trucs sur scène, dans des bars craignons du Bronx, si tu veux aller le voir je pourrais te donner les adresses, les heures de représentations, si c’est pas un soir de semaine, parce que la robotique demande beaucoup de sommeil pour une concentration optimale paraît-il, c'est ce qu'on m'a dit, en tout cas. Fin, faudrait pas que tu sois crevée en cours à cause de lui, c'est ça que je veux dire, » je balance nerveusement, sans réellement pouvoir m’arrêter de parler. Je me déteste. Je suis toujours un moulin à parole quand je suis nerveux, c'est insupportable. « Erm, bref. Qu’est-ce que tu prends? »
FICHE PAR DITA | EPICODE



hj ; j'suis trop trop trop trop désolée de répondre aussi tard, j'ai vraiment pas pu répondre avant. j'espère qu'on prend pas trop de retard par rapport au topic commun. j'te réponds en priorité à partir de maintenant. encore désolée, j'espère que cette réponse est ok. keur
Anonymous
Invité




not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: Re: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. EmptyMar 2 Fév - 22:29
i don't want to loose control but i think i like it
Believe the growing numbers. The seeds will give a tree. Life has a room for difference. Cause you'll rise and you'll see. Gold in your pain Δ seeds of gold.

Elle le fait rougir mais si il savait le bordel qu'il met dans sa tête en ce moment-même, peut-être qu'il rougirait d'autant plus. Comment est-ce que c'est possible d'être aussi perturbée face à un garçon et absolument pas devant un défi robotique ? A croire que l'expression le coeur a ses raisons que la raison ignore n'a jamais été aussi bien exprimée dans l'esprit de la petite rousse.  Et maintenant, il était décidé de faire un détour par un marchand de yoghurt glacé avant de filer en direction du bal et de son ambiance guindée. Partie dans son élan, la rouquine avance droit vers le seul vendeur de glaces qu'elle connaît dans le coin, d'une de ses excursions quand il lui prend l'envie de quitter son terrier. Si bien lancée qu'elle ne le voit pas du tout venir, lui et sa main. Sa main qui se pose sur son bras. Pas seulement un effleurement, ça ça arrive à tout le monde quand on marche un peu trop vite côte à côte sans faire attention. Non, il lui prend carrément le bras, sa paume et tous ses doigts sur son manteau rouge alors qu'elle se retourne vivement, regardant cette main sur elle comme si c'était la première fois qu'on la touchait. Sous son fond de teint, elle vire au rouge coquelicot, et sûrement que ça se voit un peu malgré tout, même si elle tente de paraître normale et de reprendre son calme. Inspire, expire et tout ira bien. D'ailleurs, heureusement qu'il se perd rapidement dans un monologue, ça lui laisse suffisamment de temps pour cacher son étourdissement passager face à ce premier contact. Ben voyons Zaza, en plus d'avoir le look d'une lycéenne, il ne manquait plus que tu te comportes comme une vierge effarouchée. Quand on y pense, vierge effarouchée n'est pas si loin que ça de la vérité. Mais ses mots la touchent parce qu'elle a l'impression qu'ils sont sur la même longueur d'ondes, et ça c'est plutôt rare. C'est même carrément incroyable, compte tenu de son impression parfois d'être un extraterrestre dans ce monde de grandes blondes élancées adorant se pavaner sur leurs échasses.

La rouquine change rapidement de sujet, son sourire taquin retrouvant sa place sur son visage alors qu'elle pousse la porte du marchand de yoghurt glacé. Bien sûr qu'elle avait lu le texte, peut-être glissé malencontreusement mais vu sa tête, il avait conscience de le lui avoir laissé même si la conversation n'a pas l'air de le mettre spécialement à l'aise. Ce qu'elle pouvait très bien comprendre d'ailleurs. Ecrire est personnel et elle ne doute pas qu'on y met beaucoup de soi, un peu comme on se met à nu, même si elle ne connait pas grand chose à ce genre de processus créatif. Mais après tout, ce n'est peut-être pas si éloigné que ça des codes qu'elle crée, avec sa touche perso. Elle étouffe un petit rire, se mordant la lèvre inférieure comme une enfant de cinq ans quand il fait le pitre avec sa cravate. Finalement ça semble plutôt amusant, ce petit jeu qui se met en place entre eux, innocent et bon enfant, à se chercher l'un et l'autre pour mieux se découvrir. Mais sa proposition de payer pour leur petit encas improvisé semble le sortir de son désarroi. Elle ne peut se retenir de rire en attrapant un pot vide, faisant mine d'hésiter un instant quand il lui propose de payer la prochaine fois. Et ça lui semble tellement naturel, que ce n'est pas la dernière fois qu'ils vont se voir, que ce n'est que le début d'une longue série même si ça n'était qu'une évidence encore implicite. Mais la rouquine reste quelques secondes silencieuses, un sourire ténu sur les lèvres alors qu'il tente de se rattraper. Elle voudrait lui dire qu'il n'a pas de raison de se sentir gêné, qu'elle est bien avec lui et que c'est peut-être la première fois de sa courte existence qu'elle n'a pas envie de fuir, les jambes à son cou, face à un garçon. Mais très clairement, elle n'a pas assez de courage pour formuler ce genre de choses aussi tôt, surtout que ça lui semble précipiter pour le moment, alors elle se contente de relever son regard clair vers lui avant de hausser des épaules. "J'adore les sushis, ça semble un bon deal." Du coin de l'oeil, elle ne le perd pas de vue, faisant mine de partir à la recherche du parfum idéal, son pot à la main. Il lui faut faire un effort considérable pour ne pas reprendre son sourire naïf, jusqu'aux oreilles, quand il parle de l'inviter à un concert. Elle se fiche bien de devoir aller jusque dans le Bronx, ce n'est pas le genre d'éléments qui pourrait lui faire peur. Peut-être même qu'elle réussirait à convaincre sa coloc de l'accompagner. "Oh tu sais, la robotique n'occupe pas toutes mes soirées. Nos cerveaux ont besoin de repos pour faire des miracles." Elle pointe ses doigts vers sa boîte crânienne, à la Charles Xavier. Si il était sujet à un trop plein de paroles face à la nervosité, elle ne pouvait s'empêcher de faire le pitre, au point d'avoir envie de se mettre des claques mentalement. "J'aimerais prendre de tout, mais ce serait définitivement pas raisonnable." Elle grimace un peu avant d'arrêter son choix sur le chocolat au lait, la pistache et la framboise. La rouquine le laisse se servir, salivant d'avance devant les nombreuses garnitures, ajoutant à son joyeux mélanges plusieurs Oreos et amandes caramélisées. Attrapant la bombe de chantilly, elle se retourne d'une pirouette vers lui, l'air grave. "Ecoute Bellamy, avant d'aller plus loin, il faut que tu saches quelque chose d'important sur moi." Secouant la bombe, elle la pointe vers sa glace déjà bien remplie. "J'adore la bouffe." Dans une ère des filles filiformes, à manger de la salade en pesant les calories, elle ne se privait jamais rien, véritable adepte de la junk food. Accompagnant ses mots, elle recouvre la glace et son accompagnement d'une épaisse couche de crème chantilly, formant à présent un dôme dans son pot loin d'être raisonnable. "Prends pas peur okay ?" Elle prend son petit air innocent, la tête penchée sur le côté comme une petite fille qui sait qu'elle commet une bêtise mais qu'on finira par la pardonner. "Et alors, c'est quand le concert de ton copain qui s'appelle pas du tout Bellamy ? J'suis sûre que ce serait sympa d'y aller. On ira ensemble ?" Volontairement taquine et un peu piquante pour le coup, elle s'éloigne sans vraiment attendre de réponse parce qu'elle l'a déjà eu, sa réponse. Et ça lui plait de s'imaginer aller le voir dans un autre contexte, avec des fringues dans lesquelles ils n'ont pas l'air d'être déguisé, totalement eux-mêmes. "T'en es où de ta pyramide gustative ?" Elle jette un coup d'oeil à son pot, tenant le sien comme le saint Grâal, en grande partie pour éviter de le renverser et d'en mettre partout. Son regard clair se perd quelques secondes sur son visage concentré, à choisir sa garniture. Malgré elle, son sourire s'étend sur ses lèvres. Elle trouverait ça naturel de se hisser sur la pointe des pieds, de déposer un baiser sur sa joue, d'enrouler un doigt dans ses boucles folles ou de passer un bras autour de sa taille. Ses pensées la font rougir et après quelques secondes de contemplation ébêtée qui ont dû être plus gênantes qu'autre chose, la rouquine se détourne enfin. "Désolée." Elle murmure presque, camouflant son embarras dans un rire nerveux avant de se diriger vers la caisse.
© GASMASK
ADMIN SE7EN
Bellamy H. Cotton
Bellamy H. Cotton

▼ Date d'inscription : 12/09/2014
▼ Messages : 307
▼ Avatar : young harold.
▼ Crédits : m&tumblr.



not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: Re: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. EmptyMer 3 Fév - 16:34
not your average prom date, ft. Teresa. Giphy
the only dance i know is the marimokkori dance ;
teresa&bellamy
Mon comportement la fait rire et quelque part, je suis un peu fier de moi, mais en même temps, j’ai vraiment envie de creuser un trou et m’enterrer dedans, parce que je me souviens exactement des paroles stupides que j’ai écrites sur ce stupide morceau de feuille.

I’ve been looking for things no one else catches in you
That way I thought it would make me special
But who am I fooling
When you’re searching through the crowd
It’s never for me

Now there’s a hum in my head where you name used to be
It doesn’t matter anymore, but Heaven knows blood was shed
I need to figure out what I want for myself

And I’ve decided that home is not a place but a feeling
So feel free to abduct me


Après mon léger freak out, je tends le bras pour m’emparer d’un pot à mon tour et évidemment, j’ai ma chanson dans la tête, accompagné de l’air que j’avais composé à la guitare pour cette dernière et mon cœur bat fort dans ma poitrine parce que j’ai vraiment l’impression de m’imposer sur le coup, alors que si ça se trouve, elle aime pas les sushis et si ça se trouve bis, elle me demandait réellement de simplement lui rendre un service en sortant avec elle ce soir et il faudrait pas que je pense que c’est le commencement de quelque chose, parce que autant… bah, totalement pas quoi.

« J'adore les sushis, ça semble un bon deal, » dit-elle après un bref haussement des épaules et je hausse les sourcils avant de légèrement sourire pour moi-même. Je retire ce que je viens de dire. « Deal, » je murmure en hochant doucement la tête, tapant mon petit pot vide en rythme du bout de mes doigts.

« Oh tu sais, la robotique n'occupe pas toutes mes soirées. Nos cerveaux ont besoin de repos pour faire des miracles. » Je pouffe de rire en la regardant toucher ses tempes et secoue la tête en choisissant du yaourt glacé au thé vert pour mon pot. Prendre du yaourt glacé nature, c’est trop mainstream. « J'aimerais prendre de tout, mais ce serait définitivement pas raisonnable. » je lève les bras vers le ciel, comme si Jésus lui avait montré la lumière. « Tu voooooois! Quand tu poses un pied dans ce genre de magasin, c’est la fin. Il y a juste trop de trucs. T’aurais presque besoin de six pots au lieu de juste un seul pour être certain de ne délaisser aucun parfum, aucun ingrédient au détriment d’un autre… pour qu’aucun pauvre petit produit ne soit jaloux, ou ne se sente impopulaire jusqu’à développer des insécurités, » je déclare demandant des morceaux de kiwi et de banane. Après les framboises, c’est là que les hostilités commencent.

« Ecoute Bellamy, avant d'aller plus loin, il faut que tu saches quelque chose d'important sur moi, » lance Teresa soudainement et je tourne la tête pour la regarder un peu inquiet, alors qu’elle s’empare de la bombe à chantilly. Selon la gravité de la chose, il est pas trop tard pour une double ration de muesli. « J'adore la bouffe. Prends pas peur okay ? » Je pose ma main sur mon torse en fermant les yeux avant de lâcher un lourd soupir. « Hé bien, » je finis par dire en ouvrant les paupières, ajoutant à mon frozen yoghurt des morceaux de brownie et des morceaux de cheesecake. « le contraire m’aurait inquiété, mais arrête de me dire des trucs comme ça sur toi, je vais finir par développer un crush. » Dans ma tête, ma conscience est en train de rire de manière hystérique. « Je vais prendre peur si tu deviens la star du topping à ma place, » je marmonne en lui faisant une grimace, rencontrant sa moue adorable. C’est très déstabilisant sur le coup, considérant le fait que ma grimace fond comme de la neige au soleil et je me retrouve à sourire, la langue coincée entre mes dents. Bon. J’suis irrécupérable.

« Et alors, c'est quand le concert de ton copain qui s'appelle pas du tout Bellamy ? J'suis sûre que ce serait sympa d'y aller. On ira ensemble ? » J’esquisse un sourire parce que bon, je sais qu’elle sait que je sais qu’elle sait que nous savons que tout ceci n’est qu’une inner joke, que j’ai vraiment écrit ce qu’il y avait sur la feuille et que le gars qui s’appelle pas Bellamy, s’appelle en fait Bellamy parce que c’est moi et que voilà. D’ailleurs j’suis ému qu’on ait déjà une inner joke à un stade aussi précoce de notre relation. C’est beau. « Mmmm, il m’a parlé d’un concert, dans… dans dix jours quelque part dans Brooklyn, si j’me souviens bien? Il me semble, je t’enverrais un message pour te dire exactement. Et y aller ensemble, um, bien sûr, » je déclare en souriant timidement parce que, je suis pas un expert en calcul mental, mais si j'compte bien, ça fait deux dates de prévues. Dates. J’ai dit dates. « Par contre, il se peut que, pfff… par exemple, durant la soirée… tu m’voies plus? Mais c’est parce que en fait, je... je. suis. Clark Kent. Je suis Clark Kent. Quand je suis dans les bars. Je me volatilise. Mais après je reviens quand même. Je reviens. C’est juste intempestif. Pulling a Clark Kent, comme ça, boom. Plus de Bellamy. Et puis après, re-Bellamy. »

Le choix du coulis est crucial. Ça peut ruiner un frozen yoghurt, si c’est mal choisit. C’est prouvé scientifiquement. J’hésite longtemps entre le coulis noisette ou celui au chocolat noir et parce que le chocolat noir et les framboises c’est un peu ma religion, j’opte finalement pour un coulis au chocolat, m’excusant mentalement auprès de la noisette en lui promettant de la choisir la prochaine fois. « Baies de Goji, » je lance en français, tirant sur la dernière voyelle en faisant perler les fruits sur mon coulis de chocolat noir avant d’écarquiller les yeux. « Pyramide gustative, j’aurais pas dit mieux moi-même. »

Je prends mon pot entre mes mains et lève les yeux vers les siens un bref instant, ris doucement en me débrouillant pour le tenir de la même manière que la sienne. Nos regards se croisent de nouveaux et nous nous fixons une poignée de secondes avant qu’elle ne se détourne brusquement en s’excusant. Je me pince les lèvres pour ne pas sourire trop large et la suis de près jusqu’à la caisse. Sur notre passage, je m’empare de deux cuillères et en plante une dans sa pyramide gustative, glissant l’autre dans ma bouche avant de fouiller dans ma poche pour y trouver un billet. Je règle nos yaourts glacés et lui donne un petit coup de coude en souriant malicieusement avant de faire volteface après avoir remercié la commerçante et après avoir récupéré ma monnaie.

Nous nous dirigeons vers la sortie en direction du lieu où se déroule le bal. Il faudrait pas qu’on arrive trop tard, ce serait idiot d’avoir enfilé ces vêtements pour rien. Et alors que je goute à mon frozen yoghurt, en marchant tranquillement près d’elle, je me dis qu’il est probablement temps de faire un peu connaissance avant de rentrer dans une salle où la musique couvrira certainement nos voix. « Je connais ton prénom, ton surnom, ton mois de naissance, un bout de tes goûts musicaux, ce que tu fais actuellement dans ta vie, un morceau de ta personnalité grâce à ton style vestimentaire, ton signe astrologique et à ton topping de frozen yoghurt. Je sais aussi que t’aimes la bouffe et que t’as une culture geek à en faire pâlir beaucoup de nerds et que tu es aussi maladroite que moi… qu’est-ce que j’ai besoin de savoir d’autre à ton sujet? Avant de commencer à creuser tout seul... »
FICHE PAR DITA | EPICODE
Anonymous
Invité




not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: Re: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. EmptyMer 17 Fév - 12:02
i don't want to loose control but i think i like it
Believe the growing numbers. The seeds will give a tree. Life has a room for difference. Cause you'll rise and you'll see. Gold in your pain Δ seeds of gold.

Une fois passé la barrière gênante de l'inconnu qu'on ne sait pas comment appréhender, elle découvre un garçon fun, sympa et simple. Elle se retrouve dans son humour un peu bizarre qui ne doit sûrement pas plaire à tout le monde, dans ses mimiques comiques et ses sourires timides. Il y a quelque chose qui pourrait bien les lier, trouver au hasard dans un café, grâce à une panne de batterie. Statistiquement, il n'y a aucune chance pour qu'un truc pareil se produise dans le monde actuel où les relations humaines se construisent majoritairement derrière des écrans. Pourtant ils sont là, tous les deux, avec leurs pots de crème glacée, à l'issue d'une rencontre aussi improbable et atypique qu'ils ne le sont tous les deux. La petite rousse rougit violemment, détournant le regard quand il prononce le mot crush. Son coeur s'emballe, sûrement en grande partie parce que c'est ce qu'elle espérait, dans cette part cachée de son esprit qu'on appelle l'inconscient. Alors elle change rapidement de sujet, pour éviter de fondre totalement et de se liquéfier ici, sur le sol du marchand de glace, ce qui serait plutôt de mauvais goût. Elle hoche doucement de la tête. Les examens seront passés d'ici là et elle sera alors aussi libre que l'air pour profiter de cette soirée. Mais la petite voix dans sa tête lui rappelle très vite que même en période d'examens, elle aurait réussi à s'arranger pour se libérer quelques heures. C'est sûrement pour ça que son père lui répète à longueur de temps "d'abord les études, ensuite les garçons", peut-être sur le ton de la rigolade mais aujourd'hui elle saisit un peu mieux à quel point finalement, une personne peut réussir à bouleverser votre emploi du temps presque sans qu'on s'en rende compte si on y prête pas suffisamment attention. Elle rit de plus belle quand il lance une comparaison avec Clark Kent et ses talents à apparaître et disparaître en situation de crise. "J'espère que ta tenue de scène est un peu plus flatteuse que la sienne en tout cas. Le slip par-dessus les collants, c'était définitivement pas la meilleure idée du siècle." Elle grimace un peu pour appuyer ses propos avant de prendre le temps d'achever sa composition glacée.

Les mots qu'il prononce en français la font sourire de plus belle alors qu'elle reste là, comme une cruche, à fixer chacun des traits de son visage. C'est peut-être gênant pour lui, de se retrouver dévisager de la sorte, mais elle perd ses bonnes manières pendant quelques secondes. Si il pense développer un crush à force de révélations plaisantes, il ne fait aucun doute qu'elle est déjà en plein dedans, même si pour l'instant, il lui est encore difficile d'identifier clairement ce qui se passe dans son cerveau. Le charme finit par se rompre et la scientifique très terre à terre qu'elle est reprend le dessus sur la jeune fille inexpérimentée sur le plan des relations humaines, chuchotant de brèves excuses avant de filer en direction de la caisse. Son rythme cardiaque accélère, ses joues sont roses, elle a du mal à se reconnaître dans ces sensations nouvelles et finalement pas si désagréables que ça. Reprends-toi ma vieille, on est pas dans une reprise geek de High School Musical ou dans une comédie romantique. Elle se racle la gorge, tentant de reléguer au second plan sa timidité et les pensées qui lui traversent l'esprit de temps en temps à présent quand il marche à côté d'elle. Des envies nouvelles alors que jamais expérimentées. Glisser sa main dans la sienne, frôler son bras, remettre une de ses boucles rousses derrière son oreille en espérant croiser son regard. Le romantisme, ce n'est définitivement pas sa tasse de thé même si son imaginaire est fertile ce soir.

La rouquine enfouie une cuillère bien remplie de glace, grimaçant quand le froid envahit sa bouche et la refroidit, avant de prendre un air de haute réflexion face à la question de son date. C'est vrai qu'au final, il a pas mal d'infos sur elle, glanés ici et là. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien ajouter à tout ça sans que ça tourne au morbide ? Sûrement pas qu'elle a perdu sa mère ou que son frère souffre d'un handicap sévère. De toute façon, il est un peu tôt pour s'étendre sur le sujet famille, si tant est qu'ils le mettent un jour sur le tapis. Mais pour la première fois, ce n'est pas une hypothèse qui lui fait peur, bien au contraire. Et les gens qui lui semblent dignes de confiance en aussi peu de temps sont très rares. Assez pour qu'elle le remarque. "Je pense que je t'ai donné assez d'éléments pour que tu puisses te lancer seul à la découverte à présent. Puis si j'te dis tout, c'est pas drôle, y a plus de mystère. Imagine si Peter Parker avait direct avoué à Mary Jane qu'il est Spiderman ... zéro mystère, ça casse tout le charme." Elle lui lance un petit sourire en coin avant d'enfourner un bout de gâteau. "En tout cas, j'suis vraiment contente que t'aies dit oui pour ce soir ... J'avais peur que tu me prennes pour une tarée de te proposer un truc comme ça alors qu'on s'connait pas vraiment." Elle se fait à nouveau timide, exposant ses failles et ses faiblesses, souriant discrètement en regardant le bout de ses converses multicolores.
© GASMASK
ADMIN SE7EN
Bellamy H. Cotton
Bellamy H. Cotton

▼ Date d'inscription : 12/09/2014
▼ Messages : 307
▼ Avatar : young harold.
▼ Crédits : m&tumblr.



not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: Re: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. EmptyDim 21 Fév - 12:53
not your average prom date, ft. Teresa. Giphy
the only dance i know is the marimokkori dance ;
teresa&bellamy
Les derniers mots que je prononce à l’intention de Teresa avant que nous sortions de la petite boutique, je les marmonne et ça ressemble à quelque chose comme « pourquoi s’encombrer de collants et d’un slip kangourou quand tu peux faire sensation avec un simple mankini de Borat » et rapidement, nous passons à la caisse et puis nous nous retrouvons dehors. Et alors que nous marchons l’un à côté de l’autre, je me pince l’arête du nez parce que c’est froid, c’est froid, c’est froid, c’est froid.  

Je me demande si ce serait trop bizarre de lui demander si elle veut goûter à mon yoghurt. Peut-être que c’est juste le genre de truc qu’un couple fait. Partager la nourriture. Utiliser la cuillère de l’autre, tout ça. A la place, je fais l’inventaire de tout ce que je sais sur elle, parce que je suis ce genre de psychopathe. Et l’informe que je vais investiguer sur sa personne, parce que je suis ce genre de psychopathe bis. Chose à laquelle, encore une fois, elle réagit très sereinement. « Je pense que je t'ai donné assez d'éléments pour que tu puisses te lancer seul à la découverte à présent. Puis si j'te dis tout, c'est pas drôle, y a plus de mystère. Imagine si Peter Parker avait direct avoué à Mary Jane qu'il est Spiderman ... zéro mystère, ça casse tout le charme. » Je pouffe de rire en tournant la tête pour la regarder. « Donc je suis Mary Jane? Qui tombe amoureuse de Peter Parker parce que c’est une groupie de Spiderman? Buh. J’mérite au moins d’être Gwen Stacy. Pure et sincère Gwen Stacy. Mary Jane est trop mainstream. Oh et, cheesy alert: mystère ou pas mystère… t’es quand même… mmmmême, » je déclare en fronçant les sourcils, me dégonflant à la dernière minute, parce qu’on approche des portes de Columbia et c’est pas l’moment de rendre les choses awkward en lui disant qu’elle a pas besoin d’entretenir le mystère pour me plaire, j’veux dire… le mal est déjà fait depuis l’ordinateur et la marre de chocolat dans le café l’autre fois.

« En tout cas, j'suis vraiment contente que t'aies dit oui pour ce soir ... J'avais peur que tu me prennes pour une tarée de te proposer un truc comme ça alors qu'on s'connait pas vraiment. » Je hume la bouche pleine en secouant la tête. « Il faut bien commencer quelque part, non? Pour apprendre à se connaître. Et j’suis content d’être là aussi. Vraiment. Même si ça avait été un conseil de classe. J’espère juste que je vais pas t’écraser les pieds en dansant, » je déclare en faisant la moue et en déposant mon regard sur elle. « Attends, attends, attends, » je scande en cessant soudainement de marcher et en la retenant par le coude. Deuxième contact. Je presse mon yoghurt dans l’une de ses mains en me raclant légèrement la gorge, avant de me pincer les lèvres. « Panique pas, t’as un truc dans les cheveux, » j’annonce en hésitant un peu avant de finalement m’approcher pour éplucher quelques mèches avec mes doigts. « Panique pas, mais ça bouge, » je murmure, concentré, tentant de mettre la main sur le petit intrus.
FICHE PAR DITA | EPICODE
Anonymous
Invité




not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: Re: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. EmptyMar 23 Fév - 23:14
i don't want to loose control but i think i like it
Believe the growing numbers. The seeds will give a tree. Life has a room for difference. Cause you'll rise and you'll see. Gold in your pain Δ seeds of gold.

La rouquine pique un fard. Ca lui apprendra de vouloir faire la maligne avec des comparaisons douteuses à base de super héros. Elle n'avait pas vraiment réfléchi si loin dans le parallèle alors elle bredouille vaguement, tente d'expliquer que ce n'est pas ce qu'elle a voulu dire mais les mots meurent en un espace de gargouillis de voyelles face aux arguments de Bellamy et à son analyse plutôt intéressante de la relation entre Spider Man et les femmes. Sauf que Gwen Stacy meurt et ça, c'est beaucoup moins cool que l'amour éternel en mode conte moderne. C'est d'ailleurs ce qu'elle s'apprête à répliquer avant qu'il n'essaie de lancer une alerte ... qu'elle a du mal à saisir. Elle est quand même quoi ? La petite rousse fronce les sourcils, tentant de comprendre ce qu'elle aurait pu manquer mais vraiment, elle ne voit pas du tout où il veut en venir. Alors par soucis de ne pas installer de malaise, la jeune femme change de sujet rapidement, le remerciant encore une fois d'avoir accepté de l'accompagner à ce bal d'hiver. Après tout, ce n'est pas rien d'accepter de sortir de sa zone de confort, surtout pour quelqu'un qu'on connaît très peu. Rien que l'idée suffit à la faire rougir un peu plus quand elle recommence à se faire son cinéma dans sa tête, mais c'est loin d'être désagréable.
Mais elle ne peut pas masquer sa surprise quand il s'arrête brusquement et l'attrape par le coude. Les papillons dans le ventre, c'est donc à ça que ça ressemble ? Elle lève les yeux vers lui, timidement. Un truc dans les cheveux ? Il n'en faut pas plus pour qu'elle perde un peu du rose de ses joues et son sourire naïf aussi au passage. Tout à coup c'est vraiment beaucoup moins marrant. Enfin, peut-être que c'est juste une feuille non ? Elle ferme les yeux et le laisse passivement chercher à démêler ses boucles rousses. Difficile néanmoins de rester à 100% concentrés quand on est si proche. Il sent bon, ce qui n'aide pas non plus. Et puis ça lui fait quelque chose, ses doigts dans ses cheveux. Mais la rouquine perd littéralement son sang froid quand il lui annonce que ça bouge. Ca bouge bordel et ça pourrait être n'importe quoi, genre une guêpe géante ou une tarentule. Ou pire encore une énorme sauterelle, qui sait ce que peut cacher sa chevelure folle. Aussi elle ne réfléchit pas, agit par pur instinct et lâche les pots de glace dans un cri digne d'une petite souris, s'éloignant de quelques pas en secouant ses boucles. Mais à peine a-t-elle fini sa crise de panique, sûre et certaine de ne rien avoir dans les cheveux, qu'elle constate l'ampleur des dégâts. Il ne reste pas grand chose des yoghurts glacés. Enfin si, mais ils tapissent maintenant le trottoir, aux portes de Columbia. La rouquine porte ses mains à sa bouche. "Oh non, j'suis désolée. Trop trop désolée. C'est pas vrai, j'suis une catastrophe, désolée." Elle laisse tomber ses bras, en total abandon face à sa capacité à multiplier les gaffes vitesse grand V. La jeune femme fait à nouveau un pas en avant, enjambant les yaourts accidentés pour venir appuyer son front contre le torse de son cavalier. "J'aime vraiment pas les trucs qui bougent dans les cheveux. C'était carrément flippant et j'ai paniqué. C'pas ma faute si j'ai pas du tout le sang-froid nécessaire pour être une super-héroïne. Tu m'détestes ?" Après tout, elle vient de mettre par terre, littéralement, le dessert qu'il lui a offert. On ne peut pas dire que ce soit particulièrement sympathique.
© GASMASK
ADMIN SE7EN
Bellamy H. Cotton
Bellamy H. Cotton

▼ Date d'inscription : 12/09/2014
▼ Messages : 307
▼ Avatar : young harold.
▼ Crédits : m&tumblr.



not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: Re: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. EmptyMar 1 Mar - 18:23
not your average prom date, ft. Teresa. Giphy
the only dance i know is the marimokkori dance ;
teresa&bellamy
Quand je la retiens par le bras pour retirer ce qui s’est perdu dans ses cheveux, on est pas encore au niveau du bisou sous la pluie en matière de cliché, mais on est pas mal placés, je trouve.

Et c’est en faisant glisser mes doigts dans ses mèches rousses que je réalise à quel point je suis nerveux. Non seulement, le machin bouge, mais je tremble aussi, ce qui n’arrange en rien les choses. Je reviens rapidement sur mes faits et gestes depuis le début et mes paroles aussi, et peut-être que c’est too much. Peut-être que je prends trop de place, peut-être que je décide trop et j’ai aucune idée d’où sont les limites et c’est effrayant. Je sais plus comment rendre les choses simples. Comment on s’adapte.

J’ai un peu envie de creuser un trou, m’enterrer dedans, disparaître. J’vois bien qu’elle est dans le même état que moi, qu'elle a la trouille, et je sais pas si je fais bien les choses ou pas. Pas savoir où se trouvent ses limites, pas savoir ce qui est tolérable pour elle est vraiment angoissant. Parce que je sens bien qu’il y a de la retenue chez elle, peu importe son origine, et je sens bien qu’il fait que je prenne les initiatives, mais est-ce que je devrais pas la pousser à sortir de sa coquille plutôt que de prendre les devants? Ou au moins juste un peu?

Bordel. OK, respire. Ferme ta… tête.  

Lorsque je lui informe que ce qui pend à sa chevelure se déplace, sa réaction est immédiate. Malgré mes mots, elle panique littéralement et je recule d’un pas évitant les pots qui s’écrasent au sol de justesse. En face de moi, Teresa secoue la tête pour se débarrasser de ce que j’ai même pas eu le temps d’identifier.

Je pose ma main sur ma bouche et souris derrière cette dernière lorsqu’elle mime le geste, comme si on était chacun d’un côté du miroir. Je laisse finalement mes bras tomber le long de mon corps en laissant échapper un soupir, amusé/niais. Je pouffe de rire sans la quitter des yeux et me stoppe net lorsqu’elle franchit l’espace qui nous sépare pour reposer sa tête contre mon torse. A ce moment précis, je me demande si il y a un moyen de contrôler ses pulsations cardiaques et surtout ce que je dois faire, particulièrement quand elle se fond en excuses. Elle sent bon. Je crois que j'ai les deux pieds dedans. Dans le béguin, j'veux dire. « J'aime vraiment pas les trucs qui bougent dans les cheveux. C'était carrément flippant et j'ai paniqué. C'pas ma faute si j'ai pas du tout le sang-froid nécessaire pour être une super-héroïne. Tu m'détestes ? » Mon cœur manque un battement, les mots « et toi? » me brûlant les lèvres, en rapport à mes précédentes pensées.

Je touche son poignet du bout des doigts et prends mon courage à deux mains avant de glisser ma main dans la sienne, priant pour ne pas avoir la paume moite. La sienne est encore froide à cause du frozen yoghurt. « C’est OK? » et c’est supposé la rassurer en rapport à l’accident et répondre à sa question, pas sortir comme une interrogation, comme une demande de permission. Je lève les yeux vers les portes du grand bâtiment en prenant une longue inspiration et exerce une petite pression autour de sa main. « On rentre? »
FICHE PAR DITA | EPICODE
Contenu sponsorisé




not your average prom date, ft. Teresa. Empty
MessageSujet: Re: not your average prom date, ft. Teresa.   not your average prom date, ft. Teresa. Empty
 

not your average prom date, ft. Teresa.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SALAD DAYS :: chill on the hill :: Archives RP-